Volkswagen:les négos sur l’avenir de Diess loin d’être finies

Une décision avant le conseil de surveillance de jeudi de plus en plus incertaine

Selon les sources, il s’avère de moins en moins clair de savoir si une décision pourrait – comme initialement prévu – être prise avant jeudi – date à laquelle se tiendra la réunion annuelle du conseil de surveillance dédiée au plan d’investissement quinquennal de Volkswagen.

Il est toutefois peu probable que la réunion soit retardée, a indiqué une personne au fait du dossier.

Diess affiche un ton optimiste

Diess a affiché un ton optimiste la semaine dernière, lors d’une réunion de directeurs, affirmant que les négociations avec les syndicats se déroulaient bien : « Mon humeur est très bonne, car nous avons fait beaucoup de progrès », a-t-il même déclaré.

Volkswagen, ainsi que Porsche SE, le gouvernement régional de Basse ont refusé de commenter.

Les propos de Diess sur de probables pertes d’emplois ne passent pas

Les propos émis par Diess lors d’une réunion du conseil de surveillance en octobre dernier, selon lesquels 30 000 emplois pourraient être perdus si la transition vers les véhicules électriques n’était pas bien gérée ont suscité la colère des dirigeants syndicaux, qui ont vivement critiqué un « manque de planification stratégique » et une « mauvaise communication ».

Convocation du comité de médiation de Volkswagen

Le président du conseil de surveillance, Hans Dieter Poetsch, a convoqué à plusieurs reprises un comité de médiation pour apaiser les craintes suscitées par les propos de Diess, mais à l’heure actuelle, aucune solution n’a été trouvée.

Vers un compromis global

Les négociations devraient aboutir à un compromis global comprenant à la fois une décision sur l’avenir du DG et des détails sur les investissements futurs et les perspectives d’emploi pour les employés, ont indiqué les sources.

Notre avis, par leblogauto.com

Le conseil de surveillance de Volkswagen discute actuellement du cycle de planification. Il s’agit de déterminer quels modèles seront construits dans quelle usine. Ce qui entraînera des investissements correspondants si le contrat est attribué ; si un modèle est abandonné, la menace de pertes et de suppressions d’emplois pèse sur les têtes des salariés. Un sujet en phase avec les propos de Diess évoquant une importante vague de suppression d’emplois.

Et pourtant, comme le rapportait récemment le media allemand Handelsblatt, cette année « le DG, qui joue généralement un rôle central, sera largement exclu du cycle de planification ».

Au lieu de cela, les discussions avec les comités d’entreprise seraient principalement dirigées par les responsables des marques du groupe ainsi que par le patron de Porsche, Oliver Blume, en tant que directeur de la production du groupe et le directeur des ressources humaines Gunnar Kilian.

Le journal indique que Diess est tenu informé des consultations sur l’attribution des usines, notamment en ce qui concerne Hanovre, Wolfsburg et d’autres régions.

Les différents cercles de travail du groupe indiquent toutefois que le supposé homme fort du constructeur n’y est pas directement impliqué.

Si certains voient l’avenir de Diess chez Volkswagen fortement remis en cause si de telles décisions sont prises sans la contribution du DG, d’autres y voient au contraire la suite d’un éventuel compromis qui aurait été mis en place en vue de permettre le maintien de Diess au pouvoir. Aux uns la responsabilité des affaires quotidiennes, au patron actuel de se concentrer sur les grandes décisions stratégiques.

Les familles Porsche/Piëch continueraient à s’accrocher à Diess précisément à cause de sa décision – stratégique – de conduire Volkswagen à marche forcée vers les motorisations électriques. Une telle politique renforçant la confiance des investisseurs sur le marché des capitaux.

Sources : Reuters, Handelsblatt

(3 commentaires)

  1. VW un cirque pathétique d’un autre temps !! Gardons le meilleur pour plus tard …VW le constructeur qui a la plus grosse dette !!
    Si Diess n’a plus de boulot un jour, son copain Musk…va l’embaucher !!

  2. @jdfor le pathétique est plutôt dans ton commentaire que chez un groupe industriel soixantenaire devenu leader mondial

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