Dans le monde de la voiture de collection, il y a deux philosophie :
- restauration complète, quitte à remplacer des morceaux
- garder dans son jus et maintenir la mécanique
C’est cette option qui est suivie pour cette magnifique Bugatti Type 59 Sport qui appartient à la « Pearl Collection » à Zug en Suisse. En plus d’être strictement dans son jus, avec les affres du temps et de l’utilisation, cette Type 59 Sport a une histoire particulière. Construite en 1934 par la manufacture de Molsheim, cette Bugatti était une voiture de course. Elle a remporté des victoires en Grand Prix (époque pré-Formule 1) avec par exemple les Français Jean-Pierre Wimille ou René Dreyfus.
Comme la Bugatti Type 35 avant elle, la Type 59 stoppe la compétition en 1936. Ce modèle est alors converti (à priori, ce sera l’unique Type 59 à l’être) en voiture de route. En 1937, le Roi Léopold III de Belgique l’achète. Elle quitte le bleu de France pour du noir. Anecdote, ce bleu apparait ci et là sous la peinture noire comme au niveau des charnières du capot ou en bas de caisse là où la peinture est usée.
La Bugatti Type 59 Sport quittera la collection royale 30 ans plus tard et change plusieurs fois de propriétaires. A chaque fois, tous renonce à la restaurer dans son état d’origine.
Elle est en parfait état de fonctionnement et il semble que 2024 voit enfin triompher cette « mode » des voitures dans leur jus. Depuis 2001, Pebble Beach a bien conscience que ces voitures à part doivent avoir leur classement. Mais, qu’une telle voiture gagne le « Best of Show » c’est une première. Surtout qu’en face, la Bugatti avait maille à partir avec par exemple une superbe Talbot-Lago T26 Grand Sport Coupé Fastback par Saoutchik de 1948 ou une Packard 1108 Twelve LeBaron Sport Phaeton de 1934 et même l’iconique Lancia Stratos HF Zero Bertone Coupe de 1970 !
Les mamies font de la résistance et c’est très bien ainsi. D’autres, hélas, partent en fumée comme le concept Ford Ghia Probe qui était présenté durant le concours.
Sympa
Bugatti?
What else?
Delage?
Carrosserie jamais restaurée mais la mécanique est entretenu on dirait, sous le capot ça à l’air neuf! Quelle élégance. Il faudrait juste déplacer l’échappement pour passer les ralentisseurs et hop, un petit tour 🙂
C’est une Bugatti exceptionnelle, de part son pédigré.
Pas tout à fait une sortie de grange, juste le minimum pour rouler.
Quelle gueule tout de même, mais enfin comme toutes les Bugatti.
Cette bugatti est juste sublime
et sympa la photo aussi
l’aritocratie britannique de l’époque avait une grande reconnaissance pour bugatti : des clubs de prestige encore d’actualité