L’Urbi, ce n’est pas vraiment une voiture, pas vraiment un quad, mais un peu un mélange des deux. Doté de quatre roues et d’un design simpliste qui hésite entre sixties et futuriste, l’Urbi fait office de véritable ORNI dans le paysage urbain. Son créateur l’a voulu léger et, surtout, bon marché car d’après lui, les voitures électriques actuelles seraient trop chères, alors qu’un engin comme le sien pourrait servir de 2ème ou troisième voiture du ménage.
Selon son propre «business plan», sa voiture pourrait être commercialisée aux environs de 5.000 euros s’il parvenait à en vendre 600 durant les deux premières années de sa mise sur le marché, avant de descendre à 4.000 euros en faisant passer la production annuelle à 3.500 exemplaires.
Pour contenir les prix, l’homme a décidé de faire confiance aux batteries au plomb pour alimenter le moteur électrique, moins onéreuses que les Lithium-Ion, qui permettent d’offrir une autonomie d’une cinquantaine de kilomètres. Celles-ci se rechargent via un simple branchement sur le secteur.
Un choix qui se paie sur la balance. C’est pourquoi le reste de l’auto fait l’objet d’une chasse aux kilos poussée : pas de portières, pas de tableau de bord, une simple banquette en guise de siège, et un essuie-glace qui se manœuvre manuellement ! A l’arrière, un petit coffre, uniquement accessible depuis l’intérieur, permet de charger «l’équivalent de deux caddies».
Une présentation dépouillée donc, mais une structure voulue avant-gardiste puisque réalisée en fibre de carbone tressée soutenant la coque et un pavillon transparent moulé en plexiglas caoutchouteux.
Intéressé ? Le brevet de Jacques Ladyjensky est en vente, à la recherche d’un industriel qui serait prêt à en lancer la production. Un nouveau concurrent pour le Renault Twizy ?