La co-entreprise établie en septembre dernier par Toyota avec Mazda et Denso pour développer la technologie des véhicules électriques prend de l’ampleur avec le ralliement de quatre constructeurs se joignant aux trois sociétés initiales.
Rapprochement Toyota-Suzuki confirmé
Ces quatre entreprises sont Daihatsu, Hino, Subaru et Suzuki. Si les trois premières citées ne sont pas une surprise, faisant partie de la famille Toyota à divers degrés, la présence de Suzuki confirme le rapprochement du constructeur de Hamamatsu avec Toyota, après d’autres annonces de collaboration dont une en Inde, également autour de l’électrique.
Cette annonce s’inscrit bien dans la structuration de plus en plus nette de l’industrie automobile japonaise en trois pôles, un autour de Toyota, l’autre autour de Nissan alors que Honda continue de tracer sa route de façon indépendante.
Collaboration technique plutôt que structure financière
La structure de la co-entreprise créée précédemment ne change pas, et Toyota garde 90% du capital avec le reste réparti entre Mazda et Denso, mais les nouveaux membres de l’association apportent l’état de leurs recherches respectives dans le domaine de la voiture électrique et chaque entrant va mettre à disposition ses ingénieurs spécialisés et prendre en charge une quote-part des coûts de fonctionnement de la nouvelle entité.
L’idée est d’accélérer le développement par cette mise en commun des compétences, chacun des entrants ayant un savoir-faire particulier, des kei aux poids-lourds. Reste qu’il va falloir un certain temps pour que tous les ingénieurs, une soixantaine après cette intégration, apprennent à travailler ensemble, ce qui n’est pas toujours simple. Le problème à résoudre est d’ailleurs le même entre les équipes de l’électrique de Renault, Nissan et Mitsubishi, et constitue au-delà du contenu des travaux en eux-mêmes une fascinante expérience de mélange des cultures d’entreprises.
Source : Nikkei
Illustration : le blog auto