Biden reconnait une déconvenue
« (C’est une) déconvenue. Nous étudions les possibilités à notre disposition » pour contrer le risque de flambée des prix à la pompe, a déclaré le président Joe Biden avant d’entamer un déplacement dans l’État de New York. Il existe de « nombreuses possibilités », a-t-il ajouté, sans toutefois fournir de plus ample précision.
L’Opep + refuse de produire plus … et va produire moins
Les 13 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par l’Arabie saoudite, et leurs dix pays partenaires, conduits par la Russie, tous réunis au sein de l’Opep + , ont pris jeudi la décision de réduire drastiquement leurs objectifs de production. Objectif affiché : mettre fin à une tendance baissière des cours, lesquels tendaient à fléchir face au craintes grandissantes de récession.
L’Opep et ses alliés ont convenu d’une baisse de « deux millions » de barils par jour pour le mois de novembre. Ce qui constitue la coupe drastique la plus importante depuis le printemps 2020, lorsque le cartel avait choisi de laisser près de 10 millions de barils inexploités pour ne pas inonder un marché incapable de les absorber en pleine pandémie de Covid-19.
La Maison Blanche prépare sa réponse
Reste qu’en refusant d’ouvrir largement ses vannes de pétrole, et qui plus est en fermant quelque peu le robinet – et ce, malgré les nombreux appels en ce sens des Occidentaux, l’Opep + a – notamment – irrité Washington.
D’autant plus que la décision du cartel et de ses associés tombe particulièrement mal pour Joe Biden, à un mois d’élections législatives cruciales.
« Nous devons examiner quels outils vont être nécessaires », a expliqué aux journalistes Brian Deese, conseiller de la Maison Blanche pour les questions économiques, sans détailler quelles pistes seraient suivies.
« Le président a donné comme instruction d’avoir toutes les options sur la table et cela va continuer d’être le cas. C’est ainsi que nous abordons la question », a poursuivi M. Deese, qui s’exprimait à bord de l’avion présidentiel Air Force One. Les États-Unis ont déjà annoncé qu’ils allaient mettre sur le marché en novembre dix millions de barils pris sur leurs réserves stratégiques de pétrole.
Notre avis, par leblogauto.com
Il s’agit tant d’un casse-tête politique que d’un camouflet diplomatique pour le Chef de l’Etat US. La hausse du prix des carburants qui devrait en toute logique en découler devrait en effet alimenter l’inflation galopante observée actuellement aux Etats-Unis. Sans que les « efforts » diplomatiques de Joe Biden envers les puissances pétrolières n’aient porté leurs fruits.
Sources : AFP
Il suffirait pour les USA de brandir « la menace » iranienne pour faire plier l’Arabie Saoudite qui se rapproche de la Chine mais dépend des USA pour sa sécurité!
Quoi qu’il en soit. L’Europe regarde et la France veut saisir sa chance de vendre plus d’armes à l’Arabie Saoudite donc nous laisserons les américains aller à la négociation.
Entre Amis, alliés , la Russie devrait fournir » éventuellement vendre » des bombes atomiques Russe à l’Iran pour faire un front anti impérialisme colonialiste de l’Otan/USA.
L’Ukraine est très très loin de l’Atlantique Nord…..
Et pourquoi pas la Mongolie dans l’Otan ? pour bien broyer détruire la Russie et la Chine ???
L’Arabie Saoudite possède des armes de destruction massive
Nous allons apporter la démocratie au peuple saoudien opprimé…
La dictature de MBS n’a que trop duré…
(le tippex vient de sécher sur cette feuille jaunie par presque 20 ans…)
MBS est le dirigeant de l’Arabie Saoudite ? Mince, qu’est-il arrivé à Salmane ben Abdelaziz Al Saoud ? :-O
La riposte des Américains serait la réouverture en masse des puits pour le gaz et pétrole de schiste… Si le baril atteint un sommet !?
Mais rien qu’une forte montée des ventes des VE chez les pays occidentaux + une baisse marquée de la consommation par la limitation de l’utilisation de la voiture généralisée.