Et Total devint TotalEnergies

Plus qu’un simple changement de nom, le pétrolier veut justement se défaire de cette image – sale désormais – de pétrolier pour devenir un énergéticien au sens large. Celle qui veut qu’on la considère comme compagnie multi-énergies change donc de nom, mais aussi d’identité visuelle.

« L’énergie c’est la vie. Nous en avons tous besoin et elle est source de progrès. Alors aujourd’hui, pour contribuer au développement durable de la planète face au défi climatique, nous avançons, ensemble, vers de nouvelles énergies. L’énergie se réinvente et ce chemin des énergies, c’est le nôtre. Notre ambition est d’être un acteur majeur de la transition énergétique. C’est pour cela que Total se transforme et devient TotalEnergies » déclare Patrick Pouyanné, Président-directeur général de TotalEnergies.

Deux parcs nucléaires français, mais en énergies renouvelables

Côté logo, exit la sphère suggérée par trois bande, on a désormais un « te » rond, enfantin dira-t-on, avec un dégradé de couleurs censées représenter les différentes énergies exploitées par la société.

L’ambition de TotalEnergies est de devenir un géant des énergies dites vertes. « Dans 10 ans, le pétrole ne représentera plus qu’un tiers de nos productions et de nos ventes alors qu’aujourd’hui on est considéré comme le pétrolier. C’est une transformation très profonde, ce que l’on veut faire. Le gaz naturel, les biogaz feront à peu près la moitié. Et l’électricité avec des électricités vertes, renouvelables, fera à peu près 15% » déclarait ce matin sur Europe1, interrogé par Sonia Mabrouk, le PDG M Pouyanné (retrouvez l’itv en entier ici).

Il ajoute : « D’ici 2025, 35 GW. En 2030, 100 GW. (…) le parc nucléaire d’EDF c’est 60 GW. Donc on veut construire pratiquement deux parcs nucléaires d’énergie renouvelable dans une décennie. Vous voyez la taille et le défi que l’on se lance ».

Notre avis, par leblogauto.com

Le pétrole est présent dans plusieurs aspects de nos vies. La voiture d’abord avec les carburants. Mais, il y a tous les plastiques, les aromatiques, les différents dérivés dont certains totalement insoupçonnés comme le paracétamol ou l’aspirine que l’on obtient principalement à partir de benzène, transformé en paracétamol, en aspirine ainsi qu’en parabènes.

Mais, le mouvement initié par feu Christophe de Margerie de transformer Total en énergéticien au sens large semble le sens de l’Histoire et inévitable si Total ne veut pas disparaître d’ici quelques décennies. Pour montrer qu’il s’agit plus que des mots, TotalEnergies a d’ores et déjà ouvert des stations 100% électriques (dont une à la Défense en Ile de France) avec la nouvelle identité.

Il n’empêche, cette identité ne va pas recueillir 100% d’approbation avec un dessin sans doute trop naïf (un peu à la manière de l’ancien logo TGV). Mais, ce n’est que la énième péripétie pour cette société dont l’histoire remonte à 1924.

TotalEnergies, une histoire française

En mars 1924, la Compagnie française des pétroles (ou CFP) nait. Elle est le résultat d’une volonté politique de la France de s’émanciper de sa dépendance à la Standard Oil (Rockfeller) ou la Royal Dutch Shell. La marque Total est lancée en 1954 et est la marque de distribution de la CFP. Ce nom est pratique car il est plus ou moins universel et est un nom court, facile à retenir.

Le logo des années 30 arbore du bleu, du blanc du rouge. Pas besoin de vous faire un dessin pour comprendre que l’on parle d’une compagnie nationale. Peu à peu, Total devient plus qu’une simple marque. La CFP crée une filiale « Total − Compagnie française de distribution » ou Total-CFD. Desmarais Frères, l’un des principaux actionnaires privés de la CFP envisage un rachat. Au final, c’est la CFP qui rachète Desmarais. On est en 1965 et les stations « Azur » que détenaient Desmarais, deviennent des Total.

20 ans plus tard, la CFP change de nom pour devenir Total – CFP. Puis en 1991, la société devient Total « tout court ». Côté logo, le bleu-blanc-rouge a cédé la place à du bleu-rouge-orange en bande au début des années 80.

Le rachat de Petrofina

En 1993, une partie de la société d’état est privatisée. C’est une étape de plus dans les concentrations des entreprises pétrolières. Total se rapproche de Pétrofina, pétrolier Belge. La Compagnie financière belge des pétroles fusionne avec Total pour donner TotalFina à la mi-1999.

A ce même moment, Elf Aquitaine, l’autre pétrolier Français, vient de rater son offre publique d’achat (OPA) sur une compagnie norvégienne. Elf avait déjà des vues sur Petrofina que Total lui a soufflé sous son nez. Va s’en suivre une bagarre entre TotalFina et Elf Aquitaine pour savoir qui va manger l’autre.

TotalFina a faim et lance une OPA hostile sur Elf Aquitaine. Le PDG de TotalFina, Thierry Desmarest, tente de joindre Philippe Jaffré par politesse avant que l’OPA ne soit rendue publique. Il n’y arrive pas et Jaffré le prendra comme un affront. Du côté de Elf, on n’a pas joué fin. En effet, Petrofina était proche de Elf, mais cette dernière n’a pas voulu d’une acquisition « trop cher payé » et surtout n’a pas offert à Albert Frère (l’actionnaire de Petrofina) le maintien des emploi en Belgique.

Résultat, Elf passe à côté de tout et va se faire absorber par TotalFina. Thierry Desmarest réussit l’exploit d’expliquer pourquoi il a payé 60% de plus pour Petrofina. L’action TotalFina se redresse et Desmarest peut lancer la deuxième phase : le rachat d’ELF Aquitaine.

La guerre fratricide avec Elf Aquitaine

Desmarest et Jaffré ont l’habitude de déjeuner régulièrement ensemble. Desmarest a déjà tâté le terrain d’une fusion Total-Elf qu’il juge nécessaire face aux nouveaux mastodontes comme Exxon, Shell, British Petroleum (BP), etc. Jaffré n’est pas convaincu et c’est ce qui décidera le PDG de TotalFina à lancer une OPA non sollicitée.

Desmarest obtient l’accord de Strauss-Kahn, Ministre de l’Economie et de Lionel Jospin, Premier-Ministre. L’état ne s’opposera pas (il a un véto possible) à la fusion. L’offre hostile est lancée le 5 juillet 1999 et surprend tout le monde. ELF est esseulé et toutes les options envisagées sont sans doute pire que le rachat. Il y a bien l’Italien ENI, mais cela reviendrait à se faire racheter pour ELF. De plus, la France demande officiellement à l’Italie (actionnaire à 35% de ENI) de rester en dehors de tout cela.

Même des pays Africains (le Congo par exemple) qui soutenaient ELF, tournent casaque et se montrent favorable au rachat par Total. Jaffré fait donc « tapis » et lance à son tour une offre hostile (OPE offre publique d’échange) sur TotalFina. Elf joue son va-tout avec une offre qui est censée rapporter plus de cash aux actionnaires, pour les convaincre d’y souscrire.

Une décennie de réorganisation et de changement de stratégie

En novembre, après des semaines de bataille, les administrateurs de ELF Aquitaine tendent la main à TotalFina. TotalFina relève finalement son offre à 26% au-dessus du cours de Elf avant l’OPE. Desmarest et Jaffré se serrent la main en public. Mais l’un a perdu, l’autre a gagné.

Le nouveau groupe devient TotalFinaElf. Mais Petrofina ne représente plus qu’une toute petite partie du groupe et disparait du nom. Elf aussi s’efface et à peine 4 années après la double absorption, TotalFinaElf redevient Total. Elf devient une simple marque de distribution puis disparaît au profit de « Total Access » en 2011.

Sous la férule de Christophe de Margerie nommé PDG en 2010, Total va se diversifier vers le solaire (rachat de Sunpower). De Margerie décède dans un accident d’avion en Russie en 2014 mais la diversification va continuer. Total revend certaines filiales historiques (Mapa-Spontex, Arkema ex-Elf Atochem, etc.). Total développe le gaz pétrolier (moins émetteur de CO2) tout en cherchant à encore plus se diversifier. Le changement de Total en TotalEnergies est la première pierre visible du grand public de ce changement de paradigme. Exite également Total Direct Energie, né après le rachat de Direct Energie.

(44 commentaires)

    1. Curieusement, l’action Total (FP) est en baisse aujourd’hui et presque -5 % depuis 5 jours.
      Cela semble être moyennement apprécié.

    2. Oui et pas de perspective pour une énergie plus « verte », les actionnaires ayant souhaité les dividendes et pas le coût du redéploiement.

      Les articles parus hier sont moins optimistes que le vôtre. Soulignant l’appât du gain et le manque de courage des actionnaires.
      Le nouveau logo est là mais pour le reste … sont pas prêts, les actionnaires.
      De la communication creuse d’où le fait que le titre baisse …

      1. Le titre baisse surtout car le dividende voulu par les actionnaires ne tient pas vraiment compte de la pandémie l’an passé.
        Ils ont maintenu les plus de 7 milliards distribués malgré une perte et un bénéfice net ajusté à un peu plus de 4 milliards.

        Pour le reste, Plouyanné l’explique…on parle de transition. Pas d’un changement brutal dont personne ne veut.
        Cela passera en partie par du gaz naturel (encore du fossiles) avec transition vers le gaz « vert », et l’implantation de 100 GW d’élec renouvelable.
        C’est quand même énorme. Vous attendez quoi ? Que Total dise « ok merci on arrête le pétrole » et on fait des éoliennes ?
        La communication est dite creuse principalement par les faux verts (Greenpeace entre autres) qui bouffent du pétrole mais voudrait que les autres non.

        Regardez quels sont les pétroliers qui vont installer 100 GW d’élec renouvelable…

          1. Hm pas trop de lien si ?
            Nokia n’a pas cru au smartphone et a décidé de jeter la division téléphone (enfin la fourguer à un pigeon nommé Microsoft) pour se concentrer sur les réseaux qui dégageaient plus de valeurs.
            Des histoires comme cela de recentrage, il y en a des dizaines chaque année (Intel par exemple ou IBM pour des très gros).

            Kodak c’est encore plus différent puisque Kodak a inventé la photo numérique et n’y a absolument pas cru.

            Si Total jetait le pétrole, ce serait « criminel » pour les actionnaires vu ce que le pétrole rapporte encore à TotalEnergies.
            Au premier trimestre 2021, TotalEnergies c’est 3 milliards de dollars en résultat net ajusté part du groupe (+69%).
            En gros, la moitié du CA vient du raffinage et de la chimie, la même part pour marketing&services, et seulement 13% environ vient de « integrated gas, renewables and power ».

            Le déploiement du renouvelable, cela prend du temps, de l’argent et le rendement financier n’est pas meilleur que sur le pétrole (dont les dérivés sont énormes pour nos sociétés).

          2. Total prend surtout une longueur d avance sur quasi tout les majors du secteur pétrolier.

          3. @Thibaut Emme, Dans 10 ans, ils comptent produire plus d’ENR que EDF du nucléaire aujourd’hui. Comme quoi ça ne doit pas prendre tant de temps que ça… ^^
            Perso, je ne vois pas comment c’est faisable, à moins de racheter plein de petits producteurs d’ENR, mais là, il n’y en aura sans doute plus beaucoup après ça. D’ailleurs, ce n’est pas précisé dans l’article, cette production sera française ou mondiale pour TotalEnergie?

          4. @seb : en fait ils comptent avoir 100 GW de puissance installée…pas produire plus qu’EDF avec le parc nuke 😉
            Nuance de taille quand on parle d’EnR (intermittence, etc.).

            Mais Total ne part pas de 0. Ils ont déjà installé ou racheté des fermes solaires avec SunPower.
            La production est mondiale. Il y en a au Chili, Af du Sud, Japon, Espagne, La Mède en France, etc.

    3. Et le rapport c’est quoi?
      A part juste critiquer les vilaines gros entreprises qui payent des impôts a l’état pour éviter aux gens comme vous d’en plus d’avantage?

  1. Non mais c’est quoi ce logo ? Je préfère cent fois l’ancien.
    Là on dirais qu’il a été fait par des collégiens.
    Franchement loupé. Être énergéticien au sens large c’est la bonne voie mais ils auraient pu faire mieux visuellement, surtout pour une entreprise de cette taille

  2. Perso je vois du bon et du moins bon:

    -Depuis le rachat de Direct Energie et sa fusion avec Total Spring, le groupe Total est devenu le premier fournisseur d’électricité verte en France (juste derrière EDF) alors que la population ne le sait pas.

    -Par contre dans les VE Total est très mauvais sur le nombre de bornes de recharge pour les voitures électrique. Le consortium IONITY ave Shell fait 10 fois plus que Total à ce jour pour équiper les autoroutes de France en bornes pour VE.

  3. Merci pour cet article complet, très instructif et bien rédigé (c’est pas du tout rébarbatif malgré le sujet).
    Total fait partie du patrimoine industriel de la France, on connait tous la marque sans connaitre forcément son histoire.

  4. Vous y croyez? Total et autres,
    acteurs des nouvelles énergies?

    Je ne dis pas que le pétrole est condamné,
    j’ai des doutes dans les capacités des « pétroliers » à changer.

    Donc communication creuse. Je paris plus sur EDF et consœurs que sur Shell ou BP …

    1. A l’époque, il était rentable et facile de créer une société basée sur l’exploitation du pétrole. Mais rien n’oblige Total, BP et ses copains à rester éternellement liés au pétrole

      Actuellement, les ENR sont très fortement subventionnées ET garanties. EN terme de profit, on ne fait pas mieux. Et donc tout naturellement, Total se « verdit ».

      Demain, si les ENR ne sont plus subventionnées, voire obligation de maintenir une prestation constante (c.a.d investir dans les moyens pour amortir les surplus d’élct, et produire si manque), alors ils quitteront ce domaine

      Demain, lorsque la consommation électrique explosera avec cette société connectée, et que les réacteurs nucléaires seront de nouveaux fabriqués en grande série, alors on peut penser que les majors du pétrole vont se faire construire quelques centrales

      EDF est constructeur ET producteur. N’ayant pas d’argent disponible, EDF doit emprunter de l’argent pour construire la centrale, avant de rembourser sur 25 ans, avec les intérêts. Le kWh est cher, et il n’est pas garanti de pouvoir atteindre la rentabilité

      N’importe qui d’entre nous peut devenir producteur d’élect d’une centrale nucléaire. Pour cela, il suffit d’emprunter une dizaine de milliards €, de faire construire cette centrale par EDF (tout comme on fait construire sa maison par Bouygue…). Ensuite, on va exploiter cette centrale, vendre son élect….et rembourser la banque pendant les 25 prochaines années….

      En 2019, avant covid, Total a réalisé 11 milliards de bénéfice. Total pourrait investir cette somme dans la construction d’une centrale nucléaire. Et cette centrale ne lui coutera que 11 milliards, ayant pu se la payer sans devoir emprunter, pas d’intérêt à inclure. Ils peuvent alors se permettre de vendre le kWh pas cher et gagner des parts de marché. EDF, ou nous, en empruntant à 5% sur 25 ans, il ne sera pas possible de proposer le kWh pas cher

      Bref, demain, voir les majors pétroliers venir sur l’élect, ça ne m’étonnera pas….

      https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/total-le-recul-des-cours-du-brut-pese-sur-les-resultats-1169545

      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/covid-dette-nucleaire-blocage-d-hercule-edf-risque-l-electrocution-878059.html

      1. Certaines sociétés produisaient des contenants….et se sont changées en producteurs de contenus.
        Comme BSN devenu Danone Gervais (en raccourci).

  5. Le nouveau logo est tout simplement dé-gueu-las-se.

    Je n’ose imaginer combien a pris l’agence de pub qui l’a pondue.

  6. Pendant longtemps les compagnies pétrolières ont rachetées les PME du secteur de l’énergie renouvelable pour se les garder sous le coude et avoir un contrôle sur la maturité des technologies.
    Accessoirement, cela a permis de freiner le déploiement des énergies vertes puisque garantissant l’hégémonie du pétrole. Aujourd’hui la donne est différente, le pétrole est sur une pente descendante et rater le coche des énergies alternative se paiera très cher demain: pour ma part, la démarche de Total, j’y crois plus aujourd’hui qu’hier.

    1. Au Cuba, pas de multinationale du pétrole. Pas de lobby dans ce domaine. Et pourtant, pas de développement des ENR….

  7. Le logo va passer chez les Ruskofs qui voient de la propagande LGBT partout ?
    Sinon je trouve ça pas mal, mais finalement très classique. Ca rappelle le logo SNCF dans le principe.

      1. De la même manière que si l’Europe renoncerait au pétrole et au Made China.
        Nous serons perdants les premières années… Mais à la fin …?

  8. Pourquoi attendre l’Europe @SGL ? Vous pouvez déjà renoncer au pétrole et au made in China.

    1. Ouais, enfin, là, il faut devenir militant pour écolo nationaliste… Ça existe ?
      Vous croyez que l’Europe pourrait avoir plutôt cette politique ?
      Jancovici, le dit lui-même, l’Europe n’existe pas au niveau bloc politique, la Chine et les USA font ce qu’ils veulent avec les lois de l’OMC !
      Pourquoi se laisser faire ?
      Un individu peut faire changer la politique de l’Europe à lui tout seul ?

    1. Non…un vélo made in Portugal, des légumes du jardin, des vêtements sourcés, et…ben pas de travail autre que manuel car regardez autour de vous, bcp de choses sont made in là-bas ou à base de pétrole.
      Pas impossible…mais c’est un choix de vie.
      Ah…peu de médicaments dispos (soit made in China, soit dérivés du pétrole), pas de chirurgie ou presque.
      Un choix de vie.

  9. @SGL : pourquoi tout attendre de l’Etat ou de l’Europe ?
    Oui vous pouvez changer. Et pas besoin d’être militant.

    Les aliments locaux cela se trouve.
    Les fringues sourcées aussi, si en plus on sait tricoter ou coudre c’est encore mieux.
    Le transport frugal cela existe. Vélo Portugais (ou Français mais nos amis Portugais sont les rois du vélo en Europe) par exemple.
    Au pire, vous pouvez le faire vous même. Pour une éventuelle aide électrique, on peut trouver des batteries « moins sales ». Mais attention à votre électricité made in Kazakhstan, Niger, Canada ou Australie (origines principales de notre uranium), attention à ne pas prendre des panneaux made in China non plus, ni des éoliennes du même pays hein.
    Votre maison individuelle a évidemment un puit provençal pour éviter la clim, et une isolation à base de paille ou de laine…tout sourcé.

    Rien de militant…juste ne pas aller à la facilité, juste faire attention à ses achats, sa consommation.

    Après on peut aussi dire « ouais mais c’est la faute à l’Europe » (l’Europe l’Europe l’Europe en sautant comme un cabri). 😉
    https://www.youtube.com/watch?v=zufecNrhhLs

  10. Par exemple oui. Chauffe-eau solaire en low-tech, Réemploi du bois de palettes (on en fait plein de trucs, croyez-moi lol), puis provençal pour le frais, une pompe à chaleur qui va prendre cet air pour l’hiver et l’été, etc. Après tout, c’est un choix que tout le monde ou presque peut faire. Mais veut ?

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