L’usine Cherry en Espagne : principale base d’exportation mondiale
Chery indique ainsi qu’il s’est fixé pour objectif de produire 150 000 véhicules par an d’ici 2029 dans le cadre d’une coentreprise avec la société espagnole EV Motors.
La production débutera à la fin de l’été dans une usine que le constructeur japonais Nissan avait fermée en 2021.
Chery débutera ses activités industrielles en Espagne via la production de son véhicule électrique Omoda 5.
Récupération partielle des anciens salariés de l’usine Nissan
Le constructeur chinois embauchera 150 anciens salariés de Nissan, a par ailleurs indiqué le DG d’EV Motors, Pedro Calef, lors de la présentation de l’usine.
Les deux entreprises s’engagent à rétablir jusqu’à 1 250 emplois perdus avec la fermeture de l’usine par Nissan.
Pour rappel, la principale usine de Nissan à Barcelone a été partiellement cédée au fabricant espagnol de motos électriques Silence et aux groupes d’ingénierie locaux QEV et EV Motors, qui prévoyaient d’en faire un centre pour les véhicules électriques.
En mars dernier, EV Motors a acquis le contrôle total de l’entreprise. La société a joué un rôle clé dans les discussions avec Chery car elle opérerait sous l’égide du centre. EV Motors prévoit également de produire ses voitures utilitaires et fourgonnettes électriques sous sa marque Ebro, ce qui pourrait impliquer des accords potentiels de production et commerciaux avec Chery.
Deux autres modèles dès 2025, VE et thermiques
Deux autres modèles de véhicules seront produits dès 2025, selon les plans du constructeur. Le dirigeant a par ailleurs indiqué que l’usine produira à la fois des véhicules électriques et des véhicules à moteur thermique.
Aide publique ?
Une aide publique de l’Etat espagnol aurait pu aider la balance à pencher en faveur de la Catalogne.
Madrid se veut « discret » sur le sujet, le ministère de l’Industrie ayant ainsi refusé la semaine dernière d’indiquer si l’Espagne avait offert une aide publique à Chery.
L’Espagne ouvrira deux appels d’offres cette année en vue de proposer aux entreprises un total de 1,7 milliard d’euros de prêts et de subventions pour doper la production de véhicules électriques. La procédure sera réalisée dans le cadre du régime d’incitations dit PERTE qui utilise les fonds de secours de l’UE pour le Covid.
Sources : Chery, Reuters
C’est bien pour les anciens employés de Nissan.
Trois ou quatre constructeurs chinois sont en mesure d’investir sur des usines désaffectées ou créés de toutes pièces, mais la surproduction de VE guette en Europe.
Les clients, vont-ils suivre, rien n’est moins sûr !
L’Europe est sur le fil du rasoir.
Des points positifs sont quasi immédiats pour les consommateurs de l’Europe et les économies d’énergies… Ainsi que les emplois directs… Que demander de plus !?
Tout serait bien SI, l’on ne risquait pas d’autres conséquences fâcheuses par la suite.
– cela risque de renforcer l’hégémonie des constructeurs chinois sur la VA… et de la Chine en général, l’Etat chinois n’est jamais bien loin des sociétés chinoises.
– La fragilisation des constructeurs Européens, même des Allemands le disent à Olaf Scholz pour sont excès de complaisance avec les Chinois.
– Ça donne raison à Tavares de contrôler et d’essayer de produire des VE pas chères chinoises sur le territoire européen …. Comment lui reprocher ça après ?
Cela s inscrit il dans le partenariat avec JLR et Chery ?