Constructeur le plus cher du monde Cette affirmation n’a en fait rien à voir avec le tarif des véhicules, et ce même si la gamme du groupe comporte son lot de véhicules de prestige, dont la superlative Veyron. Non, il s’agit ici de la capitalisation boursière de l’entreprise, qui en ces temps de crise continue à flamber
La chute du cours de l’action ne touche pas tout le monde. En effet, alors que le cours de tous les constructeurs automobiles chute plus ou moins durement, y compris Toyota, celui de Volkswagen continue à grimper
Jusqu’à présent, le constructeur dont la capitalisation boursière était la plus élevée se nommait Toyota, avec une valeur moyenne depuis le début de l’année d’environ 110 milliards de dollars. Mais le géant nippon est lui aussi victime des craintes vis-à-vis des marchés automobiles et accuse une perte de plus de 15% portant lundi sa capitalisation à 91.8 milliards de dollars, avec un titre au plus bas depuis 2004.
Dans le même temps, l’action Volkswagen flambe et atteint près de 300 euros (287 lundi), portant la capitalisation à 93 milliards Les analystes sont ils si confiants dans l’avenir de Volkswagen? Croient-ils que Volkswagen sera épargné par la chute des marchés? Pensent-ils que le groupe va atteindre plus rapidement que prévu son objectif de devenir numéro un mondial ? Sont ils très satisfaits des résultats prévus en 2008 avec 4.8 milliards d’euros de bénéfices attendus? Que nenni!
La réponse est simplement : Porsche. En effet, après avoir passé la barre des 30% de participation dans Volkswagen, le constructeur de Zuffenhausen continue à acquérir des actions et espère passer au dessus de 50% dans le courant du mois de novembre. En ces temps de crise boursière, l’affaire est bonne pour les petits porteurs. Porsche casse sa tirelire, l’action Volkswagen est l’une des rares à grimper, autant en profiter Mais selon les analystes financiers, cela n’explique pas la flambée connue lundi par le titre à la bourse de Francfort, qui a gagné près de 55% en cours de séance Cette hausse brutale serait en fait due à des investisseurs acculés ayant été contraints d’acheter en urgence des titres , précédemment vendus à découvert en misant sur une chute du titre
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