Et si Volvo Trucks était dans le vrai en supprimant la cabine de son camion autonome ? Contrairement aux camions Tesla ou Nikola, Vera n’en possède pas et réduit le rôle de tracteur à sa plus simple expression.
En plus de son aspect particulier et de son côté autonome, Vera est électrique. Le « camion » est connecté en permanence au cloud pour pouvoir être surveillé à distance. Ce centre déporté permet de contrôler le trajet de la flotte de camions, mais aussi le niveau de charge de chacun d’entre eux, l’état du chargement, etc.
Volvo parle même de coopération entre les camions qui peuvent se relayer au besoin, rouler en convoi, ou autre solution. Pour l’instant, Vera est en développement. C’est plus qu’un concept pour Volvo Trucks. Le constructeur est persuadé de la pertinence du modèle. Dans un premier temps, ces camions autonomes pourraient opérer sur les sites logistiques, les ports, ou entre deux sites proches.
« Travailler 24/7 pourrait signifier des livraisons plus rapides pour les consommateurs. De plus, comme les véhicules sont électriques, la société peut profiter d’un bruit, de bouchons et d’émissions réduits » déclare Mikael Karlsson, Vice-Président des Solutions Autonomes chez Volvo Trucks.
Le camion autonome préservera les emplois de chauffeurs
Pour ceux qui craindraient déjà de voir disparaître le métier de chauffeurs poids-lourds, Volvo tient à rassurer. Pour eux, l’avenir ce sont des « robots » qui effectuent les manœuvres répétitives tandis que des chauffeurs expérimentés se chargeront des trajets compliqués, des parties qui demandent des qualités de conduite.
« Dans beaucoup d’usines, des pans de la production sont hautement automatisés tandis que d’autres demandent d’être opérés par des humains. Je crois que l’industrie du transport évoluera de la même manière. Je prévoies qu’il y aura un besoin de plus en plus d’automatisation là où cela a du sens, comme pour les tâches répétitives. En retour, cela augmentera le besoin en conducteurs dans d’autres applications ».
Pour le moment, Vera est testé dans un centre Volvo Trucks. Les premiers tours de roues hors de ce centre devraient se faire dans un environnement clos et connu des camions (ou du centre opérationnel). Pas question de brûler les étapes chez Volvo. Vera roulera doucement également. « Vera n’est pas prévu pour être une solution pour tout le monde » conclut Karlsson.
Illustration : Volvo Trucks
Le tracteur a aussi un rôle aérodynamique en face avant de la remorque…
Si ils restent sur cette piste, il faudra caréner l’avant des remorques, fini le conteneur cubique, ou bien il sera encapsuler par une forme plus aérodynamique
Pour le moment, Vera devrait opérer à basse vitesse. Sans doute de 20 a 50 km/h. Le côté aérodynamique n’est pas prépondérant.
Mais le jour où cela ira plus vite, oui il faudra y penser.
Supprimer la remorque, et on y verra….une voiture.
A mon avis, ils développent la technologie de telle sorte qu’elle puisse s’appliquer autant à un camion qu’à une voiture (notamment sur la position, la hauteur des capteurs, etc…). Mais aussi, ça servira à…rassurer les futurs clients automobilistes. Comme disait un article il y a peu, les premiers véhicules autonomes serraient d’abord les véhicules sur routes fermées (les mines par exemple). Ensuite, ce sera sur les routes ouvertes avec les camions (les professionnels ainsi que leur clients y voient avec beaucoup d’intérêt cette technologie, longue distance, roulage 24/24h, trajets réguliers, etc…). Et enfin seulement, ce sera les automobilistes. Le fait donc d’avoir un tracteur ultra bas, pas plus haut qu’une voiture, et donc avec des capteurs positionnés identiquement, cela rassurera les automobilistes (et les autorités).
D’ou viendra tout l’électricité ? Du charbon ? …
D’où vient le gaz oil ?
@Isaac : tout dépend du pays, de l’endroit où le camion sera rechargé, etc.
En France, cela viendra probablement du nucléaire à 75%.
Mais il y a des centres logistiques qui ont d’immenses panneaux photovoltaïques sur leurs toits pour justement préparer l’ère du VE.
Des toits inutilisés et donc intéressants à couvrir.
Merci de le dire @Thibaut Emme ! 🙂
Si l’on prépare activement l’avenir, les futurs camions seront électrique/PAC hydrogène (pour l’autonomie) le tout produit par des ENR.
Il faut bien commencer une Jour !?
Pétrole et Gaz viennent principalement par des dictatures et coûte à la France entre 30 à 70 milliards €, et je ne parle pas de la pollution et des problème sanitaire que cela engendre.
Nous sommes au début d’une nouvelle ère.
Si nous voulons conserver au maximum les voitures « plaisir » il faut que rapidement que les véhicules « utilitaire » et tous autres moyens de transport (maritime, aviation, ferroviaire, etc.) deviennent au maximum le plus propre possible dans la mesure des possibilités technique.
Ben j’espère bien parce le nucléaire ou le charbon, non merci… Clairement anti-écologique
Non, d’au moins 70% d’autre chose que du charbon ou du gaz :
https://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/album_images/mix-electrique-ue28-2015-2030_zoom.png
Mais c’est toujours sympa de relayer les FUD des pétroliers en balançant se genre de petite phrases assassines avec un point d’interrogation histoire de sauver les apparences…
il est relativement facile de faire une cheminée à la norme euro6
par contre, sur des millions de voitures et camions, c’est une autre paire de manche (surtout de ce qu’on en sait depuis le dieselgate…)
Pour l’aérodynamique il faudra juste modifier la remorque et pas le tracteur… la remorque gagnera même en volume de chargement….
En mettant une « petite cabine » (un embryon de cabine qui sert de saute-vent), on peut travailler avec les remorques actuelles sans les modifier.
Cela peut aussi avoir son intérêt.
Mais bon, comme Vera va dans un premier temps rouler à 30 ou 50 km/h max… 🙂
Et même du volume de chargement à gagner en avançant le porte à faux de la remorque par dessus le tracteur.
Voyons encore plus loin avec un véhicule monobloc sur la totalité de la cabine + remorque actuel. Et les essieux pourrait pivoter à 360° offrant bien plus de maniabilité qu’à l’heure actuelle !
L’énorme avantage du tracteur tel qu’on le connait est qu’il s’attache et se détache en qq instants.
Et sans avoir recours à du matériel extérieur.
Avec un tracteur sous la remorque, on se retrouve à avoir besoin d’un moyen de dépose de la remorque.
On peut envisager un système de vérins hydrauliques façon train d’atterrissage d’avion sur les côté pour soulever le « container » pendant l’opération.
Mais cela complique les choses non ? Sans compter les essieux à 360°.
Il doit bien y avoir des ingés qui y pensent quand même 🙂
non gigi
le porte à faux à l’avant n’aura pas d’incidence en ligne droite
mais dans un virage (serré), ce porte à faux va déborder à l’extérieur du virage. Soit déborder sur la file d’en face, soit déborder à l’extérieur (arbre, maison, poteaux….).
fais un test avec des ciseaux (en masquant un bras) et tu verras tout de suite le hic
Ils ont réinventé le Steinwinter Supercargo? ^^
et avec le dolly sous la remorque , la polyvalence pour les tracteurs nouvelle génération. On avance