Vers une OPEP des bio carburants en Afrique

Si on ramenait la pollution au nombre d’habitants, l’Afrique serait le pays le plus pollueur en raison de sa sur consommation de charbon. La hausse des prix du pétrole et le réchauffement climatique continue de faire grimper la demande en énergies alternatives pour l’automobile. Aux Etats Unis le gouvernement a choisi de privilégier le maïs, au Brésil c’est la canne à sucre.  A son tour, le Sénégal se lance dans les bio carburants

Les pays africains sont déjà très sensible à la diminution des émissions nocives et l’Afrique du Sud (Ethanol Africa) s’est lancé dans la production d’ethanol à partir de maïs, sorgho et canne à sucre. La première production sénégalaise déthanol à base d’un résidu de la canne à sucre, la mélasse, a débuté cette semaine. D’autres plantes sont à l’essai comme le sorgho, l’acanardier, la pourguère et le coton.

Le président Sénégalais, Abdoulaye Wade, rêve dune « OPEP verte » et a fondé lété dernier, lUnion panafricaine des pays non producteurs de pétrole avec douze autres pays africains. La Compagnie Sucrière Sénégalaise, une des 10 plus importantes sociétés du pays, s’engouffre dans le marché et annonce la production prochaine d’un carburant composé d’essence et d’au moins 15 à 25% d’ethanol. Ses responsables pensent innonder le marché Sénégalais et produire 100000 tonnes de canne à sucre.

Le choix de cette filière devrait permettre au Sénégal de sortir de la dépendance énérgetique mais aussi de réduire ses émissions et économiser de précieux « crédits  carbone ».

En Europe, plus que 13 ans avant que la législation européenne n’impose 20% de pompes à carburant bio…

    

 

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