Trump : une victoire symbolique sur Volkswagen

L’administration Trump a réussi à imposer à Volkswagen un retrait quasi total en Iran.

Frappé il y a quelques heures par un nouvel attentat, l’Iran reste tragiquement en pleine actualité. Alors que les Etats-Unis sont parvenus à imposer une nouvelle forme de blocus aux pays, les constructeurs automobiles, pour l’essentiel européens, qui y avaient fondé ces dernières années de nouveaux espoirs de développement en sont pour leurs frais. Outre les groupes français, le groupe Volkswagen est également touché.

Une décision intervenue cette semaine

Ainsi l’administration Trump, par l’intermédiaire de son ambassadeur en Allemagne, Richard Grenell, est-elle parvenue à contraindre Volkswagen à se retirer du pays. La décision aurait été actée mardi dernier. Le groupe allemand ne pourra continuer à y opérer que sous le prétexte d’opérations d’ordre humanitaire. Ce qui est toujours mieux que rien. La marque Volkswagen aura ainsi le loisir de proposer des véhicules dédiés (on pense à des pick-up mais aussi à toute la gamme de sa partie poids-lourd).

Pour cette administration il s’agit bien entendu d’une victoire, d’une victoire toutefois symbolique.

Au mois de juin dernier, le groupe PSA avait pour sa part entamé son retrait. Du côté de Daimler, la décision de stopper toute initiative, même limitée, avait été prise au début du mois d’août dernier.

Source : Bloomberg

Photo : Volkswagen

(9 commentaires)

  1. « Pour cette administration il s’agit bien entendu d’une victoire, d’une victoire toutefois symbolique ».

    En quoi est elle symbolique, cette victoire ?

  2. Et pendant ce temps là les chinois, qui en ont rien à cirer de Trump- ce sont les seuls à lui tenir tête- étendront leur influence dans le monde en ajoutant un pays en plus par mis leur partenaires commerciaux.
    Pauvre Donald, tu fais vraiment peine à voir.

    1. Pas vraiment, les droits de douane sur l’importation de produits chinois aux États-Unis sont un véritable problème. Car les USA sont leur plus gros marché, et surtout rentable.
      Quand à l Iran, la crise économique dans lequel le pays est enfoncé depuis deux ans explique aussi que les constructeurs automobiles se plient ou anticipent les sanctions potentielles.

  3. C’est révoltant de voir combien les grandes puissances européennes sont devenus des vassaux de Washington qui leur dicte ses volontés concernant leurs relations diplomatiques et économiques avec tel ou tel état du monde.

      1. Je ne crois pas qu’il y ait un autre pays devant lesquels les dirigeants européens courbent autant l’échine que les États Unis…La souveraineté dont ils se gargarisent à tout bout de champ n’existe que de nom visiblement, les ordres se prennent à la maison blanche concernant la diplomatie étrangère

  4. Tu sais, les chinois ont aussi une arme absolue contre les américains : ils sont détenteurs de leur dette. Chose dont n’a visiblement pas pensé Oncle Donald.

    1. Pas vraiment non plus. Les obligations en dollars dont les Chinois sont friands a une toute autre logique.:la mise en place d’une zone d’échange en Yuan avec les pays limitrophes. Or pour garantir la sécurité des transactions en Yuan, ses partenaires ont demandé une garantie avec une monnaie largement plus solide, le dollar… Pour info les derniers qui ont vendus leurs réserves en dollar sont les turques, pour des raisons politiques. Résultats 40%de baisse de la livre turque et un bank run local…

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