Jusqu’à présent, nous avions vu l’intérieur via des dessins présentés par Lordstown. Ici, on le voit « en vrai » et on peut apprécier un peu plus l’aspect et la qualité visuelle. Ce qui saute aux yeux, c’est qu’on échappe à une immense tablette centrale. Ouf ! Mais, on n’échappe quand même pas à des instruments et de l’info-divertissement affichés via trois écrans cote à cote.
C’est moins fin qu’un MBUX de chez Mercedes (les écrans sont visuellement discontinus), mais, au-moins cela évite de faire « chichiteux » dans un véhicule destiné à des travailleurs, à des mains sales, etc. D’ailleurs sur l’une des photos on voit le pédalier sali. Pour le reste, c’est plutôt sobre. La planche de bord horizontale laisse les boutons de chauffage et de climatisation physiques et à portée de main.
Au centre trône une grosse console centrale avec porte-gobelets, accoudoir avec fourre-tout dessous. Sur certaines photos, les revêtements ont l’air « rugueux » ce qui augure d’une résistance aux rayures. On voit même une poignée de maintien sur les montants du pare-brise côté passager et conducteur. Pratique pour se hisser dans l’habitacle et se maintenir sur les chemins chaotiques.
A good news story for Ohio: innovation, sustainability, and jobs in a region that has lost so much. Oh, and the @LordstownMotors electric Endurance is just a really cool truck. pic.twitter.com/e85BPcvxCe
— Rep. Allison Russo (@Russo4Ohio) September 23, 2020
Les précommandes donnent le baume au cœur
Le Lordstown Endurance est pour le moment disponible à la commande pour les flottes d’entreprise. Dans l’Ohio, on mise beaucoup sur cette société pour recréer des emplois perdus par l’industrie automobile. Lordstown indique avoir 40 000 pré-commandes alors qu’elles n’étaient que de 14 000 en juin dernier. Depuis, on a vu plus concrètement le véhicule. Cela doit aider à la décision.
Les premières livraisons doivent intervenir en janvier 2021. Le Endurance est disponible à la pré-commande dans une version de lancement à 52 500 dollars. Pour rappel, c’est un châssis échelle avec quatre roues-moteurs pour une transmission intégrale et une gestion du couple et du patinage roue par roue. L’autonomie est donnée pour 250 miles (400 km) sur une seule charge selon l’EPA.
Vivement les premiers essais, pour savoir ce que donnent les masses non suspendues des roues avec des moteurs intégrés, en terme de comportement routier.
Et de confort….
Les écrans semblent superbes, pleins de reflets et beaux éblouissements en conduite de nuit.
… sauf s’il est prévu une luminosité adaptée à l’éclairage ambiant.
Sur ce coup là, ça ressemble moins à un Wapor Ware que d’autres projets ricains en cours…
Coté innovations ça ne semble pas non plus la panacée, un utilitaire conçu comme tel ?
Utilitaire conçu comme un utilitaire…châssis échelle (que l’on voit https://cdn.shopify.com/s/files/1/0254/3229/3427/files/img_hero-slider_image-1.jpg ), 7,500 lb de capacité de traction…
Et un look « classique » (à part l’avant).
Sans doute pas le même client que le Cybertruck par exemple.
Pas les mêmes pré-commandes (Tesla en avance 600 000…) mais pas les mêmes fonctions 🙂
un moteur dans chaque roue, c’est surement la panacée en tout terrain. et le freinage régénératif doit être encore plus efficace sans la transmission mécanique.
je ne comprends pas par contre l’intérêt des 5.5 s/100kmh sur un engin pareil. même si les moteurs peuvent le faire, j’imagine qu’il y a un moyen de brider la puissance à la demande. sinon les bennes risquent d’être vidées à chaque démarrage.
L’intérêt ? Aucun si ce n’est laisser une belle trace de gomme sur le bitume.
600 chevaux pour « frimer », mais ne pas forcément s’en servir tous les jours, un vendredi soir sur le drag strip pour mettre d’accord un Ford Raptor sur le 200 m départ arrêté…
Il suffit que ce qu’il y a entre le siège et le volant fasse preuve de douceur et d’intelligence …
bin c’est rarement le cas avec ce genre d’engin aux USA. c’est plutôt du « Pedal to the floor »