Après les USA, l’Italie
Le 3 mai 2023, à l’occasion du Grand Prix de Miami, un nouveau constructeur basé en Italie, à Turin, dévoilera cinq Hypercars électriques, dont trois modèles différents. Rien que ça. La marque ? Laffite Automobili, fondé par Bruno Laffite qui n’est autre que le neveu de Jacques, l’ancien pilote emblématique de Ligier en Formule 1.
Depuis 2015, Bruno Laffite a déjà développé une première entreprise dédiée à la fabrication d’automobiles, Laffite Supercars. Sa société a homologué en Californie le G-Tec X Road, une sorte d’hypercar off road. Aujourd’hui, Bruno Laffite lance une nouvelle étape avec Laffite Automobili. « Mon rêve a toujours été de voir les voitures de course sur la route, a révélé Bruno Laffite. Il ne m’a jamais quitté depuis que je suis enfant, même s’est confirmé tout au long de ma vie. Après des années de recherche, de travail et de développement, j’ai créé Laffite Automobili et réuni autour de moi l’une des meilleures équipes au monde pour réaliser mon ambition. »
Des pointures associées au projet
Laffite s’est entouré de Fabrizio et Giorgetto Giugiaro, reconnus comme au nombre des plus grands designers du monde, qui dirigent GFG Style, une entreprise de design indépendante, ainsi que de l’entreprise d’ingénierie et de construction automobile LM Gianetti basée à Turin. Fondée en 1966, la société du Piémont en Italie a acquis une renommée internationale en collaborant avec les plus grands designers automobiles et, bien sûr, les équipes de course officielles des championnats FI, WRC et GT, apportant sa contribution au succès de voitures emblématiques telles que la Lancia 037 et la Delta HF.
La chaîne de production mise en place par LM Gianetti doit livrer à l’hiver 2024 les premiers modèles déjà commandés. Pour l’instant, il faut se contenter d’un visuel qui laisse entrevoir en effet des voitures très sportives, dont une qui se rapproche fortement d’un prototype. Rien n’a été communiqué cependant sur les solutions techniques.
Les supercars se multiplient comme des petits pains en ce moment et les constructeurs de niche s’y engoufrent, d’autant que le choix de l’électrification offre plus de possibilités et de facilités qu’une motorisation thermique. En tous cas, on peut constater après Delage, implanté aux USA, que les noms français sont porteurs dans l’automobile de prestige…mais que la France n’est pas une terre d’accueil pour ces projets ambitieux…
Le luxe en France OUI, l’hyper-luxe NON.
Et oui en France c’est honteux d’être riche et plus encore de le montrer. Mieux vaut aller aux USA ou en Chine
La Delage sera produite en France, ce sont des showroom qui ont été mis en place aux USA. Là pour Laffite j’ai surtout l’impression qu’il s’appuie sur des industriels Italiens qui eux ont les moyens de production pour ces petites séries, ce qui manque énormément en France ou peu d’industriels disposent d’un four autoclave pour produire une coque ou même une carrosserie en fibre de carbone (Bugatti se fournit en Italie).
« En tous cas, on peut constater après Delage, implanté aux USA, que les noms français sont porteurs dans l’automobile de prestige… »
C’est surtout porteur à l’étranger car en France, il y a aussi le paradoxe des nouveaux constructeurs auto-motos qui prennent des noms à consonance italienne ou espagnol, comme si c’était honteux d’avoir un nom français pour un projet de véhicule.
Idem pour toutes ces nouvelles émissions avec des titres en anglais : « french mecanic », « vintage mecanic », « top mecanic ».
C’est insupportable.
Le plus drôle c’est qu’en anglais, « mécanique », se traduit par « mechanic ».