Britishvolt : opération de rachat finalisée par Recharge (Australie)

La majorité des activités et actifs de Britishvolt cédés à Recharge

Les administrateurs ont finalisé la vente de la majorité des activités et actifs à Recharge. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué.

Il est par ailleurs précisé que les salariés toujours en poste à l’heure actuelle seront repris par Recharge dans le cadre de cette transaction.

Début février, une porte-parole d’EY avait indiqué que quelque 26 salariés de Britishvolt avaient vu leur contrat de travail maintenu, sur environ 300 personnes qui étaient employées par Britishvolt avant le dépôt de bilan.

Dimanche, un article du Sunday Times – dont nous vous avions fait part – affirmait que l’accord de reprise par Recharge était retardé pour permettre un examen plus approfondi du dossier. Au final, l’opération aura été close lundi.

Faillite de Britishvolt en janvier dernier

En janvier dernier, Britishvolt avait fait faillite, n’ayant pu réussir à lever assez de fonds pour financer son projet d’usine de batteries pour véhicules électriques d’un coût total de 3,8 milliards de livres (4,3 milliards d’euros).

Le gouvernement britannique avait quant à lui suspendu le versement de 100 millions de livres à l’avancée du projet. Une somme émanant du Fonds de transformation automobile du gouvernement, structure mise en place en vue d’attirer les développeurs de batteries pour VE au Royaume-Uni.

La start-up dédiée à la production de batteries pour véhicules électriques avait obtenu près de 1,7 milliard de livres sterling (près de 2 milliards d’euros) de financement privé d’Abrdn et de Tritax pour son projet de gigafactory à grande échelle dans le Northumberland, dans le nord-est de l’Angleterre.

Notre avis, par leblogauto.com

Le dépôt de bilan de Britishvolt avait provoqué de vives réactions au Royaume-Uni, suscitant des critiques à l’encontre du gouvernement britannique, remettant en cause ses ambitions d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

L’opération de rachat devrait désormais permettre au Royaume-Uni de développer sa filière de véhicules électriques.

Sources : AFP

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