Lorsque le conseil d’administration de Nissan s’est réuni la semaine dernière suite à la rocambolesque « évasion » de son ancien patron Carlos Ghosn, il devenait urgent que le nouveau directeur général Makoto Uchida occupe – enfin ? – le devant de la scène.
Au lieu de cela, c’est le numéro deux du groupe, Ashwani Gupta qui semble avoir pris les rênes pour l’occasion.
Makoto Uchida, déjà surnommé «l’invisible» par certains de ses collègues, a écouté tranquillement aux côtés des autres dirigeants, indique le Financial Times. Une attitude pour le moins « discrète » qui suscite d’ores déjà les critiques de certains en interne. Lesquels ne font pas la dans la dentelle, affirmant qu’une telle « discrétion » pourrait certes avoir sa place dans d’autres groupes, mais pas chez Nissan. Le constructeur japonais ayant au contraire besoin d’un leader fort et sachant prendre des décisions pour empêcher « les factions belligérantes » de diviser l’entreprise en deux, selon les termes du journal.
À peine deux mois après le début de son mandat, certains dirigeants externes à l’entreprise doutent également que Makoto Uchida soit l’homme de la situation, capable de résoudre la crise au sein du groupe, alors que de vives tensions ont terni son partenariat avec Renault.
Une nouvelle équipe de direction composé de trois personnes a été créée en fin d’année dernière pour marquer la fin du style dictatorial de l’ère Ghosn et – tenter – d’apporter la stabilité à l’entreprise.
Mais, selon plusieurs personnes proches du conseil d’administration de Nissan, un fossé s’est creusé entre le PDG et le Directeur opérationnel, Ashwani Gupta, tandis que troisième membre de la troïka a quitté l’entreprise en décembre dernier.
De sources internes, on laisse entendre qu’il est grand temps que Uchida assume pleinement sa charge. Ils estiment en effet que l’avenir du constructeur est tributaire de sa capacité à endiguer le déclin des ventes au niveau planétaire et raviver le moral des troupes, à son plus bas, le tout sous un bombardement constant des critiques de l’ancien président déchu, Carlos Ghosn.
Notre avis, par leblogauto.com
Alors que Nissan vient d’annoncer plus de 4000 suppressions de postes supplémentaires , il y a désormais urgence pour le constructeur à avoir un réel pilote dans l’avion. L’heure ne devrait plus être à des tensions internes mais à une direction soudée ne parlant que d’une seule voix, avec pour objectif majeur la relance de l’activité. Il semble malheureusement qu’on en soit loin …
Ouais. Si y avait que ça, parce quand on regarde tout les récents actuels responsables Nissan et Renault ressemblant à des notaires fatigués de province n’étant clairement pas des Elon Musk… ça fout les ch’tons..
Heureusement qu’il y a Luca De Meo en approche….
Ah, c’est certain quand l’on compare les sociétés Tesla et le groupe Renault/Nissan, c’est le grand écart des appréciations boursières.
Tesla souvent décrié comme une bulle financière extrêmement instable et fragile qui bouffe des milliards de pertes et qui cartonne en bourse d’une façon historique et recordman… et Renault/Nissan, un groupe stable à + de 10 millions d’autos par an, avec son réseau, ses usines, sa capacité de R&D importante, etc. et qui est totalement mis au pilori en partie à cause de l’affaire CG et dans une ambiante de travail de sape anti-français.
CG avait réussi a lancer 2 VE (Zoé et Leaf) sans commonaliser les investissements. Elon Musk, c’est un ou 2 crans au dessus en terme de vision de l’avenir.
Commonaliser ?
Mettre en commun ou mutualiser, ça c’est français, sinon parlez anglais pour de bon mais de grâce, évitez vos barbarismes qui ne signifient rien dans aucune langue que ce soit.
Anti français ? Pas forcément, en tout cas pas là.
Ceux là même qui ont joué contre Tesla ont beaucoup perdu, faut qu’ils se rattrapent, en valeurs auto, c’est Renault & Nissan qui morflent. S’il y avait un groupe UK vraiment UK, il mangerait chaud avec le brexit, mais ça c’est encore autre chose.
Quand ça rentre d’un coté, faut que ça sorte de l’autre et vice versa.
Ça passera pour Renault et pour l’Alliance, comme tu le dis très bien, les fondamentaux sont bons.
Édit « maison » (à quand la fonction ?):
*c’est Renault & Nissan qui morflent, turpitudes Ghosn et mauvais résultats Nissan obligent *
Oui d’ailleurs vos jugement valent ce qu’ils valent, pour moi il y a toujours un parti prit de votre part, comme la fois ou vous aviez affiché un enthousiasme conséquent quand au succès de la nouvelle gamme DS en Chine, tout comme les dires méprisants sur la gamme Infiniti, en disant qu’elle n’aura pas une longue carrière au vu des modèles présentés, les forces en présence nous disent le contraire, curieux !
Le marché automobile français a connu une nette baisse de 13,44% en janvier.
Nissan Janvier France (+28,2%)
Nissan Juke.
Volkswagen recule de -30,6% en France en Janvier…. trop de voitures polluantes….
Ils veulent quoi en fait chez Nissan ? beaucoup de blabla chaque semaine ……mais que veulent les Japonais ?
C’est pas tant qu’ils blablatent que le Finacial Time en ce moment qui attaque sec l’alliance … après les rumeurs. C’est plus le blog auto … c’est devenu Public ou Voici … pendant ce temps l’action PSA s’enfonce dans le rouge avant même la fusion. Le secteur automobile est malade des marchés boursiers et des réseaux sociaux qui ne croient plus en lui.
Zont qu’à virer les fouteurs de M… puisqu’ils semblerait que certains chez Nissan sont plus proches de la presse que de leur groupe.
amusant le FT toutes les new qu’il diffuse ce sont des ragots de bas étage sur Nissan et Renault…..toujours de sources non identifiées que le média digne de ce nom ne devrait pas propager ….
vous étiez au CA… citez des noms des personnes qui critiquent…
Finantial Times appartient à Pearson PLC dont l’actionnaire principal est Schroder Investment Management qui peut écrire des articles comme ceux-ci sur Carlos Ghosn :
https://www.schroders.com/en/uk/the-value-perspective/blog/all-blogs/a-lesson-for-investors-from-the-true-life-of-carlos-ghosn/