Le suspens de l’essai de la Clio RS est insoutenable… En attendant, j’apporte une réponse à un précédent « teaser » sur l’hypothétique test d’une DB9 Volante ou d’un Roadster Smart. A la lecture du titre, j’imagine que la déception de beaucoup doit être grande, et j’en suis le premier désolé, cette Aston Martin me faisant aussi particulièrement rêver. Pourquoi avoir choisi d’essayer des Smart me direz-vous? Simplement parce qu’une invitation sous le soleil du Pays Basque ne peut se refuser, quelque soit l’identité du constructeur émetteur du billet d’avion qui me permit de quitter la grisaille humide de Paris.
Deux modèles à l’essai étaient prévus pendant ce sympathique séjour, à savoir une Smart Forfour de 177 chevaux revue par Brabus et un Roadster série limitée « sixties » de 82 chevaux. Oui, vous avez raison, la production du roadster est arrêtée, mais Smart a pris soin de préserver un stock, histoire de satisfaire des éventuels clients à la recherche de cette petite voiture originale.
La Smart Forfour by Brabus a une première originalité, son design. On aime ou on n’aime pas, et si je devais émettre un avis sur l’esthétique de l’auto, alors je dirais que je n’ai pas été convaincu, malgré quelques touches qui apportent une réelle sympathie à cette voiture. Quelles différences avec les versions de bases? Des jantes caractéristiques du préparateur de 17″, une double sortie d’échappement chrome, et quelques badges « Brabus » ici et là pour ce qui est des parties visibles. A l’intérieur, ne vous attendez pas à des matériaux mous et doux au toucher, mais la présentation est en adéquation avec la philosophie de la marque, donc originale. J’ai particulièrement apprécier les compteurs, la montre et la température d’eau sur des cadrans déportés. Afin que l’intérieur ne soit pas complètement en plastique, un peu de tissu sur les contre-portes et la planche de bord attireront vos doigts qui y trouveront un toucher plus agréable.
Le chassis préparé, est endurci ce qu’il faut, avec des pneus larges voire très larges. 205/40 à l’avant et 225/35 à l’arrière, rien que ça! Le « petit » moteur en provenance de Mitsubishi passe d’une cylindrée d’1.5l à 1 468cc en sortant de chez Brabus. Le turbo souffle à 1 bar contre 0.9 d’origine, le tout affublé d’une gestion électronique élaborée par le préparateur. 177 chevaux sur le train avant d’une auto de 1090 kg, à la caisse revue et corrigée par un magicien de la préparation à bonne réputation laisse augurer de bonnes choses… Le parcours: Biarritz, Saint Jean de Luz jusque dans la région de San Sebastian par les routes valonnées du littoral. Miam!!!