Une nouvelle affaire d’espionnage autour des véhicules électriques

Le 21 août, rue Vulpain dans le XIIIe arrondissement, les salariés du Groupe Bolloré missionnés pour aider les clients Autolib’ remarquent des personnes en pleine inspection des bornes Autolib’ avec du matériel informatique embarqué dans une voiture. L’opération est répétée dans la même journée dans le XIXe arrondissement.

Le numéro de la plaque d’immatriculation du véhicule est noté et la direction d’Autolib’ est prévenue.

Le lendemain, les inspections de bornes recommencent. Les « faux » techniciens – ils affirment procéder à des opérations de maintenance – laissent de plus en plus de traces. L’un d’eux affirme travailler pour BMW et il s’inscrit au service avec une adresse @P3-group.com.

Dès cette date, Autolib’ se met en chasse. Un courrier est envoyé le 4 septembre chez P3 Group. Le 5 septembre, une nouvelle équipe « d’espions » est repérée rue Jouffroy d’Abbans dans le XIXe arrondissement. Et cette fois, la police entre en action.

Après une garde à vue, ils sont relâchés. Mais Bolloré attaque P3 Group en justice pour abus de confiance, intrusion dans un système automatisé de données et dégradation.

Mis en cause, BMW a présenté ses excuses au Groupe Bolloré par l’intermédiaire de sa filiale française. Selon Le Figaro, BMW France a admis avoir effectué des tests de compatibilité (là, rien d’anormal car les bornes Autolib’ sont ouvertes aux autres véhicules électriques dont fait partie la nouvelle i3) tout en affirmant que P3 Group travaillait alors pour un autre constructeur.

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Source : Le Figaro

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