Toyota offre gratuitement près de 24.000 brevets pour les véhicules électrifiés

« Cela inclut les brevets obtenus en plus de 20 ans de développement de technologies pour véhicules hybrides (double motorisation, à essence et électricité) », a précisé le pionnier dans ce domaine.

Toyota a commercialisé sa première voiture hybride, la Prius, en 1997.

Le groupe dit vouloir de la sorte « contribuer à promouvoir davantage l’utilisation généralisée des véhicules électrifiés et, ce faisant, aider les gouvernements, les constructeurs d’automobiles et la société dans son ensemble à atteindre les objectifs liés au changement climatique ».

Concrètement, Toyota accorde aux autres constructeurs des licences sans redevance sur les brevets concernés et, parce que cela mobilise des ressources, « fournira un support technique payant à ceux développant et vendant des véhicules électrifiés lorsqu’ils utilisent les technologies de moteurs, batteries ou autres conçues par Toyota ».

« Compte tenu du nombre élevé de demandes d’informations que nous recevons sur nos systèmes d’électrification de véhicules, nous pensons que le moment est venu de coopérer », a expliqué Shigeki Terashi, vice-président exécutif de Toyota, cité dans un communiqué.

« Si le nombre de véhicules électrifiés s’accélère de manière significative au cours des dix prochaines années, ils deviendront la norme et nous espérons jouer un rôle dans ce processus », a-t-il ajouté.

Les technologies de base dont l’usage est désormais libre de droits jusqu’à 2030 peuvent servir au développement de divers types de véhicules électrifiés, notamment les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) et les véhicules électriques à pile à combustible (FCEV), a précisé Toyota.

Ce n’est pas la première fois que Toyota prend ce genre d’initiatives, qui visent à diffuser largement des technologies en levant le frein du brevet.

Par AFP

(10 commentaires)

  1. Très bien. Tesla avait également ouvert ses brevets.
    Ouvrir la base de la technologie, et vendre du service, c’est le modèle économique des logiciels open-source

    1. la différence est grande entre le cas Tesla et celui de Toyota ici

      que tu achètes une Prius ou un pick up, il n’y a rien qui restreint ta liberté de déplacement, ton mode de vie, tes habitudes. Là où tu peux faire un plein d’essence pour le pick up, tu peux en faire de meme pour la Prius. Là où il ne te faudra que quelques minutes pour faire le plein du pick up, il ne te faudra pas plus pour faire celui de la Prius. Bref, rouler en Prius, c’est un choix de vie, mais qui n’est pas plus contraignant que de rouler dans une Chevrolet Cruze, ou une Chysler 200, ou dans une Toyota Corolla, etc….

      Rouler dans une voiture électrique, c’est déjà différent. Dans le cas où tu habites dans une maison, avec un garage électrifié, la question de la recharge domestique ne se pose pas. Mais viendra l’autre question, habituelle « mais je fais comment pour trouver une borne de recharge quand je veux voyager, quand je veux aller un peu plus loin de chez moi??? ». A ce problème, on avait construit des bornes de recharge…

      …mais il y a borne et borne!!!
      Pendant longtemps, le seuil psychologique concernant l’autonomie, c’était 100 miles (d’où cette limite 160km souvent vu chez nous). La capacité de batterie nécessaire était autour de 24kWh. La puissance en mode recharge rapide, sans trop trop abimer la batterie, c’est 2C, et donc autour de 48kW, d’où ce fameux standard Chademo 50kW. Comme aucun constructeur n’avait développé des voitures électriques avec des batteries plus grosses, alors personne n’avait construit des bornes de recharge de puissance supérieure. Avec des bornes 50kW, en 1/2h, elle délivrera donc 25kWh. On pouvait presque recharger la voiture, et repartir de nouveau avec presque 100 miles, presque 160km…

      Puis est venu Tesla, avec une batterie de 85kWh pour son modèle S, et une autonomie de 500km. Génial donc.
      Et cette Tesla S, branchée sur une borne Chademo 50, au bout de 1/2h, elle pourra récupérer 25kWh d’énergie, moins de 1/3 de la capacité de la batterie, et pourra rouler environ 160km…
      Une Tesla S, branchée sur une borne Chademo 50, elle n’offrira pas un meilleur usage qu’une Leaf. Poirauter pendant 1/2h pour pouvoir continuer 150km… Ou sinon, attendre presque 2h pour recharger totalement la batterie et continuer 500km

      Pour pouvoir utiliser la Tesla S comme une voiture thermique classique, il faut donc des bornes de recharge 3 fois plus puissante, pour pouvoir recharger à 2C. Soucis, personne n’en fait, parce que personne autre n’en a besoin, n’est obligé. Tesla doit donc financer à lui seul toute cette infrastructure. C’est impensable à l’échelle mondiale. 100 bornes en France, c’est une moyenne de 10 bornes par département. Et la France est un petit pays à l’échelle mondiale. Et l’argent que Tesla dépensera dans son réseau de superchargeur, c’est de l’argent qu’il ne pourra pas utiliser ailleurs (développer un nouveau modèle, construire une autre ligne de production, une autre usine, etc…)

      Idée : et si d’autres constructeurs auraient eux aussi des voitures électriques avec une grosse batterie, alors eux aussi auront besoin des bornes de recharge plus puissante

      Problème: la R&D, ça coute cher, et les constructeurs conventionnels n’ont pas envie de dépenser plusieurs milliards pour 0.1% de part de marché

      Solution : « et si je vous offre le cout de R&D, en vous donnant accès libre à mes brevets…. »

      Conséquence : les autres constructeurs vont donc vendre eux aussi des voitures avec une grosse batterie, et devront investir dans un réseau de puissantes bornes de recharge. Puis comme il y aura des millions de VE avec des grosses batteries en circulation, alors des acteurs privés investiront eux aussi dans la construction des puissantes bornes de recharge. Et Tesla pourra alors vendre ses voitures partout dans le monde, à tout le monde, au lieu que ce soit dans quelques pays spécifiques, dans quelques régions spécifiques, dans quelques corridors spécifiques à une petite proportion de la population (ex: ceux qui ont 100.000€ à mettre dans une voiture, qui habitent et font uniquement des trajets dans le corridor Paris-Nice où se trouvaient l’essentiel des superchargeurs Tesla, ça se compte sur les doigts d’une main)

      .
      Bref, dans le cas de tesla, le partage des brevets, c’est une question de business, pour que Tesla puisse développer et ne pas rester une niche. Et il fallait faire vite, au cas où la mode (ou incitations fiscales) changerait

      1. Je ne connais pas les détails des brevets offerts par Toyota, mais je peux imaginer que Toyota n’a pas arrêter ses recherches dans l’électrification avec la Prius, et qu’il y a des brevets plus récents.

    1. « Cela inclut les brevets obtenus en plus de 20 ans de développement de technologies pour véhicules hybrides (double motorisation, à essence et électricité) », a précisé le pionnier dans ce domaine.

      La durée des brevets est de 20a; mais depuis 2000 (« B1 : Brevet délivré (à partir de janvier 2000, le brevet a été validé par l’INPI, protection de 20 ans)), soit jusqu’en 2020 pour les plus anciens, et jusqu’en 2039 pour les derniers.

  2. oui mais les differentes version de prius sont sur le meme principe : un moteur à cycle aktinson et un train écypicloidal relié à des moteurs électriques

  3. Alors que la plupart des fabricants ont (ou vont bientôt commercialiser) des véhicules hybride rechargeable & non rechargeable et hybride léger.

  4. C’est de la poudre aux yeux, de la simple com’. Ni Toyota, ni Tesla ne sont des philantropes. Les brevets qu’ils libèrent sont soit sur le point d’arriver à leur terme (un brevet industriel ne garanti une exclusivité que pour 20 ans), soit ne contiennent aucun élément stratégique, ou alors nécessitent une autre technologie pour fonctionner, qui elle est toujours brevetée.

  5. Toyota a fait des bolides de reve telle les supra mk3 et surtout mk4 ces L6 turbo 1jz 2jz .. ou la mr2 91 ou les gros pick up tundra v8 et le celebre hilux mais toyota a aussi lancé la mode de la grosse merde roulante comme le monospace pic nic donnant naissance au renault scenic (renault na pas attendu longtemps pour reprendre cette idée geniale de merde roulante eux qui ont lhabitude des merdes roulantes ) et tout un autre tas de merdes roulantes les belles berlines basses et longues ont été abandonnés au profit de ces horreur roulantes hautes a tel point que les constructeurs auto font que sa maintenant. Les megane 208 308 toutes on dirait des monospaces…. jai horreur de ces auto bicorps

    Vive la vrai caisse la vraie voiture la voiture tricorps. Et propulsion… tanpis pour ceux qui savent pas les maitriser vous avez qua prendre une traction genre peugeot 208. Comme a new york les compagnie de taxi ont abandonnés les super grosses berlines tricorps ford crown victoria bien longue large et basse en propulsion v8 de la vrai caisse dhomme que lon pouvait modifier pour les transformer en bete sauvage roulante grosses jantes v8 gonflé….pour finir par les remplacer par des monospace de merde faut le dire. Yen a marre de tout ces monospace meme bmw sy est mis quelle honte….

    Apres chacun ses gout la dessus je ne juge pas.

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