WRC : faudra-t-il ouvrir la route au Portugal ?

En Suède, déjà, Jari-Matti Latvala avait préféré ne pas se placer au dernier rang pour éviter de découvrir une route trop dégradée durant la première journée du rallye. Au Portugal, l’auteur du meilleur temps de la qualification devrait faire face à un sacré casse-tête.

Car s’il est préférable de laisser ses concurrents balayer la trajectoire sur les habituelles spéciales du Rallye du Portugal, le parcours de l’édition 2012 pourrait cacher un sacré piège.

Après une première super-spéciale disputée à Lisbonne à 14h30, les équipages prendront la route du sud du pays avec trois vraies épreuves spéciales à disputer de nuit.

Et c’est là que tout pourrait changer. Car ces 35,58 kilomètres chronométrés pourraient se remplir de poussière stagnante au fil des passages. De nuit, sans l’habituelle brise, la poussière soulevée par le passage des WRC ne retomberait pas. Dans ce cas, inutile d’espérer s’en sortir sans partir devant.

« Plus qu’ailleurs, le choix de l’ordre de départ sera épineux », confirme Sébastien Loeb. « De nuit, la poussière peut rester indéfiniment en suspension. Dans ces conditions, vaut-il mieux balayer la route mais bénéficier d’une bonne visibilité, ou bénéficier d’une trajectoire propre avec le risque de se retrouver dans un brouillard de poussière ? Réaliser un bon temps lors de la spéciale qualificative ne sera pas suffisant, il faudra analyser finement les conditions météo pour faire le bon choix. Seule certitude : un chrono ‘moyen’ et une position de départ ‘moyenne’, aux alentours de la 7e ou 8e place, sera une solution perdante à tous les coups ! »

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Source et photo : Citroën

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