Volkswagen veut devenir moins allemand

Lors d’une conférence de presse tenue lundi, Jochen Sengpiehl a déclaré : « la marque n’est pas en bonne forme par rapport aux années précédentes » et une partie de cela parce que l’entreprise essayait d’être « trop allemande. »

Le directeur marketing a également précisé que, parallèlement au scandale dieselgate, les modèles de la marque étaient moins attractifs. Sengpiehl a enfin ajouté : que la marque devait être « plus colorée », car « nous voulons que les gens s’amusent avec nous ».

Tout un programme qui passera par le lancement d’un nouveau logo l’année prochaine. Jochen Sengpiehl n’en a pas dit plus, mais a toutefois précisé que le logo actuel sera mis à jour pour mieux apparaître sur les voitures et les écrans de smartphones. Le dernier dépoussiérage remonte à 2012.

Ce nouveau logo s’accompagnera d’une communication accrue sur les médias sociaux et une augmentation de la publicité sur internet. Volkswagen utilisera les deux dispositifs pour promouvoir la technologie de la marque et ses véhicules électriques. Le directeur marketing explique que l’accent sur ces la technologie et es véhicules électriques permettra de justifier des tarifs plus élevés.

Cette volonté d’être « moins allemand » passera aussi par une décentralisation des services marketing avec l’installation de centres de marketing dédiés sur les principaux marchés. L’objectif de ces nouveaux centres est d’adapter le message de l’entreprise à des marchés spécifiques et de réagir rapidement aux conditions changeantes. Les services marketing décentralisés joueront aussi un rôle majeur dans le lancement des futurs modèles électriques de la marque.

(18 commentaires)

  1. Ce n’est pas parce que la marque est « trop allemande » que VW perd en attrait, c’est parce que ses directeurs sont arrogants, enchainent les scandales et se moquent gaiement de leurs clients.

    1. L’un des gros problèmes selon moi c’est que VW a fait grimper Skoda qui est désormais plus « sympathique » niveau design que la maison mère. Et côté prix, c’est toujours un cran en dessous.

      Au final, on entend souvent que le prix est cher « pour juste une VW » alors qu’il fut un temps où c’était plutôt « oui c’est cher, mais c’est une VW ». La marque n’a plus la même signification dans l’inconscient des gens.

      Un logo va-t-il sauver l’affaire ? Mouais. A part vouloir faire plus vert que vert, VW semble se chercher.

          1. bananas: qualité de la moquette, tout le coffre (moquette, métal non peint et apparent). Je persiste à dire que la Polo est bien loin de ce que nous avait habitué VW.
            quant au T-Roc, j’ai hâte de le voir de près.

        1. le plus drôle, Yorgle, est de voir la presse auto subventionnée par VW retourner sa veste et jurer qu’au final, une qualité perçue pas au top ce n’est pas si mal, alors que pendant des années où VW surjouait ce facteur pour faire diversion face à la baisse de la qualité réelle (la fiabilité), cette même presse descendait tout la concurrence parce que « pas assez qualitative » !

    2. de toute façon, VW est déjà « moins allemand », vu que techniquement parlant, plus de la moitié de leur production n’est pas faite en Allemagne !

  2. Un nouveau logo? ça sens le rafraichissement à la Audi, un bon vieux flat design tout moche mais à la mode.

  3. En effet, Skoda est un gros caillou dans la chaussure de VW.
    Pourquoi acheter VW quand on a au moins aussi bien pour moins cher chez Skoda.
    Le slogan « Das Auto » les a aussi beaucoup desservis.

  4. La concurrence, notamment française, qui s’est réveillée et une concurrence interne qui monte en régime, çà commence à faire mal.
    Cette démarche est significative : ils ne vont rien changer à leurs autos, ils vont juste changer l’emballage médiatique et publicitaire et dépoussiérer le logo…

  5. une marque plus colorée, plus fun…..mais ça se vend avec un « design ultra classique » pour ne pas effrayer la clientèle, gris métallisée, et TDI parce que « ça décote moins lorsque je revendrai la voiture dans quelques années…. »

  6. Finalement, le nombre impressionnant de marques au sein de VAG, qui devait être le point fort du groupe (notamment au niveau des voitures de fcontions auprè-s sdes entreprises, chaque employé ayant le choix, ce qu’aucun autre groupe ne peut offrir), va devenir son talon d’achille, faute d’avoir su donner à chaque entité du groupe une identité et une cible propre

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