Le cours du pétrole en baise de plus de 1%
Les cours du pétrole sont en baisse mardi. Principale origine : l’importante vague de Covid qui frappe actuellement la Chine après l’ouverture progressive de l’Empire du Milieu.
En fin de matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, perdait ainsi 1,14%, s’échangeant à 84,93 dollars.
En parallèle, le baril de West Texas Intermediate (WTI), son équivalent américain, pour livraison en février, régressait quant à lui de 1,05%, à 79,42 dollars.
Une inquiétante réouverture de la Chine
Si certes la réouverture de la Chine pouvait certes apparaitre au départ comme une « bonne chose » économiquement parlant, il n’en demeure pas moins que l’Empire du Milieu est confrontée actuellement à la plus forte vague de Covid au monde, après la levée de ses restrictions sanitaires alors même que sa population n’est majoritairement ni vaccinée ni immunisée. De quoi susciter l’inquiétude de nombreux pays.
Autre problème et non des moindres : l’abandon des dépistages à grande échelle empêche désormais de quantifier les contagions sur le territoire chinois.
L’activité chinoise perturbée par la multiplication des cas de Covid
Certains analystes estiment toutefois que la réouverture de la Chine s’avère plus lente que ce qu’elle pourrait être. Tempérant également l’optimisme affiché ces dernières semaines par les investisseurs.
L’activité manufacturière en Chine a en effet reculé en décembre pour le cinquième mois consécutif. L’indice d’activité des directeurs d’achat (PMI) publié mardi par le cabinet IHS Markit pour le groupe de médias Caixin démontrent en effet que les foyers de cas de Covid ont perturbé le fonctionnement des usines.
Vers une remontée des prix tout de même en 2023 ?
Certains spécialistes du secteur considèrent qu’il faudra peut-être attendre que les indicateurs économiques deviennent plus favorables en Chine avant de pouvoir observe une forte remontée des prix du brut. Mais d’autres rappellent que le monde a perdu une énorme quantité d’approvisionnement en fossiles en provenance de la Russie en raison de la guerre en Ukraine. Une diminution de l’offre de nature à faire grimper les prix.
Et ce, alors même que certains experts tablent sur une reprise de la consommation de brut et de produits pétroliers en 2023. Principaux facteurs mis en avant : une croissance régulière de la demande dans les pays non membres de l’OCDE et un bond de la demande de la Chine sur le long terme avec la réouverture du pays.
Au final, ils considèrent que les prix du pétrole pourraient évoluer à la hausse sur l’année, et ce malgré la morosité macroéconomique ambiante engendrée par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt.
Notre avis, par leblogauto.com
Côté consommateur, une question revient avant tout : est-ce que la baisse du cours du pétrole permettra de contre balancer l’arrêt des remises sur le prix du carburant à la pompe. That’s the question …. A suivre …
Sources : AFP
Une variation de 1%, vite, un autre article…
Baisse du cours du pétrole mais au final, ça va sûrement augmenter à la pompe… ils vont bien trouver une excuse…
Le cours du baril n’a plus qu’une influence à la hausse sur le prix des carburants.
Les grosses firmes s’aperçoivent qu’elles peuvent gonfler leur bénéfices sans que les populations ne bougent, tout va bien pour eux, on continue à fond !
J’ai une mauvaise nouvelle pour la Word Company (c Les Guignols de l’Info), les consommateurs commencent à fortement s’agacer, et le potentiel d’une catastrophe économique et sociale est là.
Il suffit de voir se qui se passe actuellement en Grande Bretagne. Le pays est paralysé par des grèves dans d’innombrables secteurs (transports, santé, service public) à cause du prix de l’énergie, et le gouvernement est inflexible (faut faire un effort, c’est à cause de la guerre en Ukraine), parce que faire plaisir à leurs gros copains riches ne peut se faire qu’au détriment du reste de la population. Sunak menace même de durcir les lois sur le droit de grève. Bref, la GB va dans le mur à toute vitesse pendant qu’on prend tranquillement le thé à la Chambre des Lords.
D’ici à se que ça se répande chez à cause de l’autre abruti et sa réforme des retraites, il y a pas des kilomètres.
Tout ça pour que des compagnies pétrolières puissent se faire encore plus de blé.
C’est étonnant, aucun média ne fait référence à la corrélation anormale du prix du baril avec le prix à la pompe.
A 80$ le baril, les prix devraient etre bien plus bas, on nous gruge allègrement et personne ne réagit !