Volkswagen toujours indécis sur le Tanoak

Le Volkswagen Tanoak pourrait ne pas être mis en production à la suite de l’accord signé entre le constructeur allemand et Ford dans utilitaires légers en juin dernier.

Dédié au développement conjoint de véhicule utilitaire léger, l’accord prévoit dans un premier temps de renouveler les fourgons intermédiaires, Transporter/Multivan et Transit Custom. Il pourrait s’étendre plus tard à d’autres segments comme les pick-up légers à vocation internationale que sont les Ford Ranger et Volkswagen Amarok.

À la place d’un Tanoak monocoque dérivé du SUV Atlas, les dirigeants allemands réfléchiraient à lancer sur le marché américain un futur Amarok dérivé du Ford Ranger. Volkswagen chercherait en effet à réduire les coûts de développement du pick-up produit en Europe et en Amérique du Sud.

Un VW Amarok dérivé du Ford Ranger permettrait également au constructeur d’éviter le processus d’homologation américain, le travail étant déjà fait par Ford, et de le lancer plus rapidement sur le marché.

Il n’est pas sûr toutefois que les concessionnaires américains soient enthousiastes à l’idée de vendre un Ford Ranger rebadgé. Ils ont en effet encore en tête l’échec du Volkswagen Routan, un Chrysler Town & Country rebadgé, vendu trop cher face à son homologue américain.

Volkswagen ne pourrait donc pas avoir d’autre choix que de lancer le Tanoak. Basé sur l’Atlas, le Tanoak est un pick-up monocoque de loisirs, offrant un confort de SUV, avec la possibilité d’emporter vélos, skis ou surfs dans sa benne.

Honda offre déjà ce type de pick-up dans sa gamme avec le Ridgeline, mais ses ventes restent atones avec 34 749 ventes en 2017 contre 198 124 unités pour le Toyota Tacoma , fidèle au châssis à échelle, sur la même période. Aux côtés d’un Volkswagen Atlas qui peine à trouver ses clients avec 27 119 ventes en 2017, les faibles volumes d’un Ridgeline n’encouragent guère Volkswagen sur la voie d’un pick-up monocoque et plaident pour un Ford Ranger rebadgé.

(17 commentaires)

  1. L’Atlas peine à trouver sa clientèle ?
    Bah hier dimanche 2 septembre 2018, Chapapatte dans son TURBO-VW-AUDI-AUTO-show a pourtant soutenu le succès incontestable de ce monstre tôlé qui attendait le PU avec impatience…
    En bon ambassadeur zélé chapapatte aurait il intoxiqué le public ? (en même temps avec une Vw intoxiquer le public, c’est presque naturel…)..

    1. Depuis le début de l’année, l’Atlas fait entre 4000 et 5000 unités par mois. Ce n’est pas franchement bouleversant, et ça reste en dessous des Jetta et du Tiguan, à peine au dessus de la Passat en fin de vie. Il y a eu un petit sursaut à 6500 unités en juillet, mais le Tiguan aussi…

      1. s’informer est la base pour critiquer ensuite…
        sinon on colporte des « on-dits »…
        Chapapate fait des reportages sur des VW qui n’ont à la fois aucune chance d’être vendues en Europe mais qui en plus rament sur le marché auquel elles sont destinées…
        C’est beau quand même le dévouement pour faire passer la fumée…

        1. J’ai rien compris à ce que tu baragouines zeboss…

          Oui, j’ai déjà vu Turbo, donc oui, je sais de quoi je parle, et oui, c’est une belle merde !

    1. 2 articles sur ce sujet entre le 1er et le 3 septembre, ce n’est pas fait pour faire oublier il me semble.

      Désolé, mais avec l’arrivée d’autres articles, les sujets glissent peu à peu dans la liste, et nous n’avons pas pour habitude de les forcer à remonter, ou rester en haut (hormis pour les essais et pour les principales nouveautés des constructeurs français…).

  2. Groupe qui se dit leader mondial et qui ne peut produire de pick-up …
    En fait tant que la Chine sera là, ça ira … le jour où
    ils perdent des parts de marché sur le marché chinois …

  3. L’acheteur US veut un châssis séparé pour son pick up parce qu’il sait que c’est plus solide, et que ça se répare en cas de gros choc. D’où la mévente du Honda.
    De toute façon la tenue de route aux US qui s’en soucie ? Toutes les routes sont droites et même en montagne elles sont hyper lisses.

          1. J’étais dans l’East End, donc l’Amérique profonde (mais pas la bible belt quand même).
            Et toi ?

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