VW a vendu ses parts à l’investisseur local Art-Finance LLC, qui est soutenu par le groupe de concessionnaires automobiles Avilon. La transaction comprend les installations de production de VW à Kaluga, sa structure d’importateur comprenant les unités de distribution et d’après-vente et ses activités d’entreposage et de services financiers, ajoute le communiqué. Selon une source proche du dossier, la transaction est évaluée à 125 millions d’euros (138 millions de dollars).
Les travaux à l’usine de Kalouga, au sud de Moscou, sont suspendus depuis mars 2022 en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a incité les pays occidentaux à sanctionner Moscou, entraînant une rupture des chaînes d’approvisionnement. L’usine a une capacité de production de 225 000 véhicules par an et emploie plus de 4 000 personnes.
Un accord retardé
Cette vente avait été retardée par un procès intenté par l’ancien partenaire de Volkswagen en Russie, Gaz, qui lui avait réclamé des dommages et intérêts pour avoir résilié l’accord de production de ses véhicules. Après un gel des actifs de VW décidé en mars dernier par un tribunal, les demandes de Gaz ont finalement été rejetées et ont permis de débloquer la situation. De plus, le groupe attendait la validation de la transaction par le gouvernement russe, alors que les ventes d’actifs de pays à l’origine des sanctions contre la Russie depuis la guerre sont soumises à son approbation.
L’usine de Kaluga a débuté sa production en 2007 après une construction de 1 an. Au début les véhicules sont produits en « SKD », alias semi-knocked-down. Des véhicules semi-assemblés sont acheminés sur place et terminés dans l’usine. Mais, rapidement, en 2009, l’usine passe à la production complète avec soudage et peinture pour le Volkswagen Tiguan et la ŠKODA Octavia. La VW Polo débutera sa production complète en mai 2010.
VW impacté, mais bien moins que Renault
A l’échelle mondiale, ce retrait n’a pas de conséquences majeures pour VW (bien moins que pour Renault en tous cas, qui était bien plus présent encore sur le marché russe, qui a cédé Avtovaz pour un rouble symbolique ) et la reprises des ventes en Europe et en Amérique compensera largement. Par contre, c’est une autre bonne opération pour la Russie, et un boulevard supplémentaire pour l’automobile chinoise qui s‘engouffre dans a brèche. Moskvitch, ressuscité par la Russie sur les cendres de Renault Russie, a déjà commencé à produire des petits SUV rebadgés venant de Chine. D’autres exemples sont à suivre, sans nul doute.
Source : Automotive News Europe
Heureusement que les constructeurs ne mettent pas tous leurs œufs dans le même panier. Un exemple à méditer pour les entreprises qui cèdent la totalité de leur production dans un seul pays tiers. Apple semble l’avoir compris
Si c’est pour jeter la pierre à Renault …erreur !
Beaucoup ont une moralité …et aurait refuser d’acheter une voiture chez Renault…maqué avec le criminel de guerre Poutine !!
Renault aurait plus à perdre que ses dettes ou la leur paranoïa fasciste et criminelle avant l’économie de leur pays !! La preuve avec Poutine !!
Ah oui j’avais oublié…la déportation des enfants ukrainiens c’est encore Poutine !!
Il y a certains qui ont l’estomac solide et n’ont pas la nausée !!!
Les Chinois raflent la mise. Dans 10ans on roulera tous en Chinoises ou en Tesla.
C’est effectivement ce danger qui nous guette si nous ne prenons aucune mesure !
Toutes les autres zones économiques l’ont déjà pris des mesures de protection depuis plus de 30 ans.