|
Lancé au Japon en 1997, le Toyota Harrier était alors un clone du Lexus RX. La marque haut de gamme du groupe n’étant alors pas disponible dans l’archipel. Ce principe a continué pour la seconde génération en 2003. Mais en 2008, le contexte a changé pour le lancement de la troisième génération du RX. La marque Lexus est à présent distribuée au Japon. Le Harrier II n’a donc pas droit au renouvellement, et il continuera discrètement sa carrière jusqu’en 2013.
La troisième génération change alors un peu de positionnement. Il devient plus compact, et abandonne la plateforme « K » du Lexus RX, pour la « MC » du Rav4. De fait, il devient une version haut de gamme de ce dernier. Il remplace d’ailleurs au passage le Vanguard. La quatrième génération qui sera lancée au Japon très prochainement conserve ce positionnement. Mais avec les évolutions de plateforme chez Toyota, il est à présent basé sur la TNGA-K du Rav4, du Highlander… et du prochain Lexus RX.
Entièrement renouvelé, il conserve néanmoins un profil relativement proche de la précédente génération, mais avec un peu plus de dynamisme. Surtout à l’arrière où l’on pourra lui trouver des airs de Jaguar F-Pace. Il tranche donc nettement avec un Rav4 qui a au contraire accentué son côté « SUV ». Et les deux modèles se complètent donc mieux encore. La Harrier mesure 4740 mm de long, 1855 mm de large et 1660 mm de haut. Il est plus long de 8 cm que le Rav4, dont 3 cm pour l’empattement (2690 mm), plus large de 1 cm mais affiche la même hauteur. A l’intérieur la planche se fait moins horizontale et valorise la console centrale. Le toit panoramique adopte un vitrage électro-chromatique qui apporte une lumière plus tamisée.
Sur le plan mécanique, le Toyota Harrier adopte au choix un 2.0 atmosphérique 126 kW / 171 ch avec boîte à variation continue et 2 ou 4 roues motrices, ou une motorisation hybride. On retrouve ici le même ensemble que pour les autres Toyota sur cette plateforme : 2.5 atmosphérique + moteur électrique pour un total de 160 kW / 218 ch. Ou 163 kW / 222 ch pour la version dotée d’un second moteur électrique pour les roues arrière. Cette version hybride propose en outre une prise 100V / 1500W qui permet au véhicule de servir de source d’électricité alternative en cas de coupure de courant à son domicile. Au nombre des équipements citons également l’enregistrement vidéo à l’avant et à l’arrière en roulant.
Notre avis, par leblogauto.com
Sans aller jusqu’au très gros Highlander, ce Toyota Harrier serait un intéressant complément à la gamme européenne du constructeur. Le marché du SUV de segment D y est en effet délaissé par la plupart des constructeurs généralistes.
L’intérieur fait bien plus quali que dans une Lexus, l’extérieur est moins torturé, pas mal…
Plus élégant que l’actuel RAV4. Sur notre marché, il se placerait en concurrence du Lexus NX. Donc aucun intérêt à l’ importer…
Si il est moins cher, il aurait un intérêt à être importé car je ne doute même pas que certains sont un peu rebutés par les marques de luxe et cherchent plus populaires mais fiables . Les lignes des SUV Lexus sont de plus peu consensuelles (et moi-même qui apprécie Lexus doute du bien fondé de ces lignes sur leurs SUV).
Le Rav4 disposant d’une ligne peu élégante, cette Harrier pourrait bien profiter d’un décollage sur très courte période.
Évidemment, il y a aussi le Rush ou le Highlander et là, on s’y perd (différences avec la Highlander?)
Déjà que je regrette l’absence du Sienna…
En effet, il pourrait faire sens en parallèle du NX, il est un peu plus gros mais moins cher, avec l’image de la marque Toyota. Au Japon les deux sont vendus. Les clients Toyota et Lexus ne sont pas les mêmes.
Le Rush est un clone du Daihatsu Terios, un SUV 7 places de 4m45 (1m70 de large seulement) pour les marchés d’Asie
Le Highlander est un 7 places de 4m95
Dans la gamme il y a aussi le Raize, clone du Daihatsu Rocky de 4m de long.
C’est bien joli tout ça !