L’opération consiste à proposer un client qui se porte acquéreur d’un véhicule sélectionné dans une liste d’une centaine de modèles en stock, de repartir avec un second véhicule gratuit. Le client doit choisir son véhicule dans une liste de 100 modèles d’un prix supérieur à 23.000, qui sont en fait des véhicules en général assez difficiles à vendre (gros modèles de 4×4, monospaces ou berlines, cabriolets, minibus, etc) et se verra offrir la possibilité d’en choisir un second. Celui-ci sera sélectionné dans une seconde liste de véhicules, dont le prix n’excède pas pour sa part 11.000. Dans les deux cas, il s’agit de véhicules neufs ou d’occasions récentes.
Un exemple pour les familles sur le site du distributeur : un Hyundai H200 6 places acheté 22.800 et une Kia Rio en cadeau. Le vendeur ne donne aucune contrainte quant à la seconde voiture, conjoint, enfants, ou même son voisin avec lequel on se met d’accord pour l’achat
La société affirme ne pas vendre à perte, et ne violer aucune loi Européenne en matière de commerce. Toutefois, les autres distributeurs l’accusent de recourir à la vente couplée, interdite en Belgique, en attendant une nouvelle loi exigée par la Commission Européenne. Le distributeur risque une amende de 110.000 euros au maximum, mais aura sans doute gagné beaucoup plus par ce coup médiatique qui permet en prime de réduire des stocks difficiles à écouler…
Source : LeMonde.fr
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