Avec l’ATS, Cadillac espère renouveler le succès de la CTS dans le segment inférieur. Pour l’occasion, elle étrennera le dernier né des moteurs GM, un 4 cylindres 2.0 Turbo à injection directe.
Ce n’est pas la première fois que Cadillac tente de descendre en gamme. Longtemps cantonnée aux segments supérieurs, la marque a déjà tenté à plusieurs reprises l’expérience.
La plus récente dans les mémoires fut la Catera, une pâle transformation d’Opel Omega. Un échec qui a servi de leçon pour la création de la première génération de CTS, qui fut justement le modèle par lequel la relance de la marque est arrivée dans les années 2000.
L’ATS ira encore plus loin, puisqu’elle fera entrer Cadillac sur le segment des mid-size. Mid-size + Cadillac, voici une association qui rappelle l’autre grand échec, la Cimarron… Une J-Car lancée en 1982 et apparentée aux Chevrolet Cavalier ou autres Opel Ascona…
Pour l’ATS, Cadillac a donc mis les petits plats dans les grands pour ne pas louper son entrée. Après avoir communiqué sur la mise au point de son châssis, voici donc à présent le chapitre des moteurs. Sur ce chapitre, l’ATS ne répondra pas au cliché des Cadillac à gros moteurs V8 robustes, mais inefficaces et énergivores. Le moteur clé de la gamme sera un tout nouveau 4 cylindres 2.0 Turbo à injection directe : double calage variable des arbres à cames, turbo Twin Scroll, double échangeur, pompe à huile à cylindrée variable…
Un moteur à la page qui délivrera 135 ch/l, soit une puissance totale de 270 ch et un couple de 353 Nm. Dont 90% disponible dès 1500 tr/min et jusqu’à 5.800. L’ATS complètera sa gamme par une entrée en matière 2.5l atmosphérique, et en guise de cerise sur le gâteau le V6 3.6l. Quant à ce 2.0, il sera également ajouté à la gamme de la Chevrolet Malibu d’ici à la fin de l’année 2012, entre autres modèles.
Source : Cadillac