Demande de pétrole : l’Opep abaisse sa prévision pour 2022

L’Opep revoit à la baisse ses estimations de demande de pétrole

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) estime dans son rapport mensuel que la demande de pétrole augmentera de 3,1 millions de barils par jour (bpj), soit 260.000 bpj de moins que la précédente prévision. Laissant toutefois inchangée sa projection de croissance pour 2023, à 2,7 millions de bpj.

Les perspectives de croissance pour 2022 mises à mal

Si la consommation de pétrole s’était effondrée au plus fort des différentes vagues de COVID-19, elle a rebondi depuis. Les analystes estiment ainsi qu’elle devrait dépasser les niveaux de 2019 durant cette année.

Toutefois, les prix élevés du brut et la reprise de la crise sanitaire observée en Chine – entraînant de sévères mesures de restriction – ont quelque peu douché les perspectives de croissance pour 2022.

« Les fondamentaux du marché pétrolier mondial ont poursuivi leur forte reprise pour atteindre les niveaux d’avant le COVID-19 pendant la majeure partie du premier semestre, bien que des signes de ralentissement de la croissance économique mondiale et de la demande de pétrole soient apparus », a déclaré l’organisation dans son rapport.

L’Opep a abaissé sa prévision de croissance économique de 3,5% à 3,1% pour cette année et à 3,1% également pour 2023. « Il s’agit toutefois d’une croissance encore solide, si on la compare aux niveaux de croissance d’avant la pandémie, qui n’étaient que légèrement supérieurs à la moyenne et qui n’étaient pas grevés par les problèmes actuels potentiellement impactants », a indiqué l’Opep. « Par conséquent, il est évident qu’un important risque de baisse prévaut ».

Sources : Reuters, Opep

(3 commentaires)

  1. Sur la question de la voiture, le problème sera non pas de devoir passer d’une grosse voiture à une petite mais de devoir s’en passer intégralement.
    Il y a des gens qui ont configuré leurs vies autour de la voiture sans s’en être rendu compte.
    Inéluctablement, mais plus ou moins rapidement, il va il y avoir des immenses zones périurbaines qui ne vaudront plus rien du tout du point de vue immobilier, parce que l’automobile, dont le fonctionnement était implicite sinon considéré comme évident, n’existera plus de fait.

    1. c’est sûr que le clapier proche des transports dans une ville hyper concentrée c’est l’avenir vendeur! Un peu le principe du grand paris… modifications forcées aux maires de mettre leurs PLU au pas incluses. Et niveau thermique, bonjour l’horreur au milieu de tout ce béton surchauffé le jour qui restitue la nuit! Déjà que bien des constructions récentes qui se chauffent de rien l’hiver quand il y a un peu de perte divergent totalement l’été avec la simple présence des occupants, interdisant d’allumer un four pour faire la cuisine sauf à cuire aussi ensuite: A la première AG, les demandes d’installation de clim pleuvent généralement dans ces joyeuses constructions aux dernières normes…

  2. l’Opep abaisse sa prévision pour 2022….donc raison de plus pour ne pas augmenter la production de pétrole…

    …et à côté de ça, on a l’UE qui veut faire un embargo sur le pétrole et gaz russe, mais n’ayant rien pour compenser l’équivalent…

    retour qu ticket de rationnement?

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