L’arrêté publié au Journal officiel du 15 janvier 2013 en actait le principe. Depuis le 10 janvier 2014, les véhicules électriques et hybrides sont soumis à un contrôle technique renforcé. Qui en renchérit le coût.
Le nouveau protocole de contrôle impose au contrôleur de vérifier notamment les packs batteries ou l’état des câbles à haute tension.
Ainsi les boîtiers électroniques, prises ou gaines seront inspectés. Comme sur un véhicule thermique, les chocs, détérioration ou oxydation pourront conduire à une contre visite.
11 points de contrôle spécifiques aux véhicules électriques et hybrides viennent s’ajouter aux 124 points déjà en vigueur, dont 8 pouvant entraîner une contre-visite :
J.1.1. Coffre(s) à batterie(s) de traction
J.1.2. Batterie(s) de traction
J.1.3. Orifice(s) d’aération du coffre à batterie(s) de traction
J.2.1. Câblages et connecteurs haute tension
J.2.2. Tresses de masse, y compris leurs fixations
J.2.3. Continuité de masse
J.3.1. Équipements électriques et électroniques divers sur circuit haute tension
J.4.1. Dispositif anti-démarrage (câble de charge connecté)
J.5.1. Protection de la prise sur véhicule
J.5.2. Prise(s) sur véhicule
J.5.3. Câble de charge
Ces nouvelles mesures obligent les centres de contrôle à former leurs équipes pour disposer d’une habilitation électrique spéciale. Dans la majorité des centres, le prix du contrôle technique électriques & hybrides est aligné sur celui des véhicules GPL, soit une dizaine d’euros de plus que le contrôle essence-diesel classique.
Via réseaux contrôle technique. Photo Dekra