Les principaux responsables de Toyota lui attribuent les succès de Toyota et l’explosion des ventes.
Aprés deux ans chez Ford, James Press rejoint Toyota dans les années 1970 et se fait vite remarquer pour ses idées innovantes et ses qualités managériales. Il sera un des précurseurs à instaurer la notion de service clientèle pour l’automobile.
Les ventes aux USA ont permis de doubler Ford et de se rapprocher de General Motors. Les trois premiers constructeurs aux Etats unis occupent 50% du marché (GM: 21%, Toyota: 17% et Ford:16%). En 2006, Toyota a représenté environ 6% du marché en Europe.
Pour le moment, Toyota produit encore plus de 2/3 de ses véhicules au Japon et souhaite être porteur de l’image d’un constructeur international implanté au niveau local. Après de nombreux problèmes de sous traitances dans la fabrication de ses modeles Toyota a ainsi souhaité « reprendre la main ». Ce sont par exemple les usines de Toyota à Valenciennes en France ou récemment aux USA dans le Mississippi .
Toyota a bati sa réputation sur la qualité et la fiabilité et est reconnu comme un des constructeurs les plus visionnaires. Ces anticipations l’ont par exemple conduit à surfer sur la vague écolo avant les autres constructeurs avec sa Prius, hybride la plus vendue au monde.
Hiroshi Hukoda, administrateur et conseiller historique, redoute que le succès de Toyota aux USA ne soit associé au déclin des constructeurs américains et aux licenciements massifs qui en découlent. General Motors a réduit ses pertes de 10 milliards de dollars en 2005 à seulement 2 en 2006 et Ford a perdu 12,7 milliards en 2006. DaimlerChrysler souhaite plus que jamais se séparer de Chrysler.
Une sénatrice démocrate du Michigan représentant des syndicats automobiles, Debbie Stabenow, souhaite lancer une campagne de dénigrement de Toyota qu’elle accuse de tuer l’automobile en profitant d’une monnaie sous évaluée par rapport au dollar.
La nommination de James Press est une façon d’anticiper des éventuels mouvements anti Toyota ou constructeurs japonais aux USA à l’image de ceux des années 1980.