Score de fiabilité de 78 %
Basée sur une décennie de données obtenues à partir des évaluations des bornes de recharge par les conducteurs de véhicules électriques, l’étude a révélé que les bornes de recharge aux États-Unis ont un score de fiabilité moyen de seulement 78 %, ce qui signifie qu’environ une sur cinq ne fonctionne pas. Un chiffre inférieur au score obtenu par les stations-service classiques. Sans compter sur les prix de recharge qualifiés de « erratiques ».
La couverture inégale – ou « déserts de recharge » – constitue un autre problème, car des comtés entiers d’États américains comme dans celui de Washington et de la Virginie ne disposent pas d’un seul chargeur public.
Le manque de bornes de recharge pour véhicules électriques dans les zones reculées pourrait même compromettre l’objectif de la Californie d’électrifier les véhicules. Dans le comté d’Imperial, les résidents ont accès à peu de bornes de recharge publiques et la part de marché des véhicules électriques ne représente qu’un cinquième du taux enregistré dans l’État.
Selon le Département de l’Énergie des États-Unis, seulement quatre stations publiques de recharge rapide sont réparties dans la vaste vallée située juste au nord de la frontière entre les États-Unis et le Mexique.
Anxiété liée à la charge et non à l’autonomie
Cette étude voit le jour alors que la croissance des ventes de véhicules électriques ralentit. Début juin, BloombergNEF a réduit ses estimations de ventes de véhicules électriques et a averti que l’industrie automobile s’éloignait encore davantage de la voie de la décarbonation.
Les problèmes de fiabilité surviennent également malgré les investissements massifs de constructeurs automobiles comme General Motors et Stellantis dans les infrastructures de recharge aux États-Unis.
En Amérique du Nord, les conducteurs constatent souvent des équipements cassés car « personne n’entretient ces stations », selon l’étude. Cela conduit à une « anxiété liée à la charge », plutôt qu’à l’anxiété liée à l’autonomie, plus communément évoquée, à laquelle les premiers utilisateurs de véhicules électriques ont été confrontés.
Un problème de plus en plus pressant
Le manque de chargeurs fonctionnels pourrait devenir un problème encore plus pressant si les ventes de véhicules électriques rebondissent.
S&P Global Mobility estime ainsi qu’il y aura un besoin d’environ 1,2 million de chargeurs de niveau 2 – ou capables de charger un véhicule électrique déchargé à 80 % en seulement quatre heures – à travers les États-Unis d’ici 2027.
« La transition vers un marché automobile dominé par les véhicules électriques prendra des années pour se développer pleinement, mais elle a commencé », a déclaré l’analyste de S&P Ian McIlravey. « La transition s’accompagne de la nécessité de faire évoluer le réseau de recharge des véhicules publics et l’infrastructure de recharge actuelle est insuffisante pour supporter une augmentation drastique du nombre de véhicules électriques en service » ajoute-t-il.
La recherche d’Asensio s’appuie sur l’examen de plus d’un million d’évaluations de bornes de recharge rédigées par des conducteurs de véhicules électriques en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, rédigées sur 10 ans.
Sources : Bloomberg
Eh oui l electromobilite n est pas le parcours bucolique qu’imagine les politiques…
Entre les problématique de réseau, les bornes en pannes, les changements de logiciel qui empêche certaines voiture de fonctionner c est loin d être un long fleuve tranquille
En France, l’AVERE annonce 78% de disponibilité sur les points de charge AC (alternatifs, moins de 22 kW).
Si on prend les charges rapides DC (50 kW ou plus) cela dégringole à 72% !
C’est toujours ce gros gros point noir qui freine pas mal de gens de passer au VE.
Ayant fait 250 km vendredi dernier (jour de départ en vacances, classé orange), je me suis arrêté 2 fois dans des stations service avec bornes de recharge.
Pas Tesla, je précise.
La première fois, toutes les bornes étaient… libres !
La seconde fois, 90% étaient occupées mais Il était midi.
100% des voitures immatriculée en France.
Conclusion ? 1. le VE est toujours ultra minoritaire lors des grands déplacements pendulaires des vacances ; 2. les recharges semblent être programmées pour ne pas à avoir attendre bêtement sans rien faire 3. pour les ultra longues distances (international) c’est no way.
Je ne pense donc pas que la fiabilité des bornes soit un vrai problème, contrairement à ce qui est annoncé, mais plutôt l’autonomie et le temps de recharge !
C est sur votre exemple est la preuve vivante que c est toujours parfait et que tout roule ?
J ai des contre exemple au superchargeur de Metz, Angers ou Avalon donc bon..
C’est peut-être une question de QI.
Next!
Mais quel argumentaire dites moi cela prouve la vacuité et votre esprit devant la contradiction avéré de vos propos…
Il serait bon d être poli et d accepter que vos exemples bidon ne font pas foi ?
@Klogul : c’était une réponse du berger à la bergère.
Allez : next!
Autonomie, temps de charge et densité du réseau sont une triade fatalement liée car c’est le besoin de biberonner bien trop souvent et longtemps qui se reporte fatalement sur l’autre.
Pour y arriver avec la densité de stations services en place, il faudrait que les électriques aient une autonomie bien supérieure aux thermiques vu que pour le temps de charge aucun miracle n’est à attendre: Même avec des charges à 800V et en supposant qu’on puisse fournir la puissance pour charger en 5mn, le câblage deviendrait un (trop) lourd problème.
Les acheteurs pourront bien gueuler, généraliser le concept n’est pas viable et le VE a surtout du sens pour un second véhicule quand on peut le charger à domicile. Mais il semble que les politiques aiment jouer à la gabegie (hélas avec notre pognon qui pourrait être mieux utilisé) avec des objectifs intenables… gare au retour de boomerang des acheteurs mécontents, même s’ils y seront pour quelque chose dans leur malheur faute d’avoir utilisé leur cerveau, d’ailleurs il semble que ce soit déjà en cours.
Ça veut dire que cette fiabilité de 3/4 des bornes peut être extrapolé au niveau européen ?
Ne pas oublier aussi que pas mal de bornes ont été installés par les opérateurs juste pour recevoir les subventions mais n’ont jamais été connectées sur le réseau électrique car jugées pas assez rentables …
entre ça et les gens qui se place devant les bornes alors qu’ils ont une voiture avec un moteur thermique juste pour enquiquiner les conducteurs de VE, il y a pas mal de choses à faire encore
non SGL pas 700 km : déjà on laisse env 20% d’autonomie et en plus sur autoroute on consomme beaucoup plus.
La vraie autonomie de VE sur autoroute c’est 300 km pour les meilleures !
Non, les 350km c’est dans l’aspi des camions. Précisément là ou on voit les VE sur autoroute.