Le prix du gazole en nette hausse à l’heure de la reprise

Le prix du gazole en hausse de plus de 10 centimes en une semaine

Selon les données des ministères de la Transition énergétique et de la Transition écologique arrêtées vendredi. La semaine dernière en moyenne, le gazole valait 1,9488 euro le litre. Ce qui correspond à une hausse de 10,88 centimes par rapport à la semaine précédente.

Une hausse beaucoup plus fiable pour l’essence

La hausse est beaucoup moins importante pour l’essence : le super sans plomb 95 valait ainsi 1,7797 euro (en hausse de 0,90 centime) tandis que le super 95-E10 valait 1,7392 euro (+0,87 centime).

L’Europe ne produit pas de gazole en quantité suffisante

Après avoir décidé d’un embargo progressif sur le pétrole brut et les produits raffinés russes, l’Union européenne doit trouver des sources alternatives de gazole, carburant qui est produit en quantités insuffisantes sur son territoire. Une situation qui conduit à une augmentation des prix.

Fin de la saison estivale aux Etats-Unis

Le phénomène pourrait aussi être lié à la fin de la saison estivale des grands déplacements en voiture (« driving season ») aux Etats-Unis, où l’essence sans plomb est la plus consommée.

Lorsque la demande de ce type de carburant est moindre outre-Atlantique, ses prix sont moins sous tension comparativement au gazole.

Notre avis, par leblogauto.com

Et si la baisse – relative – des prix des carburants observée cet été n’était au final liée qu’au fait que moult structures – stations sur autoroutes, hyper et super marchés – utilisent le carburant comme produit d’appel ? La bataille à laquelle se sont livrées les grandes surfaces pour que les vacanciers remplissent leurs caddies dans leurs magasins ne vous aura pas échappée.

Bizarre tout de même que le prix du gazole s’envole à nouveau au moment de la rentrée scolaire, quand de nombreux Français regagnent les bancs de l’école et les bureaux … sans qu’il n’y ait réellement d’éléments contextuels majeurs pour expliquer cette nouvelle hausse.

Sources : AFP

(3 commentaires)

  1. Les profiteurs sur les marchés boursiers n’ont pas forcément besoin d’un contexte pour faire varier le prix d’une ressource.
    La guerre en Ukraine a surtout été un merveilleux prétexte pour se faire un maximum de thune.
    Le prochain facteur d’influence va être le comportement de l’Iran, car si l’embargo disparaît, les importantes réserves dont ils disposent pourrait faire s’effondrer le prix du baril de brut.
    D’où l’importance de se gaver le plus possible actuellement.

  2. « Bizarre tout de même que le prix du gazole s’envole à nouveau au moment de la rentrée scolaire, quand de nombreux français regagnent les bancs de l’école et les bureaux … sans qu’il n’y ait réellement d’éléments contextuels majeurs pour expliquer cette nouvelle hausse. »

    Liz
    En l’espace de 1/2h, ton article suivant explique partiellement les raisons de cette hausse

    https://www.leblogauto.com/bilan-et-finances/carburant–les-raffineurs-us-exhortes-a-stopper-leurs-exportations–92676

    -Biden demande aux pétroliers américains de moins exporter les produits raffinés, pour entre autre faire baisser le prix à la pompe. Donc moins d’essence et de gasoil disponibles pour les autres pays qui souhaitent d’en acheter

    -stock américain au mini. « America first ». Donc remplir les stocks américains, avant d’exporter massivement

    -saison des ouragans US, donc potentiellement, surement des raffineries à l’arrêt…

    .
    Voilà. Puis aussi avec la tension USA Chine, mettant en branle leur armées, très grosse consommation de carburants, kérosène, mais surtout gasoil (camions, tanks, et surtout les navires)

    Ne pas oublier non plus que l’armée russe fonctionne au bi-carburants.
    Vodka pour les hommes.
    Gasoil pour les camions, tanks, navires….

    Et puis aussi la baisse dramatique du niveau du Rhin, réduisant ainsi la capacité de raffinage du site allemand de Shell

    « et surtout, Popeye, SGL ne veut pas balancer sa 308 HDI…. »

    https://www.youtube.com/watch?v=W4Jn1MVNuG0

  3. wizz : « Ne pas oublier non plus que l’armée russe fonctionne au bi-carburants.
    Vodka pour les hommes.
    Gasoil pour les camions, tanks, navires…. »
    On pourrait donc s’attendre à une hausse non négligeable du prix de la vodka ?

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