Nouvelle incidence de la débâcle actuelle du secteur automobile.
Si la flambée du cours du pétrole avait fortement fait chuter la vente des voitures, malheureusement la dégringolade actuelle des cours du brut n’a pas fait revenir les acheteurs chez les concessionnaires …
Bien au contraire, l’effondrement de l’industrie automobile accentue encore la chute du baril.
Certes les automobilistes ne pourront que s’en réjouir, mais nous ne nous leurrons pas, cela signifie tout de même que tel un géant château de cartes, tous les secteurs tombent les uns après les autres, causes et conséquences étant intimement mêlées.
Vendredi, les prix du pétrole ont ainsi effacé une partie de leurs gains pour le moins spectaculaires enregistrés de la veille, une hausse de 10,25% ayant été enregistrée jeudi à New York.
Raison d’une telle débâcle : l’incapacité des sénateurs américains à se mettre d’accord sur un plan d’aide à l’automobile.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en janvier a fini à 46,28 dollars, en baisse de 1,70 dollar par rapport à son cours de clôture de jeudi. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a reculé de 98 cents, à 46,41 dollars.
L’optimisme de la veille n’est déjà plus de mise : le Congrès américain s’est avéré imcapable d’établir un consensus sur un plan de sauvetage destiné à l’industrie automobile nationale.
Le sang des invetisseurs n’a alors fait qu’un tour face à une telle annonce : cette dernière a provoqué un plongeon des Bourses asiatiques et européennes …. lequel a entraîné le cours du pétrole dans leur chute.
La confiance des investisseurs et des consommateurs pourraient être en effet sérieusement ébranlées. Alors que certains semblainet déjà voir le début d’un rebond des prix des matières premières, dont le pétrole, un nouveau coup d’arrêt est à craindre.
Pire, selon Goldman Sachs, l’effondrement très fort et soudain de la demande mondiale dépasse la capacité de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) à équilibrer le marché à elle seule et nécessite une forte réduction de l’offre hors-Opep ».
Le cartel se réunit mercredi à Oran (Algérie) et devrait réduire son offre de 1 à 3 millions de barils par jour.
Source : AFP