Il y a deux ans, Toyota annonçait ses intentions en matière d’électrification, dans le cadre de son objectif de neutralité carbone en 2050. Avec un point de passage en 2030 avec un total de 1 million de véhicules électriques ou pile à combustible vendus, et 4,5 millions d’hybrides (rechargeables ou pas). Mais les choses étant ce qu’elles sont, Toyota constate que la poussée vers l’électrique s’accentue, sous la pression des réglementations. Le point de passage est ainsi avancé à 2025…
D’ici là, une gamme complète viendra enrichir l’offre de Toyota. Tout commencera avec les C-HR et Izoa électriques en Chine, mais aussi une petite citadine ultra-compacte à 2 places de 2m50, avec une vitesse maxi de 60 km/h et une autonomie de 100 km. En environnement urbain, Toyota reparle d’ailleurs aussi du i-Road, ainsi que d’études avancées pour des objets de mobilité comme son i-Walk. Quant à la mobilité autonome, le concept ePalette devient le projet MaaS (Mobility as a Service) pour des premiers éléments concrets espérés à l’horizon des jeux olympiques de Tokyo l’année prochaine.
Mais la mobilité urbaine n’est pas seule en jeu. Après 2020, la plateforme eTNGA modulaire (longueur, largeur, emplacement du ou des moteurs électriques…) sera la base pour lancer 6 modèles à vocation globale : berline compacte, SUV, berline, monospace et crossover « medium’ et un grand SUV. Deux modèles seront conçus en partenariat avec des marques proches de Toyota : le SUV moyen avec Subaru, la berline compacte avec Daihatsu et Suzuki.
Le sujet des batteries reste au cœur des préoccupations. Toyota voit ces batteries, ainsi que le moteur électrique et l’unité de contrôle comme les piliers technologiques à maitriser. Pour la batterie, il repose néanmoins sur des partenaires, mais Panasonic ne restera pas seul en lice. Toyota évoque par exemple les noms de BYD et CATL.
L’avis de Leblogauto.com
Depuis longtemps, Toyota ne croit pas à l’avenir du véhicule électrique. Mais s’il continue à miser sur l’hybride et la pile à combustible pour les utilitaires, il doit faire face à la montée des eaux… Le constructeur japonais est néanmoins décidé à ne pas assurer qu’un simple service minimum et prévoit une couverture assez complète du marché, en entraînant à sa suite ses partenaires.
Programme impressionnant qui impose le respect… Chez Renault, c’est plutôt le service minimum à côté… M’enfin, y’a pire ! 😉 😀
twizy (flop), fluence (flop), zoe (ça a mis du temps mais finalement ça devient un succès), kangoo (ça rame), master (ça rame encore plus) : on ne peut pas dire que renault fasse le minimum, la question centrale c’est la rentabilité
Oui oui, je parlais de maintenant.
Renault est trop vite partie et c’est vite découragé.
Mais à part la Zoe, ils n’ont pas fait grand-chose pour rectifier le tir.
Aucune amélioration sur la Twizy… Pourtant, la base est révolutionnaire, mais hors de prix.
Fluence, encombrant moche RQP mauvais.
Kangoo, le gouvernement encourage la thermique.
Master, comme le Kangoo avec en plus le problème de l’autonomie.
Et la Zoe, les ventes ne sont pas extraordinaires par rapport à ses excellentes qualités !
…Regardez ses scores en Norvège, le pays de la VE, n’est-ce pas qui tu sais 😉
Ce n’est pas découragé.
C’est du réalisme
C’est un compromis.
Actuellement, les voitures électriques ne se vendent pas assez pour être rentables. C’est certes un investissement pour l’avenir, mais pour le bilan comptable de l’année en cours, c’est une perte. Chaque milliard d’euros que Renault investissera dans la voiture électrique, c’est d’autant de dividende en moins. Or, moins de dividende distribuée, c’est une capitalisation boursière moindre.
SGL
on connait tous les actualités récentes concernant Renault, notamment sur sa capitalisation boursière, n’est ce pas…
Voilà, c’est juste un compromis, de ce que Renault peut faire comme investissement sans risquer de plomber sa capitalisation boursière, sous peine d’être victime d’une OPA inamicale….ou une offre de fusion 25-75 à prendre ou à laisser (ps: 25 pour Renault)
la question est sans aucun doute de ne pas arriver trop tot. Se rappeler de la GM EV1, de l’opel ampera, de la fluence, que des réussites techniques mais des flops commerciaux parce qu’arrivées trop en avance
la GM EV1 était un ORNI, qui employé des matériaux et des techniques de pointe pour l’époque, Et les clients étaient de véritables bêta-testeurs tombés amoureux de la machine. Tout cela pour ne pas vraiment proposer le véhicule type qu’attendent les américains, et une location à perte pour GM. Un prix faramineux, mais aucune réalité économique derrière.
Les Saxo/106 électriques arrivées plus tard n’étaient pas tellement plus performantes.
La Fluence techniquement était un massacre. Une voiture énorme avec un coffre ridicule. Une routière avec une autonomie de scooter et un demi-coffre de citadine. Avec en prime un train avant qui n’assure pas un clou, un réducteur qui casse, des batteries qui chauffent en charge, si bien qu’il est préférable de laisser le coffre ouvert, la fluence n’est clairement pas une réussite technique. l’idée de remplacement de la batterie est ingénieuse, mais une réalisation ratée. Encore plus ratée quand on considère que seuls les modèles pour le Danemark et Israël pouvaient profiter de cette idée.
l’EV1 coutait plus chère qu’une Corvette V6 (ps: pendant que GM vendait l’EV1 à perte et faisait des bénéfices confortables avec la Corvette).
et pendant ces années là, l’essence coutait à peine un peu plus de 1$….le galon (3.8 litres)
Pour ceux qui ont ri ou critiqué l’AMI ONE :
« mais aussi une petite citadine ultra-compacte à 2 places de 2m50, avec une vitesse maxi de 60 km/h et une autonomie de 100 km. »
Il avait aussi la BB1 de Peugeot !
Moche mais intelligente.
La zoé se vend comparativement mieux en Norvège (15ie des ventes, 2ie des petites derrière la yaris) qu’en France (30ie)
https://www.leblogauto.com/2019/05/bilan-avril-2019-norvege.html
zoe numéro un en europe, talonnée par sa cousine nissan leaf. Pas mal !
Talonné par la Leaf, et jamais le contraire sur les autres marchés… C’est bien le problème !
Même la Tesla Model 3 a artificiellement passé devant la Zoe !!!
http://carsalesbase.com/european-sales-2019-q1-ev-phev-segments/
Un mal de l’entreprise Renault depuis des décennies !
Bonnes ou mauvaises voitures, Renault a parfois du mal à l’export.
Et si celui que l’on présente comme le meilleur élève en matière d’émissions de CO2 en Europe avait finalement des problèmes à atteindre ses objectifs depuis le passage au wltp.
Eh oui même en hybride, pour atteindre les 95 g en wltp, il faut réduire la masse roulante.
Mais en réduisant la masse roulante, on réduit son objectif qui devient plus difficile à atteindre.
Par contre un bon gros VE avec une batterie bien lourde et bien émettrice de CO2 à la fabrication cela fait remonter l’objectif, compte pour 0 dans la moyenne et même est coefficienté d’un coeff. 1,67.
Tout le contraire de ce que ferait un ingénieur pour réduire les émissions de GES et la pollution mais bon c’est pas une loi votée par des ingénieurs juste par des politiques.
Merci à nos énarques « hors sol »……
Toyota essaye justement de minimiser l’impact écologique a tout les échelles de la fabrication, cela passe par des usines auto-suffisante en énergie pour la fabrication des batteries, moteur, assemblage avec des transports a l’hydrogéne et l’électricité, c’est une des raisons que l’objectif était vers 2030, pour laisser le temps de préparer la logistique plus « eco » mais la pression des verts laisse pas le temps.