Les sommes seront dédiées principalement aux travaux de préparation nécessaires à l’adaptation les chaînes de montage de la prochaine génération de la Corolla. La voiture la plus vendue dans l’histoire de l’automobile (sur plusieurs générations) en sera ainsi à une douzième version.
Le nouveau modèle empruntera la nouvelle plate-forme du constructeur : la Toyota New Global Architecture (TNGA). Une modification qui nécessite de mettre à jour ses installations. Mais, cela devrait lui permettre d’accroître son rythme de production, à terme.
Toyota déclare ainsi que suite à cet investissement, le constructeur devrait être « en mesure de répondre plus rapidement à la demande et être plus flexible face à celle-ci, le tout dans le but de se conformer aux règles du marché à long terme. »
Toyota veut accroître la production du RAV4
La presse canadienne précise quant à elle qu’une partie de la production de la Corolla est ainsi déplacée au sud de ses frontières, parce que Toyota souhaite accroître l’assemblage RAV4, actuellement produit dans l’usine de Woodstock, en Ontario (Canada).
En effet, à compter de 2019, l’usine de Cambridge, située elle-aussi en Ontario et qui assemble des Toyota Corolla comme l’usine de Blue Springs, assemblera également des RAV4. Ceux-ci s’ajouteront à la production de la Corolla, obligeant à reporter une partie vers le Mississippi. L’usine de Blue Springs a dépassé le million de Corolla produites fin décembre 2017. Elle devrait en voir passer plein d’autres.
Plus globalement, Toyota a promis d’investir 10 milliards de dollars dans ses installations américaines d’ici cinq ans. Sur les 60 dernières années, la firme japonaise aura déboursé 25 milliards de dollars pour la création d’emplois aux USA.
Rappelons enfin que dévoilée en tant que Toyota Auris à Genève, la nouvelle berline compacte prendra le nom de Corolla sur le sol américain.
Illustration : Toyota