Bien en phase avec sa tradition sécuritaire, et loin des assurances pour chauffard créées en Suède, Volvo dévoile 2 prototypes d’équipement qui constituent des solutions concrètes aux problèmes de l’alcool au volant (10000 morts par an en Europe) et de la sur-représentation des jeunes dans les accidents de la route (ils combineraient vitesse excessive et manque d’expérence).
Volvo a conçu un analyseur d’haleine intégré à la ceinture de sécurité. Pour que la voiture accepte de démarrer, le conducteur doit satisfaire à deux obligations:
– attacher sa ceinture, ce que trop de gens ne font pas encore automatiquement.
– souffler dans l’éthylomètre qui y est attaché. Si celui-ci ne détecte rien d’anormal, alors il s’éclaire en vert, et autorise la mise en route du moteur. En revanche, si l’alcoolémie est excessive, alors il affichera une lumière rouge et empêchera l’allumage.
Ensuite, le fabriquant suédois propose de moduler la vitesse maxi d’un véhicule via une « speed key », clé programmable limitant la vitesse. Par exemple, le parent qui prête sa voiture à ses enfants pourra en brider l’allure maxi à 90km/h en agissant sur la clé de contact.
Un système déjà plus discutable, car une accélération au bon moment peut tirer d’un bien mauvais pas. En outre, si le parent oublie de déprogrammer la clé en la reprenant, il pourrait se retrouver à court de puissance à un moment critique, lors d’un dépassement par exemple. Il faudrait que ce système d’une part autorise de dépasser la vitesse préréglée durant un petit laps de temps et d’autre part soit couplé avec un avertisseur soit sonore soit lumineux révélant qu’il est activé.
Ces 2 projets sont donc intéressants, mais en aucun cas ils ne doivent faire perdre de vue que le principal élément de sécurité en voiture réside dans une bonne formation de la personne qui est volant. Autant dire qu’en France, il y a du boulot…
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