On s’en doutait : Donald Trump n’a pas du tout apprécié l’annonce faite par General Motors de la suppression de toutes activités dans plusieurs de ses usines aux Etats-Unis … la menace d ‘une fermeture pure et simple planant même à l’horizon.
Le locataire de la Maison Blanche a menacé mardi de supprimer toutes les subventions» accordées au constructeur.
Pas d’emplois, pas de subventions
Alors qu’il clame haut et fort depuis sa campagne présidentielle sa ferme volonté de faire renaître la grandeur des Etats-Unis …. en préservant notamment l’emploi local, Donald Trump a semble-t-il pris comme une gifle l’annonce faite par GM d’un vaste plan de suppression d’emplois en Amérique du Nord, et tout particulièrement dans l’Ohio, le Michigan et le Maryland.
«Très déçu par General Motors», a ainsi tweeté le Président US. «Les États-Unis ont sauvé General Motors et voilà les REMERCIEMENTS que nous avons ! « s’est-il exclamé. Ajoutant que l’administration Trump étudiait à l’heure actuelle de supprimer toutes les subventions accordées au constructeur, y compris pour les véhicules électriques.
GM affirme vouloir préserver l’avenir
Face aux menaces proférées par Donald Trump, General Motors a répondu en suivant dans un communiqué sa restructuration était un moyen de préserver l’avenir pour «conserver et faire croître les emplois américains».
Une réponse guère rassurante tout de même si on y regarde de plus près. Laissant ainsi entendre que pour pouvoir préserver le »malade », la seule solution envisageable est d’amputée. C’est donc que le mal est bien grand ….
GM rappelle ses investissements
GM a également rappelé avoir investi 22 milliards de dollars dans la production aux États-Unis depuis 2009 et le plan de sauvetage, certes financé par le contribuable américain.
GM remercie l’Administration Trump
Jouant avec les mots prononcés par Trump, GM a tenu par ailleurs à officiellement remercier son administration en déclarant « apprécier les actions menées par cette administration » pour « améliorer la compétitivité de l’industrie américaine».
Trump se positionne en sauveur de l’emploi
La porte-parole de Donald Trump, Sarah Sanders, a emboîté le pas au Président US en louant ses actions pour préserver l’emploi US. Un des arguments fortement mis en avant par Donald Trump tout au long de sa campagne passée … et désormais de celle à venir.
. «Le président s’est complètement investi dans le retour des emplois industriels aux États-Unis, et c’est pour cela que depuis qu’il a pris ses fonctions nous avons vu la création de 400.000 nouveaux emplois industriels aux États-Unis», a-t-elle affirmé.
Selon elle, la vaste réorganisation mise en œuvre au sein de GM « vient du fait qu’ils fabriquent une voiture que personne ne veut acheter. » « Espérons, qu’ils vont faire des ajustements et reprendre ces employés», a-t-elle ajouté.
GM dément délocaliser en Chine
Sous le feu des critiques fusant de toute part, GM a démenti qu’il délocalisait en Chine les modèles dont il abandonne la production aux États-Unis pour les réimporter par la suite afin de les commercialiser sur le territoire américain.
Le constructeur a également tenu à souligner qu’il restait très présent dans l’Ohio, non seulement en termes d’emplois directs mais également en terme d’activités fournies à des centaines de sous-traitants.
Larry Kudlow, le principal conseiller économique du président a affirmé que Mary Barra, qu’il a longuement rencontrée lundi, avait évoqué «la possibilité de transférer des employés ailleurs au Texas ou dans le Michigan».
Quand GM exhortait Trump à plus de clémences sur les taxes, craignant pour ses finances
Notons tout de même que – pour l’instant du moins – Mary Barra, la patronne de GM a l’élégance de ne pas remettre du feu sur le sujet, en évoquant la politique tarifaire menée par Trump. Laquelle est loin d’avoir aidé économiquement le constructeur.
Rappelez-vous : en août dernier, la présidente de General Motors avait ouvertement déclaré que la méthode employée par le locataire de la Maison Blanche pour relancer l’automobile américaine – via la mise en œuvre de taxes douanières – n’était pas la plus adaptée. Loin s’en faut. Elle envisageait même alors qu’elle puisse provoquer un effet boomerang particulièrement nuisible aux constructeurs US.
GM directement menacé par les taxes ?
En août dernier, Marry Barra avait même estimé que la hausse des tarifs douaniers prônés par Donald Trump menaçait directement GM. Elle redoutait même que ces mesures entraînent au final une récession générale, assortie d’une réduction de taille de l’entreprise et de pertes d’emplois …. Lucide et visionnaire Mary Barra …
« Augmenter les tarifs douaniers pourrait réduire la taille de GM, réduire la présence sur le plan national et à l’étranger de cette entreprise américaine emblématique et risque de réduire les emplois plutôt que de les augmenter », affirmait ainsi tout net GM dans des commentaires transmis au département du Commerce dans le cadre d’une période de consultations. Le constructeur prévenant d’ores et déjà que la hausse des taxes douanières envisagées sur le secteur automobile pourraient conduire General Motors à supprimer des emplois et à augmenter les prix de ses véhicules.
Elisabeth Studer avec AFP
Crédit Illustration : GM
C’est quand même surprenant que Trump admet que le gouvernement US verse des subventions à GM!
mais à part se prendre pour un caïd, il sait faire quoi, Trump ?
Jouer au golf, il parait qu´il s´est grandement amélioré depuis qu´il est président.
..Trump ci, Trump ça,…mais Trump populaire aux US quoi ! qui plus est grâce à l’intelligence française : Combien de diplômés français en exil, à la tâche pour l’Amérique ?
Mouai enfin
1- il n’a pas gagne le vote populaire
2- les elections de mi-manda n’ont pas ete le succes escompte des Rep.
3- La « fuite » des cerveaux n’a rien a voir avec Trump… ca a commence bien avant et il n’y en a pas tant que ca aux US… et avec les nouvelles normes pour le H1B ca ne va pas augmenter.
https://www.recode.net/2017/4/13/15281170/china-india-tech-h1b-visas
Et surtout, qu’a t-il réussi depuis son élection ?
@labradaauto, Trump réussit le tour de force d’être un « populiste » milliardaire !!!
Il continue d’enrichir les plus riches (cf. les marchés US depuis son élection) en abaissant les contraintes fiscales et normatives sur son industrie. La classe moyenne US semble arrêter de s’appauvrir (à court terme), et les pauvres ne s’enrichissent pas. Il est populaire auprès de sa base électorale car court-termiste (tout comme « sa base »). Mais tout voir sous le simple prisme de l’argent ne fait pas de lui un bon dirigeant, capable d’anticipation et de hauteur de vue sur les grands problèmes, et au niveau international même si tout n’était pas parfait, il s’emploie à détruire tout ce qui avait maintenu les rapports de force et le principe de paix « durable ». A présent même l’Allemagne prévoit d’augmenter les capacités humaines et matérielles de son armée, et beaucoup (trop) de pays suivent la même route … on peut penser ce qu’on veut de sa politique clientéliste sur le plan intérieur mais à l’échelle du monde il sème la mer*e, et ça commence à puer !!
VERS UNE 3ème GUERRE MONDIALE ?
Sans vouloir céder au pessimisme, cette communication d’un prof de Fac, économiste
reconnu, interpelle quelque peu.
Cette thèse est écrite par l’économiste Jean-Hervé LORENZI.
Jean-Hervé LORENZI, né le 24 juillet 1947, est professeur à l’université Paris-Dauphine
depuis 1992 (Master 218 Assurance et gestion du risque), président du Cercle des
économistes, conseiller du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild…
On sait également que son cœur est plutôt à gauche….. Pessimiste ou réaliste, à vous de juger.
« La Troisième guerre mondiale : prédictions.
Une Troisième guerre mondiale, d’une ampleur probablement égale ou supérieure aux deux
précédentes est en préparation et éclatera dans la première moitié de ce siècle. Voici pourquoi
et voici quels seront ses protagonistes.
La guerre de 1914-1918 dont nous fêtons le centenaire et qui fut une catastrophe majeure pour
l’Europe était prévisible bien des années auparavant. La Seconde guerre mondiale ne fut que
son prolongement et, elle aussi, était prévisible dès la signature du Traité de Versailles et
surtout dès l’arrivée de Hitler au pouvoir et du parti belliciste au Japon.
La Guerre froide (1945-1991) qui opposa les Alliés, sous direction américaine, au camp
soviétique (et, partiellement communiste chinois) ressembla à un avortement. Parce que
c’était un affrontement sans enjeux forts. L’URSS s’est effondrée comme un soufflet, sans
violences. Pourquoi la guerre froide, communisme contre monde libre, n’a-t-elle jamais
débouché sur une guerre chaude ? Parce qu’elle était idéologique et non ethnique, religieuse
ou économique. Les trois ressorts passionnels et belliqueux de l’humanité, ceux qui donnent
naissance aux guerres, sont le nationalisme ethnique, la religion et l’intérêt économique sous
toutes ses formes. La sacralité et le matérialisme vital. L’affrontement
communisme/capitalisme, purement idéologique, relevait d’une forme froide de conflit qui
n’a jamais débouché sur une confrontation générale, mais seulement sur des guerres limitées
(Corée, Vietnam). C’est cette raison, et non pas la crainte d’une apocalypse nucléaire, qui a
évité la guerre généralisée entre l’OTAN et l’URSS.
Dans l’Antiquité, les guerres puniques étaient prévisibles parce que Rome et Carthage étaient
dans une rivalité économique vitale pour le contrôle des circuits économiques de la
Méditerranée occidentale. La Première guerre mondiale était prévisible (et tout le monde s’y
préparait) à cause de l’exacerbation nationaliste des États européens et de leurs peuples,
opinions publiques chauffées à blanc. De même, aujourd’hui, une troisième grande
confrontation mondiale est prévisible, nous allons le voir.
Depuis l’Antiquité, le déclenchement des guerres est, au fond, prévisible. Il repose sur les
mêmes mécanismes que les lois de la physique : une tension finit toujours par éclater en
déflagration. La montée en température d’un gaz donne lieu à une explosion, la poussée de
plaques tectoniques se termine en séisme, l’accumulation de cumulo-nimbus finit par
provoquer un orage, des précipitations trop fortes provoquent des inondations, etc. On peut
parfaitement prévoir, donc, le déclenchement des guerres. En revanche, on ne peut pas
pronostiquer la forme qu’elles prendront.
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Comme l’éthologie humaine le démontre, l’état de paix ne correspond pas à la nature
humaine. L’agressivité intra spécifique est la règle dans notre espèce. L’idéal kantien ou
chrétien moderne de la paix perpétuelle, n’a jamais fonctionné. L’histoire humaine est
véritablement structurée par la guerre. L’état de paix n’est qu’une transition passagère entre
deux états de guerre. La guerre est très ambiguë, ambivalente plutôt, comme la fameuse
innovation destructrice de Schumpeter. Elle est à la fois un facteur de destruction et
d’évolution. Contrairement à une idée reçue, depuis la fin du néolithique les guerres n’ont
représenté qu’une cause marginale de la mortalité. Vouloir éliminer la guerre (idéologie
pacifiste), c’est aussi stupide que de vouloir éliminer la sexuation (idéologie du genre), la
religion et l’économie privée (idéologie marxiste) ou le sentiment d’appartenance et d’identité
ethniques (idéologie cosmopolite).
Le problème n’est pas d’éliminer les guerres, c’est de les gagner ; et le plus rapidement
possible, pour que les effets positifs de la victoire l’emportent sur les effets négatifs de l’effort
guerrier trop prolongé. L’auteur de cette vision de la guerre n’est ni Sun-Tzu ni Clausewitz,
c’est un certain Jules César.
Pourquoi parler de guerre mondiale ? Depuis 1945, on s’imagine qu’il n’y aura plus jamais de
guerre mondiale, mais seulement des guerres locales et régionales, et que l’ONU parviendra à
éviter une Troisième guerre mondiale. On avait commis la même grave erreur après 14-18
qu’on appelait d’ailleurs la Der des Ders et la création de la SDN. Or, dans un environnement
mondialisé, ce qui est le cas, en gros, depuis 1880, il est inévitable qu’éclatent des guerres
mondiales. Dire il n’y aura plus jamais de guerre mondiale, c’est comme dire je ne mourrai
jamais ou l’été durera éternellement.
Étudions maintenant le scénario de la future Troisième guerre mondiale, la TGM.
Les foyers de tensions sont multiples et ne cessent de s’aggraver. Jamais, dans toute l’histoire
de l’humanité, d’une humanité devenue globalisée et de plus très nombreuse (9,5 milliards
bientôt), sur une planète rapetissée, les risques d’un incendie général n’ont été aussi forts. La
globalisation est un facteur de confrontation géante, plus que de création d’un État universel
qui n’aurait que des problèmes de police à régler. Cette globalisation (ou mondialisation
poussée au maximum) n’est pas un facteur de paix, mais de guerre généralisée.
Voici quels sont les foyers de tension qui risquent d’interagir et de provoquer un embrasement
général :
1) L’immigration massive en Europe (surtout de l’Ouest) sous la bannière de l’islam va
progressivement dériver vers une guerre civile ethnique. L’incapacité de l’Europe à
endiguer l’immigration invasive en provenance du Maghreb et de l’Afrique
continentale en explosion démographique débouchera inévitablement sur un conflit
majeur. (1) La présence en Europe de très fortes masses de jeunes, d’origine arabomusulmane,
de plus en plus islamisées, avec une minorité formée militairement et
voulant en découdre dans un djihad d’émeutes insurrectionnelles et de terrorisme, sera
le facteur déclencheur d’une spirale incontrôlable.
2) La confrontation globale entre islam et Occident (y compris Russie) en dépit de la
guerre de religion entre sunnites et chiites va peu à peu dominer le paysage et prendre
une forme militaire, avec conflits interétatiques. Impossible actuellement de prévoir
leur forme. À l’échelle du monde, l’islam, qui est une idéologie-religion, ou idéo-
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religion fortement ethnicisée, ne cesse de se renforcer et de s’extrémiser dans le
monde entier. L’islam est un facteur majeur de l’explosion mondiale inévitable.
3) Le problème d’Israël, insoluble, va inévitablement déboucher sur une nouvelle guerre
entre l’État hébreu et ses voisins, avec, en toile de fond la révolte contre les colons
juifs intégristes de Cisjordanie et la montée en puissance des organisations terroristes
islamistes. Sans oublier que l’Iran réussira très probablement à se doter de quelques
têtes nucléaires. L’éradication d’Israël est une idée fixe de tous les musulmans. Y
compris du régime turc d’Erdogan, néo-islamiste et néo-ottoman. L’embrasement est
programmé et les USA ne pourront pas ne pas intervenir.
4) Le monde arabo-musulman (à l’exception du Maroc) est entré dans une spirale de
chaos qui ne va que s’accentuer, avec deux fronts entremêlés : sunnites contre chiites
et dictatures militaires contre islamistes. Sans oublier la volonté de liquider tous les
chrétiens. D’où l’accentuation des désordres qui ne peuvent qu’amplifier
l’immigration vers l’Europe. Les actuels évènements guerriers de Syrie et d’Irak qui
voient la naissance d’un État islamique sauvage (le califat) sont un pas de plus vers
une confrontation.
5) Le conflit Chine-USA dans le Pacifique, choc entre deux impérialismes de nature
essentiellement économique, va déboucher sur un heurt géopolitique majeur. La Chine
veut ravir aux USA le statut de première puissance mondiale. Circonstance aggravante
: la tension Chine-Japon (allié des USA) ne fait que croître et ce dernier pays, travaillé
par un néo nationalisme, vient de lever l’obstacle constitutionnel aux interventions
armées.
6) Les conflits en latence Inde-Pakistan et Inde-Chine (toutes puissances nucléaires)
doivent aussi être pris en compte.
Il faut mentionner les facteurs aggravants, essentiellement économiques et écologiques, qui
vont peser sur le climat, sur les ressources énergétiques fossiles, sur l’eau (le bien rare par
excellence), sur les ressources minières. Le point de rupture physique se situe dans la
première moitié de ce siècle. Sans oublier évidemment le terrorisme de grande ampleur,
notamment avec des moyens nucléaires artisanaux, ce à quoi nous n’échapperons pas.
L’islam est le principal facteur de déclenchement d’une TGM, dans la mesure où l’on assiste
partout à la montée du radicalisme islamiste, en partie financé par l’Arabie et le Qatar, avec
un ennemi implicite mais très clairement présent dans les esprits : la civilisation occidentale, à
laquelle la Russie est d’ailleurs assimilée. En gros, dans l’esprit des islamistes du monde
entier, dont l’idéologie se répand comme un virus, l’ennemi c’est le monde blanc et chrétien,
même si cela ne correspond à aucune réalité sociopolitique. (2)
Les lignes de force des confrontations et des alliances seront complexes, plus encore que
pendant la précédente guerre mondiale. Les zones majeures géopolitiques d’explosion sont
l’Europe, l’Afrique du Nord, le Moyen Orient et, éventuellement le Pacifique. La forme de
cette guerre : elle sera à foyers multiples et additionnera les guerres civiles, les affrontements
interétatiques, les guérillas et les frappes nucléaires. À ce propos, l’État d’Israël est en grand
danger. Bien qu’il dispose de la dissuasion nucléaire, cela n’empêchera pas certains de ses
voisins, probablement bientôt dotés de la même arme, de jouer les kamikaze et de le frapper.
On imagine le carnage…Il faut bien comprendre que les fanatiques islamisés ne raisonnent
absolument pas comme les Russes et les Américains pendant la guerre froide, avec la retenue
de la dissuasion mutuelle. Israël peut parfaitement être l’amorce de l’explosion générale.
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Contrairement à ce que rabâchent tous les perroquets, la Russie ne sera absolument pas un
facteur de troubles. L’impérialisme russe orienté vers l’Europe orientale et qui constituerait un
danger d’agression est un mythe construit par la propagande de certains cercles de
Washington. En revanche, la Russie, elle aussi, est aux prises avec l’islam.
La prévisible confrontation mondiale produira bien entendu une catastrophe économique,
notamment à cause de la rupture des approvisionnements pétro-gaziers de l’Afrique du Nord
et du Moyen Orient. Une économie mondialisée, très fragile parce que très complexe, fondée
sur les flux intenses (maritimes, aériens, numériques, etc.) tombera comme un jeu de dominos
en cas de perturbation conflictuelle de grande ampleur.
La principale faiblesse des Occidentaux, surtout des Européens de l’Ouest, réside dans leur
vieillissement démographique et dans leur ramollissement mental, leur passivité, leur crainte
de se défendre, un syndrome qui avait frappé les Romains à partir du IIe siècle. La TGM,
comme la Première guerre mondiale, pourra commencer par un évènement localement limité
et se poursuivre par un enchaînement de faits incontrôlables, comme une avalanche. La TGM
verra très probablement des échanges de coups nucléaires. Mais ils ne seront pas plus graves
qu’Hiroshima et Nagasaki. Leurs effets seront plus destructeurs sur le plan psychologique que
physique.
On pourra assister à un recul global de l’humanité, sur les plans technique et démographique,
pendant plusieurs siècles. Pas du tout du fait des morts de la TGM, mais à cause de
l’effondrement économique et sanitaire qu’elle provoquera. L’embrasement risque de se
produire vers 2025-2035. Après, les choses pourront mettre plusieurs siècles à se rétablir. Le
recul de civilisation s’est déjà produit au Ve siècle quand Rome s’est effondrée. On a mis
mille ans à s’en remettre. Une pichenette à l’échelle de l’histoire. Simplement, au moment où
l’on va fêter, dans une euphorie feinte, le centenaire de la Première guerre mondiale, il serait
bon de se préparer à la Troisième qui se profile.
NOTES.
> >
> >
(1). Thèse défendue par l’économiste Jean-Hervé Lorenzi dans son récent essai Un monde de
violences, l’économie mondiale 2015-2030. (Eyrolles). Pour lui, les fortes migrations en
Europe occidentale, tendant à un véritable remplacement de populations, associées à un
vieillissement des autochtones et à une stagnation économique, déboucheront sur le retour du
populisme et de la guerre. Il écrit : « ce scénario, qui paraît utopique aujourd’hui, est
inéluctable et doit donc être pris en compte comme un invariant ». Cf. aussi La convergence
des catastrophes. Guillaume Corvus. Voir référencements net.
(2). N’oublions pas ce qu’expliquait Carl Schmitt : ce qui compte le plus en politique et en
polémologie, ce n’est pas la définition que l’on se donne de soi-même mais celle que donne
l’ennemi de nous-mêmes, selon ce qu’il perçoit.
***************************************************************************
L’ancien ministre giscardien, Michel Poniatowski, écrivait dans son livre-testament une
conclusion dont on ne voit pas quelle ligne on pourrait changer 21 ans plus tard.
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« Son âme, la France est en train de la perdre, non seulement à cause de la
mondialisation, mais aussi, et surtout, à cause de la société à la fois pluri ethnique et
pluri culturelle que l’’on s’acharne avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui
imposer. Si cet essai a permis à quelques-uns de mesurer devant quels périls nous nous
trouvons placés, il aura déjà atteint son but. (…) Ces pages peuvent apparaitre cruelles.
Mais elles correspondent à un sentiment très profond. Le moment est venu de traiter
énergiquement le problème de l’’immigration africaine et notamment musulmane. Si
tel n’’est pas le cas, la France aura deux visages : celui du «cher et vieux pays» et celui
du campement avancé du tiers monde africain. Si nous désirons voir les choses
dégénérer ainsi, il suffit de leur laisser suivre leur cours. Le campement africain
toujours plus grand, plus vaste, plus illégal, grignotera d’’abord, puis rongera, avant de
faire disparaître tout entier le cher vieux pays, dont la défaite sera annoncée du haut
des minarets de nos nombreuses mosquées. Nos temps sont assez graves pour ne pas
faire appel à de médiocres facilités politiciennes. Nous allons vers des SaintBarthélemy
si l’’immigration africaine n’’est pas strictement contrôlée, limitée, réduite
et expurgée de ses éléments négatifs et dangereux, si un effort d’’intégration ne vient
pas aussi compléter cette nécessaire répression. Les mesures à prendre sont sévères et
il ne faudra pas que le vieux pays frémisse de réprobation chaque fois qu’’un charter
rapatriera des envahisseurs illégaux. Il faut donc ainsi que ce cher vieux pays restitue à
l’’état sa place normale. Les libéraux l’’ont affaibli, les socialistes l’’ont détruit. » Où
sont les grandes tâches dévolues à l’’État ? La Justice, l’’Armée, l’’Éducation nationale,
la Sécurité, la Police, notre place en Europe ? En miettes. La France est à l’’abandon,
est en décomposition à travers le monde. Sa recomposition est dans un retour
énergique à l’’unité et à la cohérence, et de la Nation et de l’’État. »
*****************************************************************
Long mais intéressant, je ne crois pas aux causes religieuses (en tout cas pour le moment, que ce soit entre états ou au sein des états eux même) mais à l’exacerbation des nationalismes et à la guerre économique comme terreau d’un prochain conflit d’ampleur oui. Russie, USA, Chine, même l’Inde à présent, l’Europe dans sa globalité est encore épargnée mais ça pousse de tous les cotés avec j’en suis sûr de l’aide « extérieure ». L’histoire se répètera c’est sûr, je pense que notre espèce n’a pas encore atteint le degré d’intelligence et donc de sagesse suffisant pour éviter un nouveau conflit.
Il y a quand même un énorme problème: le Gouvernement fédéral ne verse aucune Subvention directe aux constructeurs, et Celles-ci s´appliquent de toutes les manières à toute l´industrie. Autrement dit, si il coupe des subventions (comme le Bonus pour les VE), il pénalisera tous les constructeurs.
Ensuite, rappelons que Trump était un Grand critique du plan de sauvetage de GM et voulait limite qu´ils crèvent.
Enfin comme indiqué, la hausse des taxes sur les différents métaux ont plus ou moins annulé les effets des baisses d´impôt de Trumpchi.
Trump fait allusion à l’aide fédérale de 7500 dollars à l’achat d’une VE mais ce qu’il oublie, c’est qu’il existe une limite de 200 000 unités que GM aura franchi à la fin de l’année. En gros, si cette aide est supprimée (ce qui est peu probable avec une Chambre démocrate), cela n’affectera pas ce constructeur mais tous les autres, Tesla excepté, à commencer par Ford et FCA.
Trump dispose de deux leviers pour négocier. Le premier consiste à revenir sur les tarifs douaniers qui frappent l’acier et l’aluminium, la facture est de 1 milliard de dollars pour GM qui veut, certes, en économiser 6. La seconde consiste à accéder à la demande de Mary Barra de soutenir le développement des véhicules propres (même s’il s’en contrefiche) si elle renonce, au moins en partie, à son plan.
Il le sait probablement. Juste un effet d’annonce pour ses supporters.
Tesla pourra peut-etre racheter une deuxième usine GM ? Les temps changent…
sauf les usines mexicaines, sinon la plupart voire toutes les usines américaines de GM ont un gros inconvénient : une usine GM achetée, le syndicat UAW offert. Ils y sont déjà. Or Elon a tout fait pour ne pas permettre à ce syndicat d’y mettre le pied dans son usine californienne. Racheter une usine à GM, c’est de permettre à UAW d’entrer dans la galaxie de Tesla…
à mon avis, aucune chance…
Ouep, sans oublier les coûts liés à l´adaptation des chaînes de production.
VW avait commis cette erreur en 1978, ils avaient repris une usine Chryler, qui a fermé en 1986…
Du coup quand ils sont revenus ils ont construit une usine de A à Z.