Il n’aura pas fallu longtemps à Toyota pour passer du concept de l’Auris (commercialisée sous le réseau Netz au Japon, 😉 plr ) à sa version définitive. A tel point qu’on se demande pourquoi le premier a existé, surtout vu son audace extrême…
Il faut dire aussi que le public ne récompense pas forcément l’audace dans cette catégorie, et que le Japonais vise 1.2 million d’immatriculations annuelles en Europe en 2008.
Dessinée et conçue sur le vieux continent, l’Auris affiche une longueur assez contenue de 4m22, pour une largeur de 1m76.
Sous le capot, on trouve le piment qui manque à la ligne : le 2.2 D4-D de 177 ch de l’Avensis, qui fait de l’Auris la plus puissante des compactes diesel avec la Volvo C30. L’européo nippone atteint 210 km/h avec ce bloc. Mais le gros des ventes devrait être réalisé avec 2.0 D4-D de 126 ch (195 km/h), doté d’un filtre à particule. En entrée de gamme gasoil, on découvre le 1.4 de 90 ch de la Yaris (175 km/). A noter que ce dernier est disponible en boîte séquentielle avec palettes au volant.
C’est moins folichon du côté des motorisations essence : un 1.4 de 97 ch (170 km/h) et un 1.6 de 124 ch (190 km/h). Mais une version sportive n’est pas à exclure. Quant aux motorisations hybrides, elles brillent, pour l’instant, par leur absence.
Nous en saurons plus lors du lancement officiel de l’Auris, au salon de Bologne, le 5 décembre prochain.