Les goûts et les couleurs
Pour beaucoup, en tous cas dans les représentations populaires communes, une Ferrari, c’est rouge, bien que la véritable couleur officielle des origines soit le jaune, choisi par Enzo Ferrari en référence à la ville de Modène, le « Rosso » étant plutôt un héritage de la compétition automobile qui, dans son âge d’or et avant le règne du marketing, déterminait la couleur des voitures selon leur nationalité, l’Italie ayant justement hérité du rouge. Mais aujourd’hui, au temps de l’individualisme et du narcissisime triomphant, le nec plus ultra est désormais de posséder une Ferrari unique, et quoi de mieux pour se différencier que de la parer d’une robe atypique ?
La dernière production en date du programme Ferrari Tailor Made est une 488 Pista Spider, rendue particulière en raison de sa peinture. La carrosserie est enduite d’une teinte spéciale baptisée « Elder Blue » qui, selon l’angle et le niveau de luminosité, apparaîtra comme mate ou brillante. Dans des conditions de luminosité faibles, elle apparaîtra dans un bleu opaque puis, en pleine lumière, pourra virer au doré. On retrouve également une touche de « Silky Black » avec quelques bandes de course sur la partie centrale de la voiture.Pour en finir avec l’extérieur, nous trouvons un drapeau italien long et étroit placé au-dessus de l’insigne arrière du cheval cabré.
Un intérieur plus sobre
À l’intérieur de cette 488 Pista Spider spéciale, les choses se calment et les changements sont plus dans d’infimes détails, comme des inserts brillants en Elder Blue apposés sur les boutons de la console centrale de style F1. D’autres touches incluent des logos Ferrari dorés brodés dans les appuie-tête des sièges, des inserts latéraux en « Cordura marron » sur les sièges et les ailes ainis que des sièges en cuir noir avec des inserts en Cordura noirs. L’origine de la commande est bien visible sur la console centrale du cockpit puisqu’un drapeau de l’Arabie Saoudite a été incrusté.
Les préparations Tailor Made, chez Ferrari ou ailleurs, ne touchent pas engénéral à la mécanique (on conserve ici le bloc V8 3.9 litres biturbo de 720 ch et 770 Nm associé à une boîte automatique à 7 rapports avec mode séquentiel), et les clients sont souvent plus attirés par le « m’as-tu-vu » et l’apparence que par la performance ou l’optimisation mécanique. La peinture devient donc le nouveau terrain de jeu des extravagances. Vu de l’extérieur, cette 488 Pista se prendrait presque pour une création Mansory, les délires de carbone en moins. Et l’intérieur a échappé au massacre.
Quand je pense qu il y a peut être 10/20 ans les Marques se permettaient de refuser certaines demandes farfelues des clients, il fallait mériter sa voiture. Je me demande si je ne préférerais pas cette époque , surtout à la vue d horreurs comme celle la ( je passe les Bentley roses etc)
Les departements personnalisation ne sont que des tuners. Ca a contribué à la disparition de boutiques où on faisait poser son systeme son, kit carrosserie, etc…
L’avantage pour le client. La qualité constructeur de la transformation. Sinon, la peinture photochromique, cela fais 30a que c’est disponible pour la carrosserie. Mais ça coute cher.
Sinon il y a les thermochromique, encore plus cher, et la peinture paramagnetique qui permet de changer la teinte àvolonté.
J’ai été voir ce qu’était la peinture paramagnétique par curiosité. Au final, j’avais déjà vu des vidéos de voitures peintes avec ça mais j’ai toujours cru à des montages, je ne pensais pas que ça pouvait exister en vrai. C’est excellent. ^^
C’est vrai que la peinture paramagnétique, c’est impressionnant !
https://www.youtube.com/watch?v=v9L226SGxL8
Pas dégueulasse comme voiture, après faut la voir en vrai.
C’est sûr que pour les beaufs qui ne se paieront jamais de Ferrari ou alors des occases de 20ans non cotés, une Ferrari c’est rouge point barre.