Une Ferrari 512 TR ex-Johnny Hallyday adjugée 200 000€

Le « taulier » était pour sûr un fin amateur de belles mécaniques, et pas seulement à deux roues. En témoigne cette italienne native de Maranello lui ayant appartenu. Proposée à la vente Osenat de Fontainebleau samedi dernier, la 512 TR de Johnny a trouvé preneur pour 200 000 euros hors frais…

Evolution de la mythique Testarossa, c’est en 1992 que la 512 TR est présentée, en avant-première du salon de Los Angeles. Si, esthétiquement, les modifications semblent ténues, il n’en est rien. Ainsi, hormis le bouclier avant redessiné, l’arrière reçoit un diffuseur situé sous les sorties d’échappement. Quant au moteur, il a fait l’objet de tous les soins. Pourvu notamment de pistons plus gros et de chemises traitées au Nikasil, le 12 cylindres voit sa puissance grimper à 428 chevaux. Contre 390 pour la Testarossa… Les performances sont bien sûr au diapason, avec 313 km/h en pointe et 22,9 secondes pour abattre le 1 000 mètres D.A.

Une lignée attirant bien des stars

Testarossa ou 512 TR, peu importe. Les lignes pures de la belle italienne font chavirer bien des coeurs. Ainsi en va-t-il de l’acteur Alain Delon par exemple, qui posséda une Testarossa de 1989 à 2013. Jean-Paul Belmondo en eut également une. Et les présentateurs Vincent Lagaf et Vincent Perrot, ont eux aussi cédé aux charmes de la Ferrari.

Quant à la 512 TR, certains d’entre nous se rappelleront peut être de sa présence dans le premier épisode de la saga vidéoludique Need For Speed en 1994, où elle constituait l’un des meilleurs choix aux côtés de sa rivale de Sant’Agata Bolognese, la Lamborghini Diablo ?

Que je t’aime…

Selon plusieurs sources, il semblerait que Johnny ait eu de son côté un coup de foudre lorsqu’une connaissance s’est présentée chez lui au volant d’une 512 TR. Nostalgie de ses années en 250 California ou 275 GTB peut-être ? Toujours est-il que le chanteur se serait rué chez le concessionnaire le plus proche pour passer commande de la belle…

Totalisant tout de même 95 214 kilomètres au compteur et portant encore la marque des bagues du chanteur sur la casquette de tableau de bord, l’exemplaire vendu par Osenat le week-end dernier a trouvé preneur pour 200 000 euros. De 1994 à 1997, Johnny s’en servit pour de nombreux aller-retours Paris-Saint Tropez. Puis il la revendit à un avocat parisien après 25 000 kilomètres parcourus à son bord.

Très chère 512 TR…

En ajoutant les frais, la facture finale se monte à 240 000 euros très exactement. Cher payé pour une 512 TR dont la cote s’établit à environ 150 000 euros. Sans doute le cocktail de deux mythes, celui de Johnny Hallyday d’une part, et celui de la Testarossa qui ornait en poster bien des chambres d’adolescents… A noter qu’un camion Ford ayant également appartenu au chanteur, également mis à l’encan, n’a pour sa part pas trouvé preneur… Moins prestigieux sans doute ?

Source : Osenat

Illustrations : Osenat

(10 commentaires)

  1. Une voiture de Johnny non pliée, c’est tellement rare que ça justifie le prix. Juste une question, l’argent part chez Læti ou chez David et Laura ?

    1. Johnny n’a pas été tendre avec sa première auto, c’est vrai (une Triumph TR3 de mémoire, finie pliée dans un poteau…). Sans parler de la Lamborghini Miura blanche détruite du côté de Tarbes entre deux concerts… En revanche son Iso Grifo est restée intacte…?

  2. De toute façon, les Testarossa / 512TR sont appelées à avoir des cotes stratosphériques. 240 000€ pour cette voiture au pédigré de race ce n’est peut-être pas un si mauvais investissement au final. Personnellement je préfère les premières Testarossa, les plus pures au niveau du style.

    1. Cotes stratosphériques pour quelles raisons? c’est loin d’être des modèles uniques, ou peu produits. Faut ouvrir les yeux sur le bullshit qui sert a artcurial & co pour vendre des porsches, féfé, merco, et autres lambo (lambo qu’on achetait pour 5000e il y’a moins de 10ans), qui n’ont rien de rare, a des prix stratosphériques.

    2. @panama :
      c’est vrai que la première Testarossa de 1984 est fantastique mais la 512TR reste quand même pas mal si on la compare avec la 512M qui a suivi (perte des phares escamotables et de la grille qui parcourait toute la largeur à l’arrière) 😉

  3. …nous: on a craqué pour la boite qui chante bien semble-t-il !
    (lol) Ce sera bientôt le prix de ttes ces bagnoles à la transaction.

  4. Il y aura bien d’autres crises dans le secteur de la voiture de collection. Mais mine de rien ce sont des types de voitures qui ne pourront plus jamais être produites (cherchez un moteur atmo dans la production auto actuelle…) donc leur rareté sera de moins en moins relative.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *