Si la Prius, porte-étendard de la technologie hybride du constructeur a été lancée dès 1997, il a fallu attendre 2000 pour que le modèle débarque sur le Vieux Continent. 18 ans plus tard, Toyota annonce avoir vendu son deux millionième véhicule équipé d’une double motorisation en Europe.
C’est une cliente polonaise qui en a fait l’acquisition, il s’agit d’un C-HR, actuellement meilleure vente hybride de la marque en Europe. Pour l’occasion, le constructeur lui a offert une carte-cadeau d’un an de carburant. La cliente, biologiste de métier, indique avoir choisi le SUV pour « son originalité » et « ses faibles émissions » (le C-HR rejette officiellement entre 86 et 87 grammes de CO2 par kilomètre).
Hybride sinon rien
Les ventes d’hybrides du groupe Toyota (Toyota et Lexus) ont connu une croissance exponentielle depuis leur lancement. S’il a fallu 10 ans pour que le premier million de véhicules dotés de cette technologie soit vendu dans le monde, le total des ventes s’élève désormais à 12 millions. Le groupe écoule ainsi environ 1.6 million d’hybrides par an.
En Europe, la part d’hybrides est de 47% depuis le début de l’année alors qu’elle n’était que de 11% en 2011, et le constructeur ambitionne d’atteindre les 50% en 2020. Dans l’Hexagone, l’objectif est déjà plus qu’atteint puisque la part d’hybrides est proche des 70%. Mais il faut reconnaitre que le constructeur japonais mise beaucoup sur cette technologie au détriment des motorisations traditionnelles. Abandon du diesel voire du thermique pur pour certains modèles (comme cela sera le cas pour les prochaines générations de Corolla et de RAV4 en France) et gamme hybride de plus en plus large (17 modèles hybrides Toyota et Lexus proposés en Europe), le pionnier de l’hybride ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Conscient que la réduction de l’offre de moteurs sur sa gamme pourrait lui porter préjudice, le constructeur proposera pour la première fois sur la nouvelle Corolla lancée en mars 2019, deux niveaux de puissance pour sa motorisation hybride: 122 et 180 chevaux.
Belle réussite depuis le lancement de la Prius, depuis bien relayée aux oubliettes ou en fond de concession par Toyota France.
« Hybride sinon rien »
Toyota ferait bien d’adapter ce concept sur leur utilitaire
Obligé de passer en automatique, je vais me retrouver avec le ProAce mazout HDI 180 de PSA, en priant Saint Fiabilité pour qu’il ne m’arrive rien.
et pourtant, à une autre discussion, tu vantais les bienfaits de ce partenariat de Toyota avec PSA….
Exact « Wizz », l’Expert/Jumpy/ProAce sont les meilleurs face aux concurrents. Même Mercedes, au niveau finition intérieure, faisait bas de gamme face à eux.
Cependant pour les avoir bien étudiés avant l’achat, toute la technique vient de PSA (équipements, moteurs…). Toyota a seulement participé au dessin, inspiré du Hiace et à la qualité de finition, en hausse par rapport à la précédente génération Expert/Jumpy/ProAce
Pour finir, j’ai choisis le ProAce car Toyota fait de meilleures remises que PSA :-).
Le renouvellement de génération en 2016 était l’occasion pour Toyota d’imposer l’hybride essence dans le partenariat avec PSA dans l’utilitaire.
Ainsi on avait le choix entre le diesel pour les gros rouleurs et l’hybride essence pour les petits rouleurs comme moi.
Je pris Saint Fiabilité, car le diesel avec filtre à particule n’est pas adapté pour les arrêts fréquents et la circulation en ville.
Chez Toyota, aussi fervent de l’hybride soient ils, ils ont quand même la tête sur les épaules, et sont très réalistes. Par exemple, en vendant 10 millions de véhicules par an (avec une bénéfice élevée), Toyota aurait pu développer seul sa Supra. Mais le réalisme est tel qu’ils ont préféré s’associer avec BMW.
L’Europe est très dieselisé concernant les utilitaires. Quelqu’un peut il me citer:
-5 marques de cigarettes (facile!)
-5 marques de capote (facile!)
-5 utilitaires essence???
Meilleur efficacité énergétique, moins taxé à la pompe, moins taxé sur le CO2, taxe partiellement récupérable dans quelques pays (au moins la France). Bref, la messe est dite: dieu diesel ou pas de rentabilité sinon
A ma connaissance, les utilitaires PSA-Toyota ne sont pas exportés au Japon, ni aux USA (de toute façon, avec le chicken tax). Ces utilitaires sont essentiellement vendus en Europe (à 70%). Quant au reste exporté en dehors de l’Europe, surement des pays à faible pouvoir d’achat. Ce ne sont pas ces pays qui vont acheter des utilitaires hybrides!!!
Bref, Toyota est très réaliste. Ce n’était pas le moment de faire des utilitaires hybride essence. Ils n’avaient pas besoin de forcer PSA à en faire. Ils pourraient parfaitement assumer cette partie à leur frais, en intégrant, adaptant un groupe motopropulseur hybride sur la plateforme EMP2. Mais ils ne l’ont pas fait
(ps: exemple, les Boxer et Ducato sortent de la même usine, avec la même base, mais PSA y a intégré leur moteurs 2.0 et 2.2 HDI pendant que Fiat en fait de même de leur côté avec leur moteurs).
.
ps: maintenant, si c’est un utilitaire, essentiellement à usage urbain, beaucoup d’arrêts fréquents, sans envie de passer les rapports de vitesse, alors tu es le parfait client pour des utilitaires électriques!!!
excellente nouvelle mais c’est top peu, et les autres constructeurs n’arrivent pas à suivre. Malgré tout ce qu’en disent ses détracteurs, le système hsd est le meilleur système dans e domaine des voitures thermiques, tant du point de vue rendement du système que confort de conduite.
On peut saluer le choix stratégique de l’hybride, qui a permis à Toyota de se doter d’un argument de vente unique (supplémentaire), et d’asseoir sa position sur le marché mondial. Qui aurait cru en 1997 que cela en arriverait là?
On peut aussi noter que l’augmentation des ventes correspond à la diversification de l’offre hybride dans la gamme, permettant de rouler à l’hybride sans « devoir » rouler en Prius, dont le design et l’idée pouvaient être polarisants pour certains.
QUi aurait cru qu’en 1997 une polonaise pourrait s’offrir une Toyota Hybride…alors qu’en france Dacia ne cesse de progresser….