Les indemnisations prévues beaucoup plus intéressantes
« Cet accord, qui améliore significativement le niveau d’indemnisation prévu initialement dans le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) prévoit, en plus de l’indemnité légale, une indemnité supra-légale composée d’un montant forfaitaire et d’une majoration par année d’ancienneté », détaille la direction dans un communiqué jeudi.
« Ces mesures positionnent le PSE de Bridgestone parmi les plans les plus ambitieux proposés dans la profession dans des situations de ce type », assure-t-elle.
Un accord jugé très satisfaisant par l’avocat du CSE de Bridgestone
Ce texte complète un accord déjà signé le 18 décembre sur le salaire de référence, le dispositif de pré-retraite et le congé de reclassement, jugé alors « très satisfaisant » par l’avocat du Comité social et économique (CSE) Stéphane Ducrocq.
Selon lui, le nouvel accord prévoit « une indemnité supra-légale à minima de 46.500 euros, plus 2.500 euros par année d’ancienneté ».
« Quelqu’un qui a un an d’ancienneté partira par exemple avec 49.000 euros. Si on fait le calcul sur dix ans ou vingt ans, on atteint des sommes très importantes », s’est-il réjoui auprès de l’AFP.
« C’est une vraie réussite », le résultat « est sans comparaison possible avec ce que l’on voit habituellement » a-t-il estimé. Le tout sans que l’usine ne « s’enflamme, sans un pneu cramé ».
Les discussions vont se poursuivre
Dans les prochains jours, « les discussions vont se poursuivre sur les derniers sujets restant à traiter (…) La procédure de consultation doit s’achever le 26 février 2021 », l’accord devant ensuite être validé par la Direccte, précise la direction.
« Il reste encore tout le fond des mesures du plan à discuter (…): formation, création d’entreprise, mesures de mobilité géographique, par exemple », a précisé Me Ducrocq.
Le géant japonais du pneumatique avait annoncé mi-septembre la fermeture courant 2021 du site de Béthune, qui emploie 863 personnes.
Elisabeth Studer avec AFP