A ceux qui rêvent de caresser le cuir de Sharon Stone assise sur le siège usé d’une Spyker, Victor Mueller, PDG de la marque hollandaise, vous propose de caresser le cuir d’une Spyker exquise usée par le siège de Sharon Stone. C’est un début. En fait, porté par la liesse qui entoure Spyker depuis l’obtention de l’homologation US et le choix de la C8 Laviolette pour le deuxième opus cinématographique des aventures de la très charnelle Miss Trammell, le boss a décidé de lancer la première série limitée de la marque: la Basic Instinct 2.
On rigolera à l’intitulé de « série limitée », qui, pour un constructeur qui fabrique bon an mal an à peine 80 voitures, relève d’un optimisme forcené. En tous les cas, la machine marketing marche à fond et il faut bien admettre que Spyker est entrain de réussir là où Pagani n’a toujours pas réussi: à savoir intégrer le marché américain.
La « série limitée » sera de 25 autos dont 20 sont déjà pré-vendues. Elle reprendront les spécifications exactes du chassis 015 utilisé dans le film et couteront au cinéphile enthousiaste, la modique somme de 254.950 euros HT. Il n’y a vraiment que le nom de « basique » dans cette affaire !
Au vu des résultats de fréquentation de ce film « cul cul » on peut espérer que les spectateurs auront au moins gardé comme souvenir visuel de la projection, une auto plutôt étrange que l’on cherchera à découvrir ensuite lorsque la pestilence des effluves de navet auront disparu des atours d’une auto qui ne méritait peut être pas pareille daube.
Quoique TVR s’est bien fait connaitre grâce à Opération Espadon …
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