Cours du pétrole en baisse, l’économie inquiète

Baisse de plus de 1,30 %

Vers 10h30 GMT (11h30 heure de Paris), le baril de Brent de la mer du Nord (valeur de référence en Europe) pour livraison en avril chutait ainsi de 1,34%, s’échangeant à 81,94 dollars.

Parallèlement, son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), également pour livraison en avril, perdait quant à lui 1,52% à 75,20 dollars. A noter qu’il s’agit du premier jour de son utilisation comme contrat de référence sur le marché pétrolier.

Inquiétude sur la croissance économique mondiale

Selon les analystes, les attentes du marché tiennent compte désormais de la « résilience » de l’économie américaine et de l’inflation persistante outre Atlantique.

Les indicateurs de l’activité économique PMI aux Etats-Unis laissent entrevoir une économie US plus vigoureuse que ce sur quoi tablaient les analystes … ce qui pourrait avoir comme effet boomerang pour le reste du monde de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) augmenter ses taux directeurs à un niveau supérieur aux prévisions établies jusque là. Limitant ainsi la croissance.

L’activité économique aux Etats-Unis a en effet rebondi de manière inattendue en février, atteignant son plus haut niveau depuis huit mois, selon les premiers résultats de l’enquête mensuelle de S&P Global publiés mardi.

L’indice PMI composite, considéré comme un baromètre fiable de l’activité économique, a grimpé à 50,2 en février après 46,8 en janvier, les économistes interrogés par Reuters tablant quant à eux sur une moyenne de 47,5.

Cela met fin ainsi à sept mois consécutifs durant lesquels l’indice était resté sous le seuil des 50. Le redressement de l’activité a été soutenu par le secteur des services, tandis que le secteur manufacturier est resté faible.

Or, une nouvelle hausse des taux pèserait sur les perspectives de croissance des États-Unis et, dans une certaine mesure, celles du reste du monde estiment les analystes financiers. Et qui demande  baisse de la croissance, dit baisse de la demande  de pétrole, d’où la baisse des cours.

Sources : AFP, Reuters

(22 commentaires)

  1. Pas de rapport avec la choucroute. Le propos était « Si les carburants sont chers… C’est plus par la parité euro/dol que le prix de base du pétrole russe qui est bradé. »

    Donc non. Ce sont les marges des raffineurs et l’Etat pourrait très bien les pousser à moins marger….ou les taxer sur les marges. Ce qui permettrait de dégonfler la bulle artificielles.

    A 1,50 €/l pas de souci. Pas d’alternative à trouver.

    Mais cela ne servirait pas votre discours vous qui voulez un carburant à 3 €/l et des Spring chinoises gratuites pour les plus modestes (lol).

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