Emil Frey veut industrialiser le reconditionnement de véhicules d’occasion
Dans le cadre d’investissement à 50/50 avec la plateforme BCAuto Enchères, Emil Frey compte accélérer le reconditionnement de véhicules d’occasion récents en l’industrialisant.
Il prévoit la création sur trois ans de 1.200 emplois de mécaniciens, magasiniers, carrossiers et autres techniciens.
Sur un marché de l’occasion en pleine explosion mais encore dominé par les ventes entre particuliers, l’expansion de l’offre de véhicules reconditionnés vient concurrencer les sites de petites annonces mais aussi les garagistes traditionnels. »On fait face à une demande croissante de qualité sur ces véhicules », a souligné Hervé Miralles, président d’Emil Frey France, lors d’une conférence de presse.
Phase de déploiement
Un premier centre a ouvert en 2020 près de Poitiers (Vienne). La deuxième brique de cette stratégie d’expansion nationale est en cours de construction à Lens (Pas-de- Calais) et doit être lancée au printemps 2022 pour un investissement de 18 millions d’euros.
Avec 360 emplois à la clé, ce centre devrait traiter 45.000 véhicules par an.
Trois autres centres doivent suivre d’ici 2024 pour couvrir le territoire: un entre Paris et Metz, un autre dans le Sud-Est, et un dernier dans la région lyonnaise.
Véhicules revendus sur Autosphere et BCAuto
Rachetés à des loueurs ou des particuliers, les véhicules sont revendus sur le site d’occasions en ligne d’Emil Frey, Autosphere, ou chez des professionnels via son partenaire BCAuto.
Les usines peuvent aussi rénover des véhicules pour des tiers, comme des constructeurs ou la plateforme en ligne CarNext.
Recherche d’économie sur frais de remise en état
L’entreprise cherche parallèlement à faire des économies sur ces frais de remise en état. A son arrivée dans une usine, chaque véhicule est testé, débosselé, réparé si besoin, puis nettoyé et mis en ligne, sur une chaîne qui ressemble à celle de son assemblage originel.
Après calculs élaborés par la société, l’étape de reconditionnement dure 15 jours au maximum, entre l’enlèvement du véhicule et sa livraison.
Emil Frey compte ainsi économiser 100 euros par véhicule reconditionné et doubler son volume annuel, avec à terme 150.000 véhicules rénovés par an.Un concurrent d’Emil Frey, le plateforme de distribution de véhicules Aramis Auto, exploite également deux sites de reconditionnement d’automobiles, dans la Drôme et à Madrid (Espagne).
Sources : AFP, Emil Frey
Y a un lien avec l’écurie de GT3?
Oui. L’Emil Frey Racing a été lancé en 2011 par Emil Frey AG. Elle est dirigée par Lorenz Frey-Hilti, le petit fils d’Emil Frey, le fondateur du groupe éponyme.
Emil Frey, c’est d’abord un mécanicien qui lance son atelier en 1924 et se fait une bonne réputation.
C’est aussi un fin entrepreneur qui voit le potentiel des garages et du suivi clientèle avant que des cols blancs ne théorisent tout cela.
Résultat, Emil Frey c’est un énorme groupe désormais qui a su profiter des opportunité de rachats comme PGA Motors (ex-Pierre Guénant à Chasseneuil-du-Poitou en périphérie de Poitiers) qui avait lui-même absorbé le Groupe Duverney, FM Motor, le groupe Schuller, Aurilis Group, etc. pour devenir Emil Frey France en 2017. C’est aussi le rachat de PSA Suisse il y a deux ans, des sociétés distributrices de pièces détachées, etc.
Bref, c’est un « monstre » de l’automobile : distribution, logistique, pièces détachées, réparation, etc.
Les concessions Peugeot de Poitiers et Niort intègrent maintenant un « by autosphere » dans leur nom.
Le parc d’occasion a toujours été scindé en deux avec notamment une partie autosphere.
Oui, comme d’autres, Emil Frey pousse la marque Autosphère.
C’est d’ailleurs assez « étrange » d’avoir laissé la distrib d’occasions à des externes (Bodemer, Aramis, etc.) tout en promouvant des labels d’occasions « certifiées ».
Poitiers et Niort c’est Abcis Poitou qui fait partie de la galaxie de concessions rachetées par Autosphère (Emil Frey).
D’ailleurs dans les implantations, on peut voir qu’il n’y en a pas en Bretagne (chasse gardée de Bodemer), et peu sur l’arc atlantique en fait. Surtout nord-est et est.
Bref, c’est un très gros de l’auto en Europe Emil Frey.
il y a de l’argent à se faire sur les occasions …
Je recherche un eniro 64 kWh de 30 à 18 mois, qui devrait normalement être entre 20 000 et 25 000€ …
Les retour de LLD, selon les séries sont entre 18 000 et 22 ou 23 000€ mais sont affichées entre 27 000 et 30 000€ ….
Véhicules encore sous garanties constructeurs !!! donc il n’y a même pas d’assurance 6 mois ou 1 ans de garantie à financer !
je ne suis pas du tout certain qu’une voiture neuve rapporte autant de marge à la concession !
Il ne me reste plus qu’à trouver quelqu’un qui prévoit d’acheter du neuf avec reprise et de reprendre un peu plus cher …
C’est un fait, ca gagne beaucoup plus sur l’occasion que sur le neuf.
Pourquoi croyez vous qu’il y a autant de pub pour rachetez votre voiture ? pourquoi y a-t-il autant de petit marchand ? pour ces derniers, pas besoin d’etre honnete ou d’y connaitre quoi que ce soit, ca marge pas mal.
Et toutes ces LOA pas très rentable pour l’acheteur, sont du pain béni pour la revente en occasion récente en seconde main.
Cette histoire de « voitures reconditionnées », c’est du marketing, ça a toujours existé. Ca représente juste l’industrialisation de la carrosserie et de la révision de voiture : révolutionnaire 😀 peut être même écologiste 😀
Reconditionnement, ça veut surtout dire un bon lustrage, au mieux les pneus et plaquettes de freins.
Vous oubliez dans vos « interprétations » de la LOA que le locataire peut la plupart du temps, revendre sensiblement plus cher que la valeur de rachat, et que ce soit à un particulier comme à un professionnel.
Quand on prend une LOA, c’est pour la simplicité, je serai curieux de connaitre la proportion de client qui s’embête à revendre leur LOA en fin de contrat.
Un vrai reconditionnement: demontage et remontage avec remise a neuf de tout. Preuve serait une rehomologation à 0km…