Les Anglais de Trident Sports Cars Ltd ont de la suite dans les idées, et de la ténacité. Comme bien d’autres artisans avant eux, ils ont présenté en 2008 un roadster plus ou moins néo-rétro à gros moteur, dont la particularité est d’être propulsé par un V8…diesel. Après une seconde version du roadster en 2012, Trident décline désormais son concept sous forme d’un coupé appelé Magna.
La carrosserie multiplie les références aux sportives sixties, et ajoute au roadster déjà connu un toit fuyant double bubble ou plutôt doppia bolla comme on dit chez Zagato, l’inspirateur de cette forme caractéristique. L’attraction est évidemment la mécanique, un V8 6,6l biturbo diesel Duramax (oui, comme sur les gros pickups GM) de 400 chevaux pour un couple de camion, c’est le cas de le dire, de 948 Nm qui propulse la voiture dans un gros nuage de fumée noire de 0 à 100 km/h en 3,7s et à 305 km/h.
Pour ceux qui trouveraient ça un peu mou du genou, Trident propose deux évolutions dont la plus aboutie est le Track Pack, qui pousse le V8 à 660 chevaux et… 1423 Nm. Trident ne dit pas en quel matériau extraterrestre est taillée la boîte de vitesses automatique à 6 rapports pour résister à ce traitement. Au chapitre économie, notons la consommation à vitesse stabilisée dont Trident assure qu’elle ne dépasse pas quatre litres de biodieselaux 100 km. On y croit.
L’Iceni Magna commence à 96 000 livres, soit 117 ooo euros, et l’histoire ne dit pas si Trident a déjà vendu un exemplaire, ce qui n’empêche pas le constructeur d’annoncer une troisième carrosserie, un break de chasse nommé Venturer.
Source et crédit images : Trident Sport Cars
Trident Iceni Magna 1
