Vers une remise en production de la Ferrari 250 GTO

Les voitures anciennes sont plus que jamais devenues un véritable placement financier. La tendance s’accompagne ces derniers temps de la mode du « restomod », mais aussi d’une remise en production de certains modèles iconiques par leur constructeur. Jaguar a lancé la mode et ne semble pas vouloir s’arrêter : Type E Lightweight, XKSS, Type D. Et Aston Martin vient de lui emboiter le pas avec la DB4 GT.

Le succès de ses modèles semble s’accompagner d’une jolie rentabilité. Ce qui na pas échappé à Sergio Marchionne. Car si le principe n’a pas été adopté par Fiat (+ Lancia et Alfa Romeo) qui se « contente » de restaurations officielles et exemplaires, Ferrari pourrait se joindre à la partie…

L’idée est donc clairement sur la table à Maranello, et l’on n’y va pas par 4 chemins. C’est en effet l’une des autos les plus recherchées et les plus chères du monde qui pourrait retrouver la voie d’une (petite) production : la 250 GTO. Un modèle pour le moins emblématique de la marque, créé par l’ingénieur Mauro Forghieri et le styliste Sergio Scaglietti. Et produit à l’origine en 36 exemplaires.

Pour mémoire, rappelons qu’une 250 GTO a atteint 38 millions de dollars dans une vente aux enchères en 2014… Pour l’heure aucun prix n’est avancé pour cette possible recréation. Ni aucune date. Mais gageons que si elle voit bien le jour, le processus de sélection des clients sera plus impitoyable que jamais…

Crédit illustration: Ferrari

(16 commentaires)

  1. Je crois que chez jag c est un reliquat de modèles non produits à l époque. Et pas un châssis de plus que la production initialement prévu !
    Là c est une « sur » production qui semble être annoncée

    1. Oui, je crois que chez Jaguar il s’agit de chassis qui étaient prévus mais l’incendie d’une usine avait détruit une partie des chassis.

    2. …donc une « réplique » modernisée parce que je serais étonné qu’elle ait la même admission. En conséquence Une réplique: ce n’est, ne sera toujours qu’une réplique. « ILS »Sont fabricants, marchands. « ILS » ont de la demande, c’est sur.

  2. « Un modèle pour le moins emblématique de la marque, créé par l’ingénieur Mauro Forghieri et le styliste Sergio Scaglietti. »
    Et Giotto Bizzarrini (oui, oui, le futur constructeur).

    1. Oui tout à fait, Giotto Bizzarini a posé les bases du modèle, mais il a quitté Ferrari en 1961.

  3. En effet.

    Ferrari trouvera sans aucun doute un prétexte historique du genre « Enzo Ferrari avait pensé produire 45 exemplaires »…

  4. C’est ridicule. Un symptôme très désagréable du manque de créativité stylistique et de la cupidité sans frein des constructeurs actuels. Et aussi de la stupidité moutonnière des clients.

    1. je partage ton point de vue: stupidité moutonnière des couillons de clients siffonés par l’industrie automobile et leur marketing. Valable pour (presque) tous les constructeurs. Seul un petit constructeur roumain résiste encore à ce vaste racket.

      1. Pour dire le fond de ma pensée, je serais milliardaire ou millionaire (j’imagine), je serais vexé qu’on me propose une resucée de vieux tromblon et non pas une authentique création originale.

  5. ah je vois…

    la Punto a aussi été remis en production en série limitée, surement en dessous de 45000 exemplaires cette année…

  6. Si Ferrari le fait, ce sera effectivement dommage, mais de toute manière ça ne pourra être qu’une imitation, les normes ont changé , les exigences des conducteurs aussi. La GTO avait un chassis tubulaire, un essieu rigide à l’arrière, un 3 Litres de 300 ch ( probablement SAE),une batterie de carbus ,une boite 5… Peut-on recréer ex-nihilo une voiture ne correspondant plus aux normes actuelles ?
    Le cas de la Jaguar E Lightweight parait légèrement différent dans la mesure où les numéros de série existaient, mais la démarche reste quand même curieuse voire malhonnête.

  7. C’est aussi ce que j’avais lu : Jaguar a utilisé des numéros de châssis déclarés à l’époque mais finalement jamais utilisés.
    C’est ce qui leur a permis de faire des voitures aux normes des années 50/60 mais fabriquées au XXIème siècle.
    Refaire une réplique mais avec un numéro de châssis d’aujourd’hui nécessitera de respecter les normes d’aujourd’hui. Et même si on homologue en petite série (donc réglementations au ras de pâquerettes), il ne s’agirait alors pas d’une copie conforme de la voiture originale.

  8. En fait Marchionne à déjà quasiment tué la rumeur sur les médias italiens, disant que ce qu’a fait Jaguar était malin mais très risqué et que Ferrari ne se perdra pas à ressortir des modèles venant du passé…

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