WRC Monte-Carlo 2021 : Ogier pour une 7e victoire au MC (8e…)

Ce matin dans l’ES12, Rovanpera perd sa belle 3e place suite à une crevaison tôt dans la spéciale. Il se retrouve avec pratiquement 1 minute de retard sur Neuville qui grimpe sur un podium inespéré par rapport à son début de rallye. Devant, Ogier augmente son avance à 28 secondes avant la dernière spéciale. Est-ce qu’Evans relâche un peu la pression pour assurer la 2de place ?

Dans la Power Stage (la dernière étape bonifiée), Rovanpera semble en mesure de signer le scratch et de prendre les 5 points de bonus. Mais, c’est sans compter sur Ogier et Ingrassia qui signent le meilleur temps avec 3,2 secondes d’avance sur leur jeune coéquipier. Evans prend la 3e place, suivit par Neuville et Sordo.

Au général, Ogier et Ingrassia l’emportent donc. C’est leur 50e victoire en WRC. C’est aussi leur 7e victoire au Monte Carlo en WRC, mais c’est la 8e en comptant 2009 pour l’IRC (Intercontinental Rally Challenge). Ils dépassent les 7 victoires pour Loeb et Elena. Le Monte-Carlo, c’est le terrain des Français et du Monégasque ! Evans se place comme le meilleur ennemi d’Ogier encore cette saison. Elfynn a visiblement trouvé une voiture dans laquelle il s’épanouie. Un champion du monde potentiel.

Mauvaise opération pour Tänak

Neuville et son nouveau copilote Wydaeghe grimpent sur le podium et marquent quelques points de bonus. La saison est longue, mais autant ne pas trop lâcher de points d’entrée de jeu. Rovanpera peut nourrir des regrets avec une belle 4e place qui aurait pu être un podium. Il devance Sordo et Katsuta sur une improbable 6e place.

Derrière, comme souvent au Monte Carlo, on trouve des pilotes de catégories inférieures qui ont su éviter les pièges. Le premier, 7e du général, est l’expérimenté Mikkelsen. Il devance Greensmith pourtant sur une RC1 (WRC). Mais le pilote était le dernier représentant M-Sport et avait pour consigne de ramener la voiture à l’arrivée pour les points constructeurs. Fourmaux et Camili complètent le Top10 de ce Monte Carlo 2021.

Evidemment, le grand perdant de ce MC est Ott Tänak qui abandonne plein de points à Ogier, mais aussi à ses autres rivaux. En remportant la Power Stage, Ogier marque 25+5=30 points. Pas mal pour débuter sereinement la saison. Surtout qu’avec Evans et Rovanpera à bon niveau, Ogier a, à la fois des concurrents, à la fois des équipiers pour prendre les points aux « Hyundai boys ».

On a vu encore ce dimanche matin, des pilotes à la limite avec des tête-à-queue ou des tout-droit. Loubet, Greensmith pour les WRC par exemple. A noter que Guigou et Coria remportent le RGT en Alpine A110. Bravo à eux. A la clé, une belle 22e place sur une propulsion. Astier et 25e, Robert et Ragues au-delà de la 30e place. Voir l’Alpine au Monte Carlo renvoie « quelques » années en arrière…

Prochaine rallye au-delà du cercle arctique avec le Rallye « Arctic Finland » dans un mois.

Classement du Monte-Carlo 2021

Pos Num Pilote Copilote Voiture Cat. Temps Diff. Préc. Diff. 1er
1 1  S. OGIER  J. INGRASSIA  Yaris WRC RC1 2:56:33.7
2 33  E. EVANS  S. MARTIN  Yaris WRC RC1 2:57:06.3 +32.6 +32.6
3 11  T. NEUVILLE  M. WYDAEGHE  I20 Coupé WRC RC1 2:57:47.2 +40.9 +1:13.5
4 69  K. ROVANPERÄ  J. HALTTUNEN  Yaris WRC RC1 2:59:07.3 +1:20.1 +2:33.6
5 6  D. SORDO  C. DEL BARRIO  I20 Coupé WRC RC1 2:59:47.9 +40.6 +3:14.2
6 18  T. KATSUTA  D. BARRITT  Yaris WRC RC1 3:03:35.0 +3:47.1 +7:01.3
7 25  A. MIKKELSEN  O. FLOENE  Fabia Evo RC2 3:03:57.3 +22.3 +7:23.6
8 44  G. GREENSMITH  E. EDMONDSON  Fiesta WRC RC1 3:04:54.8 +57.5 +8:21.1
9 20  A. FOURMAUX  R. JAMOUL  Fiesta Mk II RC2 3:05:49.5 +54.7 +9:15.8
10 24  E. CAMILLI  F. BURESI  C3 RC2 3:07:14.7 +1:25.2 +10:41.0

Illustration : Toyota/Ogier

(31 commentaires)

  1. J’ai essayé de suivre sur canal+, c’est pas génial comme réalisation ! Difficile de comprendre où on est, il manque des spéciales, commentaires à côté du sujet..
    J’ai l’impression que l’on a pas trouvé la recette pour rendre le wrc sympa regarder à la télé

    1. La chaines Wrc est pas mal mais sacrement payante…
      Cette fois, en plus de Beck Williams (la voix du wrc) il y avait Mads Ostberg. Mais oui, pas simple de filmer des épreuves aussi étendues (même si il était bien plus court que d’habitude).

    2. La « TV » a ceci d’intéressant qu’elle offre un support visuel fort appréciable, qui permet de mieux matérialiser ce dont on parle à longueur d’articles, voire de polémiques, et c’est instantané, quasi du temps réel.
      Certes, il y a beaucoup à redire en terme de réalisation, comme le choix de montrer plus d’interviews que de spéciale, ou de passer des heures sur des seconds couteaux, sans oublier les tics de la TV : être bavard, expliquer tout tout le temps, et l’impossible conciliation du niveau de commentaire entre les connaisseurs et les profanes tout en restant intelligible; mais ça reste très sympa à suivre visuellement, que l’on coupe ou non le son, parce qu’on mesure mieux dans quelles conditions de route et de météo les faits se jouent, et parfois même, on prend des claques tellement c’est beau à voir.
      Mais comme le « + » de Canal+ ou de WRC+, ça n’est rien d’autre qu’un « plus », ce qui suppose que ça doit s’ajouter à quelque chose d’autre.

      Car aujourd’hui, et même du temps où l’Équipe possédait les droits du WRC sans avoir à payer un abonnement, je ne garde qu’un œil distrait sur tout ce support visuel, puisqu’il est tout à fait possible de suivre dans de très bonnes conditions le WRC en ayant un œil à la fois sur les sites spécialisés, ceux qui mettent à jour les classements en temps réel, les forums, et les photographes/vidéastes qui postent plus vite que leur ombre sur les RS.

      Alors oui, il y a toujours les nostalgiques du vieux poste de radio qui viendront te narrer le temps jadis où ils suivaient les spéciales de nuit dans le Turini, que cette époque était géniale, et que bien souvent, ce sont les mêmes qui avouent aujourd’hui avoir du mal à jongler avec plusieurs onglets sur un navigateur.
      Mais le fait que le rallye est un sport intrinsèquement complexe, et que la TV reste un média du 20ème siècle à sens unique, qui a toujours eu pour ambition de vouloir faire ressembler le rallye à un GP de F1 (en voulant le formater le plus possible, quitte à le déformer), alors que ces deux disciplines n’ont rien qui puisse les faire se ressembler, si ce n’est 4 roues, un volant, et un chrono (et c’est pas Ocon qui va me contredire là-dessus).

      Et c’est malheureux à dire, mais le rallye est un sport presque aussi exigeant à suivre qu’il est difficile et compliqué à pratiquer. Quelqu’un qui aura du mal à tenir plus de deux heures, un dimanche après-midi, devant 20 voitures faisant le tour d’un circuit, aura du mal à cerner toute la complexité et l’engagement d’un sport qui se déroule sur 3/4 jours, avec un potentiel audiovisuel d’une vingtaine d’heures.

      1. Et pour aller un peu à l’encontre de ce que je viens d’écrire, j’ai quand même adoré l’interview presque impromptue d’Ogier par Delecour qui, tel un grand gamin avide de conseils – et très difficilement contenu par Laurent Dupin – le bombarde de questions sur ses méthodes et la gestion des onboards, sans que jamais il ne se débine, et avec la grande franchise qui le caractérise; et à côté un Julien Ingrassia – seul interviewé au départ – un peu éberlué de s’être fait piquer son interview par Ogier : il est bavard là, alors que d’habitude c’est moi dans la voiture » 😀

        Un moment épique !

        1. Ah ça…Delecour est rafraichissant à voir et les pilotes lui répondent car ils le respectent derrière un volant.

          J’aime les petites interviews un peu cucul du wrc à chaque arrivée de spéciale. Des fois on voit que c’est une obligation pour le pilote qui en dit le moins possible, voir rien et file…
          Ca en dit long sur leur état d’esprit après une ES.

          La retransmission est le point noir pour les organisateurs qui pensent qu’un format type Monza très regroupé, permettrait d’attirer plus de monde.

          Mais rares sont ceux qui font l’effort de suivre trois ou quatre jours de courses par intermitence…le format de power stage filmée est dejà pas mal…même si c’est comme filmer le dernier tour d’un gp de F1.

          1. Un peu comme Montagny en F1, Delcour à largement sa place ! c’est tjrs bien d’avoir des mecs respectés et connus du milieu plutôt que des « consultants » has been comme l’equipe en WEC

  2. …rien vu du tout. pas une image ! pas le temps et défaut de motivation vu le contexte où même si ce n’est pas sur ma route et pas spectateur cette année, je n’aurais rien vu. Chaque an depuis 50 ans je suis le Mté Carlo. Je vois que ça a bagarré : 32 et 40 secondes pour le podium . Je suis très heureux pour l’équipage vainqueur: Le pilote : quelqu’un qui n’écoute pas ses pulsions de folie qui mènent presque toujours à l’élimination. Bravo ! Au moins c’est bonne nouvelle.

    1. Même pas…c’est ça le pire…j’ai recompté pour les deux d’après le palmarès du MC…bref ça arrive 😀

  3. « Petit » commentaire sur les Pirelli, qui ne m’ont absolument pas déçu : ils ont été aussi désastreux que je m’y attendais.
    Quand on voyait la grande qualité de leur travail en F1, on se disait déjà d’emblée que c’était mal barré, mais que c’était quand même à moitié leur faute, puisque c’était la FIA qui leur demandait contractuellement de faire du travail de sagouin.
    Hé bien il faut croire que c’est devenu une véritable marque de fabrique, puisque j’ai compté sur ce rallye pas moins de 11 crevaisons !

    Je n’ai pas les stats sur l’ensemble d’un championnat pour avoir une idée d’ordre de grandeur sur le sujet (car j’avoue que je n’ai jamais eu à me poser la question de la fiabilité des Michelin), mais alors, à moins que sur cette édition 2021, 10 pilotes se soient tous passé le mot pour bourriner à fond dans les cordes sales, tout en sachant que le MC n’est pas non plus de rallye de l’Acropole, y’a franchement de quoi craindre le pire pour la suite.

    La palme à Tanäk, déjà très peu élogieux de ses nouveaux pneus lors des essais pré-MC (lui qui connaissait à la fois les Michelin et les DMack), qui a été récompensé comme il se doit par deux crevaisons la même matinée, ruinant ainsi son début de saison. Après on pourra toujours disserter sur le fait qu’il avait le choix de prendre une deuxième roue de secours, ou qu’il ne pouvait pas dire qu’il n’était pas au courant de la fragilité du pneu italien, mais 2x dans la même matinée, c’est fort de café. Je crois que même Petter Solberg n’avait pas connu pareille mésaventure ^^

    1. Oui les Pirelli ont semblés particulièrement fragiles sur ce MC. Je crois qu’il y a même Fourmaux qui termine sur 3 roues mais remporte quand même le wrc3.

      Sur un rallye, on va laisser le bénefice du doute à Pirelli. Mais je crains comme vous sur les rallyes durs pour les pneus qu’il n’y aie qq soucis.

    2. En fait c’est Rossel qui remporte le WRC3 sur 3 trois roues, dans un final qu’on va pour le coup qualifier de « déjanté » (j’assume pas !).

      Dire que Meeke trouvait il y a quelques années que les jantes de sa Yaris étaient « trop fragiles »… Ici on avait parfois l’impression que ça roulait mieux sur la jante qu’avec le pneu !

  4. Les interviews sont sympas car elles ajoutent vraiment au côté humain à des équipages qui, parfois, ont un peu trop la tête dans le guidon, et ça permet aussi de voir certains caractères s’affirmer sur la longueur (et puis y’a parfois matière à discuter derrière).

    En terme d’apport, c’est un peu l’équivalent de la radio rendue « publique » en F1, y’a un aspect technique intéressant, et des fois, ça arrive de les voir péter un câble, de faire du sarcasme (Tanäk adore ça), goguenard (Loeb qui se disait « posé » après avoir claqué un scratch) ou de montrer à quel point ils peuvent se montrer bougons, voire carrément peu amène (du genre de Lappi ou Suninen). Dans ce derniers cas, je ne serais pas surpris que vis à vis de leur employeur, une mauvaise attitude dans l’exercice ait pu leur jouer des tours, en affichant ainsi une si faible motivation/détermination.

    Mais le problème, c’est qu’à force de réduire la taille des spéciales, le temps passé sur les interviews paraît complètement disproportionné, car toujours le même (et en plus d’être parfois faites dans un mauvais timing). Du coup on a l’impression de ne voir plus que ça de l’épreuve, alors que ce n’est censé être qu’un plus sympa qui vient juste ponctuer une performance.
    Et le côté « obligatoire » qui confère un peu un aspect de « corvée » à l’exercice, n’arrange rien.

  5. Injuste, mais la décision tient plus au fait (du moins il me semble) qu’il est interdit sur le territoire français de rouler avec une roue en moins ou même simplement endommagée, et que cette décision en est le reflet. Parce qu’on n’est pas au Mexique, M. Elena 😀 !

    En revanche, à un moment après l’ES10 où l’on voit Tanäk arrêté, notamment pour satisfaire un besoin pressant, on voit également un groupe de gendarmes situés à quelques mètres observant la scène, ne manquant pas non plus d’observer l’état du train roulant pour l’un d’entre eux :
    https://nsa40.casimages.com/img/2021/01/24/210124064211168731.png

    Etaient-ils à ce point « bloqués » par les règles sanitaires pour ne pas prendre l’initiative de rappeler à l’équipage qu’ils n’avaient pas le droit de rouler en l’état, et surtout, n’était-ce pas leur devoir de le faire ?

      1. C’est du grand n’importe quoi quand même…mais c’est comme les grandes épopées des safari rallies ou autres.
        Ca c’était du grand Mendes…avec des réparations à l’arrache, mais surtout des voitures venant en sens inverse, posées sur le côté et la population…

    1. Pas super clair l’épisode avec les gendarmes.
      Et pas sur que les pandores parlent l’Estonien 🙂 😉
      Visiblement Tanak a remis une « vieille » roue (celle qui avait crevé sur la première spéciale) pour éviter de rouler avec la 2nde qui avait une crevaison lente.
      Mais cela n’a pas suffit.
      Tänak est quand même beau joueur puisqu’il dit que c’est sa faute, qu’il n’a pas noté les cailloux lors des recos (genre il aurait pas noté cela…).
      Il ne se lâche pas encore sur les pneus 🙂 😀

      Par contre, je crois que même au Mexique désormais la FIA exclue un équipage dont la voiture n’est pas en état de rouler sur route ouverte.
      Genre un bout de carrosserie arrachée et qui pendouille peut être gênant.

      Là, la règle a été rude pour Tänak car le MC a décidé qu’il fallait rentrer à Monaco sans assistance ce jour là.
      Une règle de dernière minute pour compenser les 50 km en moins sur le rallye.
      Ils pourraient simplement mettre des spéciales 2 ou 3 fois plus longues…

      Là, les spéciales sont si courtes que si on crève au début, il est plus « rentable » de finir sur 3 roues que de changer la roue en spéciale.
      On est dans de l’ultra-sprint. Ce n’est plus le rallye d’avant…mieux ou pas ? Je ne sais.

      Le Monte-Carlos à la fin des années 70 c’est 500 km…1/3 voire 1/4 des voitures à l’arrivée seulement.
      Et sauf erreur, cela monte à plus de 600 km avant de retomber peu à peu.
      Un peu comme si le 200 m en athlé ne faisait plus que 100 m mais s’appelait toujours 200 m…pas la même course.

  6. Les commissaires notent bien le caractère exceptionnel de la situation dans leur décision (notamment à cause du fait que Rally2 n’est pas autorisé le dimanche), ajoutant que ça ne pourra constituer de précédent. Après, même avec une assistance à Gap ou à Monaco, je ne vois pas bien ce que ça aurait pu changer pour lui, puisque pour pouvoir continuer le lendemain, il devait quand même faire la route sur 4 roues, ce qui n’était de toute façon pas possible.
    Au départ de la journée, il pouvait toujours en prendre une 6ème comme ils l’ont fait chez Toyota, et au final, c’est plus ça qui le pénalise que son « oubli » de prise de note, puisqu’au lieu d’avoir quelques points possibles dans la PS, il en a 0 de façon certaine, sachant aussi le contexte de l’assistance impossible à la fin de la journée. Et au final, ça fait pas mal d’erreurs pour Hyundai ce WE (Adamo a parlé de choix de pneus stupides concernant Neuville).

    Le rallye actuel est ce qu’il est, et j’en suis le premier désolé. Une couche de covid par dessus n’aide pas, le couvre-feu encore moins, les règles particulières de l’ACM n’en parlons pas… bref, tout ça fait que, même si je trouve la sanction quelque part justifiée, la peine en revanche est excessivement sévère, vu le contexte. Et partir avec zéro point est déjà bien dur à avaler en soi.

    Autrement, je crois que c’est suite à l’épisode de Loeb au Mexique que le règlement a été modifié au sujet de l’intégrité de la voiture (de mémoire au MC 2015, il avait eu une suspension tordue qui ne l’avait pas empêché de rallier l’assistance, au prix d’un bon gros bricolage). Mais tant qu’on peut encore y faire des rodéos au milieu des parkings, moi ça me va 😀

    1. L’assistance aurait pu être à la fin de la spéciale et non à perpette.
      Après c’est la règle du rallye d’avoir spéciales+liaisons.
      En rallye-raid, les liaisons sont plus « cool » (genre on se tracte, on se passe une roue, etc.).

  7. Ogier a égalé le nombre de victoires de Loeb au monte carlo. Je ne pense pas que dans les statistiques il faille intégrer sa victoire en ERC. Dans ces conditions Loeb est 10 fois champion du monde si l’on compte le championnat junior. Un pilote de F1 qui gagne Monaco par exemple pour rester dans la région il ne lui est pas compté les victoires en catégorie inférieure. Cela n’enlève rien au talent d’Ogier ni au fait qu’il soit le maître de ce rallye mais cette victoire lui permet d’égaler Loeb.

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