Les deux protagonistes viennent en effet de réaffirmer leur objectif de fusionner, annonçant même leur ferme volonté de travailler de manière constructive pour y parvenir. Souhaitons leur bon courage ….!
Les présidents du conseil de surveillance de Porsche, Wolfgang Porsche, et de Volkswagen, Ferdinand Piëch, ont ainsi indiqué dans un communiqué qu’ils « confirment que l’objectif d’un groupe automobile intégré est toujours poursuivi ». Enfin, jusqu’à nouvel ordre serait-on tenté de dire …
Défi majeur : tenter de limiter les tensions familiales apparues au grand jour ces dernières heures, et génératrices de « rebondissements », pour parler poliment. Rappelons ainsi qu’une réunion de travail sur la fusion avait été suspendue lundi, l’avenir ne laissant paraître qu’un flou pas forcément artistique.
Mais Ferdinand Piech, tout à la fois patron de VW et membre de la famille contrôlant Porsche, semble désormais être prêt à enterrer sa hache de guerre.
N’oublions pas que Porsche tente actuellement de s’allier politiques et financiers pour améliorer sa situation financière. Mais son endettement à hauteur de neuf milliards d’euros en fait fuir plus d’un …. y compris Wolkswagen.
Porsche a certes essayé en mars dernier de s’assurer jusqu’à 12,5 milliards d’euros de prêts pour refinancer sa dette, mais « seuls » 10 milliards ont pu être « récoltés ».
Selon des sources proches du dossier, le constructeur aurait quelques difficultés à obtenir un prêt supplémentaire de 2,5 milliards d’euros.
Porsche a déclaré pour sa part être en « discussions prometteuses » avec un investisseur potentiel, sans plus de précisions. Se refusant à commenter les rumeurs laissant entendre qu’il allait bénéficier d’un investissement compris entre trois et quatre milliards d’euros d’un intervenant basé au Koweït.
Günther Öttinger, le ministre-président du Bade-Wurtemberg, a déclaré de son côté qu’il ferait « tout ce qui est légalement et économiquement possible » pour assurer un solide développement de Porsche. Selon la presse allemande, le Land pourrait fournir deux milliards de dollars de garanties de crédit au constructeur.
Néanmoins, rappelons que la Basse-Saxe détient un peu plus de 20% de VW et peut opposer son veto à toute décision majeure concernant ce dernier.
Sources : AWP, ats, Reuters, AFP
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