Des enjeux accrus pour la Corée du Sud
La participation de Séoul à la réunion préliminaire du groupe dit « Chip 4 » pourrait accroître les enjeux pour la Corée du Sud alors qu’elle cherche à faire sa place dans la compétition entre les États-Unis et la Chine sur les semi-conducteurs et la technologie associée.
Dans ses commentaires aux journalistes, le ministre des Affaires étrangères Park Jin n’a pas précisé quelle serait la teneur des discussions, indiquant seulement que le pays participerait à la réunion.
Les semi-conducteurs sont le premier produit d’exportation de la Corée du Sud. La Chine est son plus grand partenaire commercial, tandis que la technologie américaine est essentielle à la fabrication de puces, et d’importants clients sont installés dans les deux pays.
Les Etats-Unis sont leaders des écosystèmes et des équipements, le Japon s’avère champion de l’approvisionnement en matériaux-clés, Taïwan est réputé pour la fabrication des puces électroniques de dernière génération, la Corée du Sud est quant à elle experte dans les puces mémoires, avec ses géants Samsung Electronics et SK Hynix.
La majorité des exportateurs sud-coréens favorables à une intégration au groupe dirigé par les US
Selon une enquête menée mercredi auprès de 300 exportateurs en Corée du Sud par la Chambre de commerce et d’industrie de Corée, 53% des personnes interrogées ont déclaré que la Corée du Sud devrait rejoindre le groupe dirigé par les États-Unis, 41% ont déclaré qu’elle devrait attendre pour l’instant, tandis que 5% se sont opposés à l’adhésion de la Corée du Sud.
52 milliards de subventions pour les puces aux Etats-Unis
Le président américain Joe Biden a promulgué ce mois-ci la loi CHIPS qui prévoit 52 milliards de dollars de subventions pour la fabrication et la recherche sur les semi-conducteurs, ainsi qu’un crédit d’impôt à l’investissement estimé à 24 milliards de dollars pour l’implantation de nouvelles usines destinées à ce secteur. Le ministère chinois du Commerce a déclaré jeudi que le pays s’opposait à la nouvelle loi américaine sur les semi-conducteurs et prendrait des mesures « énergiques pour protéger ses droits légitimes si nécessaire.
Notre avis, par leblogauto.com
Alors que la Chine et les Etats-Unis se livrent une bataille rangée sur les semi-conducteurs – éléments indispensables de nos jours pour la fabrication de matériels high-tech et l’électronique qui équipe chaque jour davantage nos véhicules – la Corée du Sud tente de tirer son épingle du jeu.
Simple hasard de la géopolitique ? vous me permettrez d’en douter …. Corée du Sud, États-Unis, Taïwan et Japon sont loin d’être des alliés de la Chine … de là à unir leurs forces face une pénurie de semi-conducteurs que pourrait engendrer une éventuelle invasion chinoise de Taïwan ?
Selon le Pentagone, les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont participé la semaine dernière à un exercice de défense contre les missiles balistiques au large des côtes d’Hawaï, relançant les exercices combinés … en visant la Corée du Nord et la Chine.
Les semi-conducteurs, une nouvelle « arme de guerre » ?
Sources : Reuters
L’enjeu est énorme, pas seulement pour l’automobile, mais pour les armements.
La Russie tire des missiles de croisière contre l’Ukraine avec une précision déplorable… Normalement de moins de 10 m de CEP « l’erreur circulaire probable » mais dans la réalité 20 ou 30 m … à cause du manque de bons semi-conducteurs.
Les Ukrainiens utilisent des roquettes de leurs HIMARS avec plus de précision… Pourtant une arme réputée pour être moins précis puisque cela reste une arme « tactique » donc plus rustique.
Le doute est permis sur l’avionique de l’avion de combat chinois J-20, toujours pour les mêmes raisons !
Les pro-Chinois disent qu’il serait le meilleur au monde…Sauf qu’il pourrait n’avoir que la capacité d’un F-14 Tomcat remisé au musée depuis 20 ans.
Et si le J-20 nous referait le coup du Mig-25 de Belenko de 1976 ? Qui n’avait qu’un radar pas plus sophistiqué que la 1re génération de F-4 Phantom des débuts des années 60.
La production des dernières versions de chars de combat Russes T-90 avec le système de conduite de tir du T-14 déjà construit au compte-gouttes avant l’invasion de l’Ukraine, serait presque totalement à l’arrêt… a cause de bon semi-conducteur disponible.
Sinon cela serait un retour à la technologie des années 90, comme pour les voitures