Il fut un temps où la berline sportive 4 portes Alfa Romeo avait droit à son break : les 156 et 159 furent en effet déclinées en versions SW « Sport Wagon » et, même si elles n’avaient pas le record de chargement à bord, au moins remportèrent-elles la palme du style. Mieux encore, la 156 SW eut droit en 2001 à sa version radicale GTA, avec le fameux V6 Busso 3,2 l atmosphérique 24 soupapes totalisant 250 chevaux. Un break ultra sportif unique dans l’histoire du Biscione.
Les allemands tranquilles
Quand Alfa Romeo a enfin ressuscité une belle berline sportive avec la Giulia en 2016, beaucoup s’attendaient à voir arriver la version SW, surtout en variante Quadrifoglio, mais le constructeur trancha en 2017, considérant que le marché n’était plus aussi porteur et que la clientèle en recherche de coffre irait vers les SUV, sachant que le Stelvio arrivait à ce moment-là. Sauf que, pour l’image, notamment sportive et exclusive, la tradition et aussi pour se doter d’une gamme plus étoffée à même de rivaliser avec le premium germanique – la cible déclarée – un break Giulia n’aurait pas fait tâche. Les ventes finalement restreintes de la Giulia semblent avoir donné tort aux décideurs de l’époque. Certes, le segment a été malmené par la frénésie SUV, mais le premium germanique a continué à les proposer (on sait à quel point la RS4 Avant a énormément contribué à asseoir l’image sportive d’Audi dans les années 90) et BMW a fini par se résoudre à sortir une M3 Touring !
Un break bien méchant
Le compte Instagram 2NCS a proposé en vidéo de synthèse une interprétation d’une hypothétique Giulia SW QV, certainement capable de défier des voitures du calibre de l’Audi RS 4 Avant et la BMW M3 Touring sur un pied d’égalité. Le rendu 3D est assez bluffant. Les phares avant se basent sur la Giulia restylée et reprennent en effet la même disposition anguleuse inspirée du Tonale, tandis que les pare-chocs semblent évoluer vers ceux des plus puissantes Giulia GTA et GTAm.
Les feux arrière, en revanche diffèrent de ceux du lifting, car ici aussi ils présentent des graphismes inspirés du nouvel Alfa Romeo C-SUV. La sportivité de l’arrière est soulignée par le becquet et le diffuseur, mais la ligne de toit n’est peut-être pas assez plongeante à notre goût, donnant peut-être un aspect un peu trop « SUV rabaissé » à la poupe. Néanmoins, ça envoie du lourd !
Si un trait définitif a été tiré sur une Giulia SW pour la génération actuelle, qui est entrée dans sa deuxième phase, beaucoup espèrent qu’avec l’arrivée de la nouvelle génération de Giulia entre 2025 et 2026, il y aura aussi de la place pour une Alfa Romeo Giulia SW QV. Mais si c’est le cas, les alfistes seront sans doute triturés par un autre problème : celui d’une Alfa 100% électrifiée qui ne fait pas de bruit…
chimère Ok ! mais ça a tout de même une autre gueule que tous les monstres surélevés qui nous encombrent . je suis ok aussi sur l’analyse de la fuite arrière comparable à de l’auto dite SUV rabaissée
Superbe !!!
🙂
bon travail.
mais j’ai l’impression qu’il a oublié la découpe des vitres des portes arrières…
Ca risque pas qu’un tel modèle apparaisse avec PSA. Avec PSA, vous aurez droit a moteurs ridicules et on vous dira que c’est du premium.
Superbe, bravo !
j’ai envie de dire qu’elle est réussie comme beaucoup d’italiennes. Leur problème essentiel est la finition catastrophique. Pour le reste, ils sont bons. J’ai eu des alfa et j’ai toujours apprécié leur chassis.
Ce proto a tout de même des lignes (notamment en 3/4 arrière) plutôt germaniques (même les lignes et les phares au regard un peu trop musclé et viril pour une italienne)
Je trouve cela dommage car ça tend vers une forme d’uniformisation. Le design italien est le seule en Europe a être en capacité à clairement offrir une alternative aux dessins des allemandes. Deux philosophies différentes, c’est mieux.
A part ds, nous produisons parfois du vide (désolé je vais sortir ma victome favorite, l’horreur arkana)